A. Ducasse et ses partenaires reprennent L’Espérance à Vezelay, établissement historique de Marc Meneau

20 novembre 2016  4  Chefs & Actualités

 Le groupe Hôtel & Food Disrpt Partners, fondé par Guillaume Multrier et Alain Ducasse, reprend le restaurant L’Espérance à Saint-Père-Sous-Vezelay. Restaurant qui était propriété de la famille du chef Marc Meneau.

Le restaurant L’Espérance ré-ouvrira sous la propriété du groupe français Hôtel & Food Disrpt Partners, la reprise a été validée par le Tribunal de commerce. « Ça a été statué il y a quelques semaines, confirme le mandataire judiciaire, Me Bernard Delibes, chargé du dossier depuis la liquidation judiciaire, le 19 février 2015, du restaurant doublement étoilé. «  … «  Il y a quinze jours, une rencontre a eu lieu entre les repreneurs et Marc Meneau. Les repreneurs voulaient commencer très tôt les travaux, ils ont payé et les clés leur ont été remises. On est maintenant en train de régulariser les actes de vente », précise le mandataire judiciaire.  » indique la presse ( lyonne.fr )

Le prix de cession de l’hôtel restaurant est de 1,4 million d’euros, les investisseurs ont présenté un projet de restaurant gastronomique et d’hôtellerie de luxe. Avec trente-trois embauches à la clé (ils étaient 42 à travailler dans l’établissement avant sa fermeture).

Témoignages :
 » Il y a un peu partout, en France, des hôtels mythiques, qui ont une vraie histoire et auxquels on va apporter une vraie table, pour perpétuer la tradition des grandes maisons françaises.  » expliquait Guillaume Multrier le mois dernier l’investisseur. Le dirigeant évoquait deux projets, un établissement à Versailles et une très belle maison à Vézelay qu’on va essayer de faire revivre.

Un certain nombre de travaux vont être réalisés et une équipe reconstruite.  « L’affaire est fermée depuis bientôt deux ans. Il n’y avait plus de chauffage, les araignées se sont installées, le bâtiment a pris l’humidité. Il faut passer la serpillière et repeindre les murs. Compter l’hiver et le printemps pour reprendre ce bâtiment, ce ne serait pas de trop. » exprime Maître Delibes.

 » Pour la collectivité, c’est un soulagement de savoir à nouveau ces locaux occupés. Quand une entreprise ferme, c’est une perte sèche pour tout le monde. Pour les commerces, les écoles, la commune. On ne peut que se réjouir de la reprise de cette affaire.  » commente le maire de Saint-Père, Christian Guyot.

Source © L’Espérance