Coco Jobard – La prêtresse de stylisme culinaire s’est éteinte ce week-end

04 novembre 2018  10  F&S LIVE
 

signature-food-and-sens Colette Jobard – Coco comme l’appelé affectueusement les chefs – s’est éteinte ce week-end, chic, drôle, brillante, bienveillante, so stylish, aura définitivement marqué de son empreinte le petit monde de la pâtisserie et des chefs. Rarement découverte, c’est toujours d’un chapeau ou d’un foulard que la grande prêtresse du design culinaire apparaissait, le style c’était d’abords sur elle . 

La styliste et auteur culinaire a eu plusieurs vies, cuisinière, elle le fut un temps, son restaurant, Le Clos Madame à Paris, fut une parenthèse dans son parcours, elle y cuisina avec délices avant de tourner la page et de devenir Madame Coco la reine de la mise en scène des créations des chefs pour les plus célèbres magazines.
Elle demeurera l’une des plus célèbres stylistes culinaires française, elle a beaucoup travaillé avec le chef pâtissier Pierre Hermé ( notamment sur ses plus beaux livres de cuisine ), mais aussi de nombreux chefs comme Marc Veyrat elle est également auteur de nombreux livres.
C’est en 1985, que Coco Jobard a commencé à concevoir elle-même des recettes et à créer le style pour plusieurs pages cuisine de magazines. Par passion, elle n’arrêtera plus jamais.

Tout les chefs l’a connaissaient, elle a collaboré avec tellement d’entres eux, elle ne laissait pas indifférent car elle avait une vraie connaissance de la cuisine et de la pâtisserie. 

Food Designer comme elle aimait se qualifier, le stylisme culturel à bousculé le monde de la gastronomie, il y a le savoir-faire du chef et il y a celui du photographe, ou plutôt du styliste culinaire. C’était à elle que revenait le rôle de sublimer l’assiette pour la transformer en oeuvre d’art.

Elle disait :

 » Le Stylisme culinaire, c’est donner l’envie de faire la recette » 

 » Je me suis toujours régalé lorsqu’il y avait des grandes envolées culinaires « 

 » Chaque objet à son importance, pour qu’il y ai une histoire « 

 » Je cois qu’il faut avoir des pensées d’amour quand on travaille la cuisine  » 

Témoignages :

 Vincent Ferniot –  » La femme au chapeau a tiré sa révérence. Coco, l’amie des pâtissiers, des cuisiniers et des gourmands les a quittés. L’œil, le goût, l’élégance et l’impertinence. Honneur de sa Franche-Comté, merveilleuse cuisinière, Coco Jobard va nous manquer avec son regard malicieux et son verbe haut. Chapeau Coco! 💕 « 

Pierre Hermé« Coco est partie. Trop vite, trop tôt. Sa perte est une très grande douleur. Je suis tellement triste. #cocojobard #complice »

Grégory Cohen « Il est des rencontres magiques qui impactent ta vie. Coco Jobard nous a quittée… merci coco pour ta bienveillance ta gentillesse tes encouragements ! Grande tristesse ! Pensées pour @ph_carrement_chocolat et sa famille… #cocojobard« 

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10 réflexions sur « Coco Jobard – La prêtresse de stylisme culinaire s’est éteinte ce week-end »

  1. Jobard

    Une cérémonie aura lieu à pont de roide le samedi 8 décembre à 10h30..merci à tous pour vos messages….pour coco jobard……..Yves jobard…tel. 0689464782

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  2. Danielle Bizot

    Coco mon amie, nous attendions ta venue dans le midi mi décembre et tu viens de nous faire faux bond !
    Quel choc, c’est tellement brutal, et soudain tous les moments que nous avons partagés ont ressurgis !
    Voilà ce que je veux garder de toi très chère amie.
    Danielle
    Saint-Raphaël, le 8 novembre 2018

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  3. Madamour christophe

    Merci à vous pour notre chère et tendre Coco, merci à toi Coco pour tout ce que tu m’as offert de toi durant nos nombreux shooting culinaires dans les années…. et pour tout ce que tu m’a apporté, trace indélébile qui me colle toujours à la peau
    On t’aimons tous, Je t’aime ♥️

