Au Mont Saint-Michel, les touristes sont là en grand nombre, mais le personnel dans les restaurants sont aux abonnés absents !
Encore un exemple du constat d’une profession en quête d’équipier, partout les secteur de la restauration et de l’hôtellerie sont touchés par le manque de main d’oeuvre, les zones les plus touristiques sont les plus affectées.
Reportage du quotidien Paris-Normandie, visionnez la vidéo ci-dessous
À la veille de la saison estivale, les restaurateurs et hôteliers du Mont-Saint-Michel s’inquiètent : ils peinent à recruter des travailleurs saisonniers. « Le constat, c’est qu’on manque de bras », confirme Erwan Briault, directeur commercial du groupe Mère Poulard.
En ce qui concerne la célèbre enseigne, « on recherche une vingtaine de personnes en hébergement, en cuisine, en restauration… ». Or le risque, à terme, est de « perdre en professionnalisme » face à un tourisme de plus en plus international, ajoute-t-il.
« Il n’y a pas de CV, il n’y a rien » – Gilles Gohier, directeur de la Sodetour Les Portes du Saint Michel (groupe qui compte une dizaine d’établissements à proximité du site), a même été contraint de fermer certaines salles de restaurant, faute de pouvoir y assurer correctement le service. « On n’en arrive là parce qu’il n’y a pas de CV, il n’y a rien ! »
Mais les candidats se heurtent eux aussi, de leur côté, à des obstacles, en particulier celui du logement. « Les employeurs ne peuvent pas nous loger, et les locations, par ici, en ce moment, il n’y en a pas du tout », confie Gwenaël, saisonnière.