6 artistes contemporains inspirent 6 grands chefs qui interprètent leurs œuvres sous forme de plats
Le chef Christophe Hardiquest, participe un projet artistique « L’Œuvre au corps« , qui débute ce week-end. Le chef a en effet conçu un menu expérimental, basé sur les œuvres de l’artiste plasticienne Rachel Labastie, qu’il sert les 7 juin et 15 juin au déjeuner dans son restaurant Bon Bon.
Le projet est une initiative de la Galerie La Forest Divonne (établie à Paris et à Bruxelles) et de Swenden Studio. L’idée est intrigante : six artistes contemporains inspirent six grands chefs belges et français, qui interprètent leurs œuvres sous forme de plats.
Christophe Hardiquest, chef du restaurant Bon Bon**, et Rachel Labastie, artiste plasticienne française ( ci-dessus ).
Karen Torosyan, chef du restaurant Bozar* et Jeff Kowatch, artiste peintre californien.
Nicolas Decloedt, chef du restaurant Humus & Hortense* et Tinka Pittoors, artiste plasticienne à Anvers
Alain Passard (L’Arpège à Paris ***) & Jean-Bernard Metais, artiste sculpteur
Bruno Verjus (Table à Paris **) & Guy de Malherbe, artiste peintre
Adeline Grattard ( Yam’Tcha à Paris ) & Valérie Novello, artiste sculpture-techniques mixtes
Vous pourrez notamment découvrir « L’Œuvre au Corps » dans les galeries, ainsi que dans les restaurants des chefs participants.
Quel est le goût d’une œuvre d’art ? … Comment la gastronomie peut-elle souligner l’expérience sensorielle de l’art ?
Le chef explique le chef Hardiquest répond : « C’est une question intéressante, car un chef possède certainement un lexique différent de celui d’un artiste. L’artiste plasticienne Rachel Labastie m’a mis au défi d’expérimenter librement« … « Je vais notamment cuisiner avec de l’argile et de la cendre, des ingrédients issus de son travail. Le menu est plus artistique que ce que nous servons habituellement. Nous avons éliminé le superflu pour arriver à des plats très intenses et très purs. Rachel ose se mettre en danger pour créer. En tant que chef, je reconnais ce mécanisme: rester dans sa zone de confort empêche d’innover. On fonctionne mieux dans des circonstances difficiles. Je suis plus créatif quand je suis en danger.«