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  4. Isabelle

    Coco-Colette, comme j’aimais à t’appeler.
    Coco des gourmands, Colette des complicités de nos fous-rire.
    Tes yeux qui pétillaient comme la fée verte, ton esprit qui sautillait toujours en mouvement d’une idée à l’autre. Tes idées qui s’égrainaient avec fluidité comme les perles de ces colliers longs et élégants ou de tes longs kimonos que toi seule pouvais porter. L’indigo de tes foulards comme l’étang de Franche-Comté où tu aimais tant regarder les hérons se poser.
    Et puis ces mises en regard, gourmandes, audacieuses et poétiques, qui au-delà du voyage du sucre et de la douceur, invitaient à pénétrer à travers tes livres un autre monde, délicat et coloré.
    Coco-Colette tu es partie te reposer quelque part dans le vaste monde, dans le bosquet de la villa Médicis, en Iran, au Japon, dans un souk au Maroc, dans la belle nature du pays de ta naissance, là où les saveurs, les couleurs, les souvenirs et les rêves ne pourront être qu’à la hauteur de la merveilleuse Coco que tu es et restera toujours pour nous.

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      1. Riot

        Voulant reprendre contact avec Coco Jobard, j’apprends tout à fait fortuitement son décès sur « Food and Sens », en 2018 si je comprends bien. Depuis, pas un jour où je ne me la remémore pas, elle et son travail.
        Colette et moi avons fait un bout de chemin ensemble à un moment difficile de sa vie. J’aimais l’artiste, son œil sûr, précis, son goût infaillible et exquis, son sens inné des couleurs, son élégante et féminine fantaisie vestimentaire, qu’elle osait sans provocation, et ses chapeaux, bien sûr…
        J’aimais la sensualité vivante et charnelle de ses plats à elle mis en page. Juste ce qu’il fallait pour donner l’eau à la bouche et l’envie irrésistible de goûter… et un peu plus… à la limite, jamais trop.
        J’aimais aussi son choix de mise en scène autour du plat, quand elle allait chiner les objets, tissus, papiers, fleurs, mousses…
        Et ses bouquets de fleurs qu’elle arrangeait si joliment, d’un seul geste sûr, dans le vase approprié. Elle était une excellente conductrice aussi.
        Parfois en représentation, elle aimait tant la compagnie, désinvolte, parfois désordonnée, malicieuse, un brin séductrice, dès lors qu’elle démarrait un projet de stylisme, elle s’y consacrait entièrement en amont, et se concentrait, avec précision, sans geste superflu lors de la préparation de son plat et de la mise en scène pour le photographe. Alors elle n’admettait aucune distraction de son entourage.
        Puis, avec son écriture poétique, sa richesse intérieure colorée, elle contait joliment ses plats ou ce qui l’animait dans ses petits carnets, et n’aurait certes pas fait les fautes d’orthographe que j’ai vues dans l’article de « Food and Sens » la citant !
        Et puis, en 2005, mon mari et moi avons quitté Paris pour nous installer en Normandie, la vie et la distance nous ont séparées peu à peu.
        Pour moi, elle demeure avant tout une artiste… Elle connaissait ses talents, mais elle n’a pas osé en exprimer tout le potentiel car, en réalité, elle cachait une grande fragilité, ainsi qu’une tristesse de fond qui voilait parfois son regard pétillant.
        Et j’ai de la peine à ne plus la savoir là quelque part, elle qui a respecté mon silence de toutes ces années, jusqu’à ne pas me dire sa faiblesse, et j’ignore ce qui l’a emportée. J’espère seulement qu’elle n’a pas souffert, qu’elle n’était pas seule…
        Je garde d’elle certaines photos somptueuses, les plus sensuelles, les plus charnelles que j’ai aimées et collées dans mes albums au fil des années.
        Par ailleurs, je ne connais personne de son entourage à qui je pourrais demander de me donner des détails sur les circonstances de son décès ? quand ? de quoi ? Et surtout, où est-elle enterrée ? à Paris ou en Franche-Comté et où ?
        Alors, je m’adresse à toi Colette et, même si je n’ai pas été à tes côtés, tu demeure dans mon cœur. Je sais que là où tu es, tu es en paix avec ton sourire et une douce lumière, c’est ce que j’ai vu de toi.
        Odile Riot

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