Après le bar Medellin à Paris voici le restaurant Corleone en référence la commune sicilienne de Toto Riina

12 janvier 2019  1  Non classé

 Ce restaurant a occupé pas mal la presse cette fin de semaine, rendez-vous compte après le bar Medelin (qui fait référence au cartel de la drogue en Colombie) ouvert à Paris voilà donc le restaurant Corleone (qui lui fait référence à la mafia italienne), de sombres histoires contemporaines deviennent des enseignes de lieux de festifs.

Elle s’appelle Lucia, elle vient d’ouvrir avec d’autres associés, un restaurant à Paris, rue Daru dans le 8 è, spécialisé dans la cuisine sicilienne, à une poignée de pas de l’Eglise orthodoxe, là où il y a peu se trouvait une restaurant … russe.

Rien d’extraordinaire, direz-vous ? Continuons, le restaurant pas ostentatoire pour deux sous, s’appelle le « Corleone » et sur une vitre est écrit le nom de Lucia Riina. La jeune femme n’est autre que la fille cadette de Toto Riina, parrain de la mafia sicilienne, chef suprême de la Cosa Nostra. Défilent devant nos yeux les images si criantes de vérité d’un film culte, Le Parrain, qui mettait en scène la guerre impitoyable que se livraient à New York, des familles mafieuses, entre allégeance, trahison, assassinats, trafic d’héroïne, montagnes de dollars, jeux clandestins et prostitution …

Tout cela intrigue la police et les médias de l’autre coté de la frontière France-Italie et la presse parisienne. Comment et pourquoi une ancienne artiste-peintre, fille de …, se retrouve t-elle à la tête d’un restaurant à Paris ? Elle a l’idée audacieuse de baptiser son établissement d’un nom sulfureux… « Corleone, by Lucia Riina ». Un nom qui fait évidement référence à la célèbre commune de Sicile d’où sa famille est originaire. C’est également le nom donné au « Parrain » dans le film de Francis Ford Coppola. On peut remarquer que la jeune femme a le sens de la famille et respecte ses racines siciiliennes, vous n’avez pas oublié que Corleone est le nom de ce bucolique petit village berceau de la mafia, berceau de la famille Riina et le nom du parrain – de fiction Don Vito – interprété par  Marlon Brando dans le film du génial Francis Ford Coppola. Discrétion assurée et communication garantie !

Depuis l’ouverture somme toute discrète du restaurant de la discrète propriétaire du restaurant en novembre, la presse italienne se déchaine sur les raisons qui ont poussé la fille du parrain à fuir sa terre natale et s’installer à Paris. Envie de retrouver une vie anonyme loin des bains de sang et des scandales qui ont entaché l’histoire de sa famille et de la pieuvre mafieuse? Mais, sans rien oublier !

Elle avoue, sur sa page facebook, avoir voulu quitter la vie de misère qu’elle menait dans son village, se voyant même refuser les aides sociales… Alors direction Paris,  les spéculations vont bon train sur les fonds utilisés pour ouvrir le restaurant. Peut-être le trésor de guerre familial ? 

Que mange t-on dans ce restaurant dont le nom attire les curieux ? « Une cuisine authentique sicilienne-italienne à découvrir dans un milieu élégant et accueillant ». Dans la vie comme dans les films, la cuisine est et reste une affaire de famille et la fille de Toto respecte les lois de la famille. Dans son établissement elle met en scène des repas, des plats, des recettes de chez elle. Comme dans les films.

Cuisine, cinéma et mafia ont toujours été intiment liés, sûrement à cause des origines de la pieuvre, entre Italie et Sicile. Pourquoi ne sert-on pas la célèbre recette des popettes à la sauce tomate cuisinée dans le film, une fois que les mafieux ont posé leur flingue et redeviennent des hommes presque comme les autres en cuisinant des pâtes et des tomates. L’ambiance familiale sulfureuse est là , des photos de Corleone habillent les murs, avec des toiles de la jeune maman. Au-delà de la qualité de la cuisine, c’est une ambiance que les clients viennent chercher avec l’espoir de croiser la descendante d’un homme qui a joué de la mitraillette plus que des casseroles. « Parle plus bas, car on pourrait bien nous entendre »