Quand Jean-Jacques Goldman se met à Table chez Gilles Goujon
Il avait promis de venir, c’est fait depuis mardi 30 août : le chanteur Jean-Jacques Goldman est venu goûter la cuisine de son ami Gilles Goujon. Non pas à Fontjoncouse (le mardi midi l’établissement est fermé) mais à l’Alter Native, à Béziers.
« On s’est posé la question de privatiser le restaurant pour sa venue, et puis finalement on a un peu réduit le nombre de tables de clients et on s’est mis dans un coin tranquille de la terrasse », confesse Gilles Goujon. Le célèbre chef MOF et triple étoilé de l’Auberge du Vieux Puits à Fontjoncouse, pourtant habitué à recevoir des ‘people’ (Joey Starr, Richard Gasquet, Meddy ou encore Antoine Dupont cet été) qui dirige aussi la table l’Alter Native* à Béziers avec le jeune chef Quentin Pellestor-Veyrier, était particulièrement fier et heureux d’accueillir hier le célèbre chanteur, qui honorait là une promesse de venir goûter la cuisine du chef.
Gilles Goujon et Jean-Jacques Goldman se connaissent depuis la création des Vendanges du Coeur avec la cave d’Ouveillan en 1995 qui sous l’impulsion de Jean-Paul Chaluleau, créée tous les ans une cuvée des Vendanges du Coeur vendue aux enchères et dont les bénéfices reviennent aux Restos du Coeur. Le chanteur, impliqué depuis toujours dans l’évènement est aussi le parrain de la manifestation audoise, où il s’est d’ailleurs produit en 2014 pour un rare concert de quelques chansons.
Pour sa venue, très discrète comme il aime à faire, le chanteur a pu déguster quelques plats signature du chef de l’Auberge de Fontjoncouse comme l’oeuf poule « Carrus » pourri de truffes mélanosporum, une raviole de langoustine, le filet de saint-pierre à la feuille d’huître, la crème d’oursin et le filet de sériole. Pour finir bien sûr, avec le vrai faux citron de Menton délicatement cassant, sorbet citrus bergamote et kumquat du Japon, crème thym citron, meringue croustillante.
Après ces quelques heures avec Gilles Goujon et son épouse Marie-Christine, Jean-Jacques Goldman s’en est reparti aussi simplement qu’il était venu : à pied ! « Il prenait le train pour Paris et n’a pas voulu qu’on l’accompagne à la gare. Il a juste mis sa casquette, son sac à dos et un masque anti-covid », explique Gilles Goujon. Et c’est incognito que l’auteur de tant de tubes dont ‘Il suffira d’un signe’ ou ‘Je marche seul’, a traversé le Plateau des poètes pour rejoindre la gare de Béziers.
Didier Thomas-Radux