Lancement du label « plage zéro plastique », pour aider à lutter contre ce fléau qui pollue nos mers
Les chefs se battent de plus en plus pour protéger les océans et les mers sources des meilleurs produits, préserver la pêche, préserver les fonds marins, mais aussi toutes les ressources qu’apportent aux tables les productions marines. Un des principaux fléaux, le plastique que l’on retrouve dans les eaux, les bouteilles et autres déchets de plastique qui sont ingurgités par les poissons. Le plastique n’est plus fantastique !
Plusieurs chefs sont engagés dans ces protections des océans, notamment en Espagne, mais aussi en France où le plus actif est le chef breton Olivier Roellinger qui au travers des Relais & Châteaux mène plusieurs actions pour sensibiliser les chefs, le public, mais aussi les responsables politiques. La secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire a lancé toute une série d’actions dans ce sens…
Plusieurs actions vont être mises en place : ramassage, collecte, tri sélectif, mais aussi la prévention et la sensibilisation du public.
Brune Poirson : «J’incite les maires à signer une charte pour des plages sans plastique»
La secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire met en place ce lundi une charte pour valoriser les communes qui font en sorte d’avoir des plages sans plastique.
La secrétaire d’Etat se rendra lundi sur la plage des Sablettes à la Seyne-sur-mer (Var) afin d’observer les bonnes pratiques mises en œuvre par la commune et dévoiler une charte accordée aux villes qui s’engagent à lutter contre la pollution aux plastiques sur le sable.
Il existe déjà un label sur la qualité des eaux de baignade. Vous annoncez aujourd’hui une charte pour des plages sans plastiques. Quel en est l’objectif ?
La secrétaire d’Etat se rendra lundi sur la plage des Sablettes à la Seyne-sur-mer (Var) afin d’observer les bonnes pratiques mises en œuvre par la commune et dévoiler une charte accordée aux villes qui s’engagent à lutter contre la pollution aux plastiques sur le sable.
Il s’agit d’inciter les villes à agir localement contre la pollution du littoral par les mégots ou les bouteilles en plastique par exemple. Ce sont les deux déchets que l’on retrouve le plus sur nos plages. Or, certaines municipalités sont déjà très actives pour lutter contre cette pollution. Notre but, à travers cette charte, est de récompenser ceux qui agissent et d’inciter les autres à le faire. Nous avons ciblé une quinzaine d’actions concrètes qui peuvent être mises en place en termes de sensibilisation, de prévention et de nettoyage dans lesquelles les villes pourront piocher. Celles qui auront adopté cinq actions bénéficieront du label « plage sans plastique » au palier 1, celles qui en auront mis en place dix auront un label au palier 2, jusqu’au troisième palier pour quinze actions. J’incite les maires à signer cette charte pour des plages sans plastique.
Quel type d’actions souhaitez-vous mettre en valeur ?
Cela peut aller d’un système d’information clair des usagers pour leur indiquer les lieux où ils peuvent jeter leurs déchets sur la plage, à une mobilisation des restaurateurs pour qu’ils ne proposent plus d’ustensiles en plastique. Les villes pourraient également installent des fontaines à eau potable pour éviter que les vacanciers n’utilisent des bouteilles en plastique ou encore intégrer le zéro plastique dans les cahiers des charges des événements des communes. Sur le volet nettoyage, il y a la possibilité d’organiser des événements citoyens pour collecter les déchets ou pour les villes de former leurs agents à repérer plus vite les poubelles qui débordent. Car au premier coup de vent, les déchets peuvent se retrouver en mer.
Une étude de l’Ifremer montre justement que la Méditerranée est l’une des mers les plus polluées en Europe.
Et la France a une responsabilité dans cette pollution mais nous nous sommes fixés, dans le plan biodiversité, l’objectif de ne plus avoir d’ici 2025 de plastiques rejetés en mer. Nous allons commencer par interdire dès le 1er janvier prochain les gobelets ou les pailles à usage unique par exemple. Et l’UE nous a fixé un cap : 90 % des bouteilles en plastique devront être collectées et recyclés en France d’ici 2029 alors qu’on se situe aujourd’hui plutôt autour de 55 %. Et je ne parle pas des plages l’été où les taux de recyclage tombent encore plus bas.
on ne prend pas assez en compte que, au delà de l’impact visuel et mécanique, il y a des risques chimiques diffus à cette pollution massive de déchets en plastique : les plastifiants, les phtalates sont couramment utilisés comme additifs des matières plastiques pour les rendre souples, en particulier pour le PVC : ce sont des perturbateurs endocriniens : » prévention des risques des perturbateurs endocriniens » : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=69&dossid=507