Coronavirus – Un restaurant de Nice ferme pour préserver ses salariés d’une possible contamination – et vous, êtes-vous prêts à fermer votre restaurant ?
C’est un article remarqué ce matin par un de nos internautes, à Nice un restaurateur a décidé par mesure de précaution pour ses employés de fermer le restaurant, c’est le premier peut-être d’une longue série. Disons que ce restaurateur a peut-être les reins solides et une trésorerie exceptionnelle pour fermer ainsi sa table, mais peu de restaurateurs pourront se le permettre notamment ceux qui ont beaucoup de salariés.
Contraint par la situation, de nombreux restaurateurs devront peut-être prendre des décisions fortes. Questionnés à ce sujet, certains disent qu’ils espèrent que la propagation en France n’aura pas lieu, et qu’ils fermeront par force majeure, mais qu’ils ne veulent pas tomber dans la psychose.
Il semblerait que la France va devoir faire face à l’épidémie, alors quel sera votre choix de votre côté, fermer ou seulement adopter des mesures de protections ?.
Découvrez ci-dessous l’article du quotidien Nice Matin
L’établissement Paperplane à Nice est un restaurant qui propose une cuisine vegan et organique. Mais cette fois ce n’est pas pour la qualité de leur produits que l’établissement niçois fait l’actualité. Situés au 14 rue Gubernatis, Laura Bensoussan et son compagnon Sébastien Lacour gèrent ce restaurant ouvert en octobre 2015. Ils y proposent une cuisine dans l’air du temps mais aujourd’hui les deux gérants, en concertation avec leur équipe, ont pris la décision de fermer leurs portes temporairement.
« Ça a été un choix très difficile à prendre et nous avons repoussé au maximum mais il nous paraît désormais évident de nous préserver, préserver nos employés et notre clientèle. »
Les restaurateurs se sont tout d’abord exprimé sur leur page Instagram
Alors que l’épidémie du coronavirus gagne de plus en plus de terrain de l’autre côté de la frontière italienne, l’éventualité de voir des établissements niçois en pâtir était très présente. C’est désormais une réalité.
« Évidemment, nous allons perdre de l’argent en fermant plusieurs jours, mais actuellement nous préférons mettre l’accent sur la santé de nos proches plutôt que notre image et notre chiffre d’affaires. » La jeune femme explique également que l’image de « précurseur » en terme de prévention à Nice ne les intéresse pas du tout. Aujourd’hui, alors que la France vient de connaître son premier mort infecté par le virus, le fait que la capitale azuréenne soit touchée ne fait presque plus l’ombre d’un doute.