Guy Gedda, « le pape de la cuisine provençale » a reçu les Palmes Académiques lors de Escapade Gourmande de Bormes-les-Mimosas

29 octobre 2025  0  MADE BY F&S
 
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Grand moment d’émotion dans le cadre d’ Escapade Gourmande 2025 où, entouré de ses pairs et nombreux amis, Gui Gedda, chef mythique qui incarne la cuisine provençale, a reçu les Palmes Académiques au titre de Chevalier. Charles Albert, vice-président de la section Var de l’ordre des Palmes académiques, lui a remis les insignes de chevalier. Le chef a reçu la médaille de la Ville des mains du maire de Bormes-les-Mimosas.

« Malgré tous ces compliments, je me sens un peu petit. Être cuisinier de cuisine populaire, pour certains, c’est presque un déshonneur. Mais moi, je suis fier d’être cuisinier de cuisine populaire. » C’est avec une modestie respectable et une contagieuse émotion que Gui Gedda a reçu lors de « Escapade Gourmande », les Palmes Académiques. Bormes-les-mimosas a clôturé le rendez-vous qui rassemble chefs, gourmands et goumets, acteurs de la scène culinaire, producteurs, musiciens…, anime les ruelles et places avec un moment fort en émotion : la reconnaissance du travail émérite que le chef borméen, Gui Gedda, « le pape de la cuisine provençale, disciple d’Auguste Escoffier, passeur de savoir, accomplit en expatriant ici et ailleurs la cuisine du sud.
Devant un parterre de chefs et d’édiles, Gui Gedda a écouté discours et félicitations.

Une extraordinaire vie en Provence, avec la cuisine provençale en héritage, une vie de fourneaux et de voyages, récompensée par le respect, l’estime et l’affection des chefs et des clients et de nombreuses distinctions françaises et internationales.

Le maire, François Arizzi, a salué le parcours hors du commun de Gui Gedda : « Dans la richesse des bonnes tables de Provence et du Var, nous avons souhaité faire revivre le parcours de l’un de ses grands chefs installé à Bormes-les-Mimosas ». Gui Gedda est non seulement un chef passionné, généreux, mais aussi un auteur de livres de cuisine, dans lesquels il partage les recettes de sa grand-mère niçoise, transmet son amour pour la Provence, son histoire, l’histoire de la cuisine provençale, ses codes et ses règles, ses coutumes et ses merveilles. Plus de 20 ouvrages ont été publiés, une véritable collection ensoleillée et savoureuse qui comporte entre autres titres, « « Lettres de ma cuisine », « Un fada de tomates en Provence » et « Produits du Var dans une cuisine instructive » ….. A 93 ans, le chef ne pose pas sa plume, va paraitre prochainement pour la fin de l’année, l’édition d’une première encyclopédie.

UNE VIE DE CUISINIER VOYAGEUR AVEC LA CUISINE ET LA PROVENCE EN TRANSMISSION – Sa vie de cuisinier, qui porte en lui l’histoire de sa famille, l’histoire de la Provence, faite de mistral et de soleil, de lavandes et de sources, de chèvres et de grands poètes. Gui Gedda a fait nombreux voyages, de Bormes à Paris, de Rio à Caracas, de Marseille aux Emirats, et dans ses nombreuses expéditions, il a transmis sans faillir cette cuisine populaire qui dialogue avec la mer et la terre. La transmission il l’a écrite dans ses établissements, La Terrasse, La Tonnelle, Le Jardin de Petite Fleur. Il l’a enseignée dans ses cours, pendant douze ans, à la Chambre d’agriculture, dans les cours de cuisine qu’il dispensait dans son restaurant, et dans ses livres. Il s’est très jeune imposé comme un passeur de mémoire et d’histoire, de recettes et de savoir-faite. Il avait 17 ans, était en apprentissage à Marseille, et le soir il écrivait, transcrivait sur un cahier les recettes de sa grand-mère niçoise marseillaise d’adoption. Le chef borméen n’a jamais cessé d’écrire, de raconter cette Provence et sa cuisine humble et généreuse, sincère et élégante. Il est avec ses ouvrages, l’authentique chroniqueur d’une époque, d’un savoir cuisiner, d’un savoir-être et d’un savoir-faire, sur les collines provençales. Au fil des ouvrages, il chante la cuisine provençale conviviale, cuisine de partage cuisine qui a l’accent du soleil et de la mer, des cigales et de la lavande et des grands tablées. La cuisine provençale ne souffre pas la solitude, elle veut rassembler, réunir fédère famille et amis, inconnus et voisins, pour des tables qui s’étirent jusqu’à l’infini, où le rosé frais coule, où les conversations Sony joyeuses et passionnées. Gui Gedda écrit la mémoire de sa cuisine, de ses recettes, il écrit la mémoire du goût provençal.

Gui Gedda a été fait chevalier de l’Ordre Agricole en 1992. Charles Albert s’interroge : pourquoi les Palmes Académiques ont-elles attendu aussi longtemps pour récompenser un chef qui transmet sans modération en france et à l’étranger des recettes comme les sardines aux épinards, les artichauts en barigoule, la soupe au pistou ou autre recette rendue celébrée par Frédéric Mistral ? Qu’importe. Entouré par sa famille de sang, sa famille de coeur, de nombreux chefs de l’association des Maitres cuisiniers de France a écouté les intervenants « saluer une vie de passion et de rencontres, vouée à la cuisine du terroir et un parcours semé du plaisir de transmettre en France et partout dans le monde. Un destin hors norme empreint de générosité. »

Bravo à Gui Gedda pour cette distinction amplement méritée.

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