La pandémie aura eu la peau des 5 restaurants du chef Albert Adrià à Barcelone

15 avril 2021  0  Chefs & Actualités F&S LIVE

 Ils étaient étincelants par leur créativité, leur originalité, leur pertinence culinaire, ils avaient bousculés la restauration de la capitale catalane Barcelone, les 5 restaurants du chef Albert Adrià installés dans le quartier du Barrio ferment définitivement. 

Albert Adrià associés aux frères Iglesias, n’ont pas résisté à une année de fermeture, la pandémie aura eu la peau de ces petites pépites, l’aventure ElBarri se termine.

Cinq lieux, cinq enseignes qui retentissaient dans la tête de toute une jeune clientèle internationale en quête d’une food décomplexée et innovante : Tickets, Bodega 1900, Hoja Santa, Pakta et Enigma.

Pour l’instant les associés n’ont pas indiqués ce qu’allait devenir les 5 sites de restaurants, la société à la tête des enseigne est dissoute, chacun des partenaires ont indiqués se concentrer chacun sur des projets personnels.

Le Covid-19 a eu un effet dévastateur pour ces restaurants dont la clientèle arrivait de partout dans le monde, avant la pandémie, c’était une entreprise profitable, sans difficulté financière, une success story qui a employait 230 personnes. Douze mois plus tard, c’est fini.

Les diverses décisions de fermetures administratives, dont la fermeture obligatoire pour confinement, rendit impossible la sauvegarde des emploies et l’équilibre financier de la société. D’autant que les deux années précédents la pandémie la catalogne a dû faire face à de fortes instabilités politiques, notamment à Barcelone où ont eu lieu de nombreuses manifestations indépendantistes.

Les restaurants du chef Adrià concentraient leurs clientèles sur les services du soir, les restrictions d’ouvertures ont plongés les exploitations dans une longue agonie, la disparition des clients internationaux ont contribué à mettre fin à l’histoire.

Le secteur de la restauration dans sont intégralité a été très peu aidé par le gouvernement espagnol, ce qui a provoqué de nombreuses fermetures définitives de restaurants, d’autant plus qu’il fallait continuer à assumer les crédits, les loyers des locaux, les taxes et les frais de structure.