Olivier Roellinger … la Bretagne dans les tripes !
Une des internautes fidèles à F&S a transmis à notre équipe, une belle interview que le chef Olivier Roellinger a accordé au site letelegramme.fr, vous allez comprendre comment le chef a la Bretagne dans les tripes !
Pour retrouver l’article original du quotidien local Le Télégramme, cliquez sur le Link ci dessous.
Les vacances de Olivier Roellinger
Un livre, une plage, une chanson… Le chef cancalais Olivier Roellinger nous brosse le portrait de la Bretagne qu’il aime.
Un site naturel ?
J’ai eu la chance de naître dans une petite malouinière, la Maison de Bricourt, située en haut d’une rue de Cancale (35) qui plonge vers la grève de « L’abri des flots ». Sur ces galets, j’ai commencé, marchant à peine, à jouer avec la mer.
Un livre ?
« La longue route », du navigateur Bernard Moitessier. Après avoir lu Conrad et Stevenson, en passant par Bernardin de Saint-Pierre et Baudelaire, mon adolescence fut marquée par les lectures des premiers grands solitaires à la voile.
Une photo ?
Celle de ma mère, dans le jardin de la Maison de Bricourt, prise en 1947, l’année où mes parents s’installèrent à Cancale. Cette photo reste accrochée à jamais devant mon bureau.
Un tableau ?
Celui d’un peintre brésilien qui représente un enfant en lévitation. Il regarde la mer et voit voler des baleines…
Un produit de la mer ?
L’huître plate sauvage de Cancale est l’équilibre organoleptique parfait. Cette huître est un peu à la mer ce que l’oeuf de poule est à la terre.
Une chanson ?
« C’était moi », interprétée par Gilbert Bécaud et Jean-Claude Pascal. J’avais 15 ans, le voyou de la plage, c’était un peu moi.
Un loisir ?
La voile, du Vaurien au plan Fife. Partir et se retrouver sur une coque de quelques millimètres entre la voûte céleste et les abysses, poussé par le vent, reste l’évasion la plus totale pour se retrouver soi-même.
Une plage ?
La Touesse, la plage le long de laquelle se trouve la maison de Colette, « Roz Ven », où elle écrivait « Le blé en herbe ». Au bout du chemin creux, aux odeurs de pins et de troènes, la plage et la mer se dévoilent, la bande-son du ressac est unique.
Un coin secret ?
La chapelle Notre-Dame-du-Verger, ce haut lieu spirituel de Cancale, où la vierge, telle une déesse lunaire, est vénérée depuis des générations.
Une expression ?
Bien faire et laisser dire.
Une île ?
Les îles Chausey. Les plus belles lumières du monde jouent avec le jeu des marées.
Un animal ?
L’âne, un animal que personne n’a jamais réussi à dresser pour faire la guerre.
Une couleur ?
Celle de la baie de Cancale entre le bleu, le vert et le gris. C’est une couleur indéfinissable.
Une recette ?
Les solettes de la baie de Cancale, dorées au beurre salé, accompagnées de ces « bonbons de la terre » que sont les premières petites pommes de terre nouvelles qui poussent dans les falaises.