Le journaliste gastronomique Sébastien Demorand est décédé ce jour à Paris – Témoignages
On ne peut pas oublier l’enthousiasme contagieux lorsqu’il présentait la scène Omnivore, il aimait les chefs, il avait les mots, les gestes, il goûtait, dégustait et commentait en connaisseur pointu, en épicurien. Sébastien Demorand, ancien juré de MasterChef, s’est éteint ce jour à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne) à l’âge de 50 ans à la suite d’une longue maladie, a indiqué le magazine Le Point.
Sebastien Demorand, personnage dandy-chic, était la grâce et l’élégance, il avait le savoir et partageait le bon goût des choses. Il savait comme personne mettre en valeur et en lumière les Artistes et les artisans notamment lorsqu’il présentait les chefs sur la grande scène de la Mutualité ou recevait pour les jeunes chefs pour la scène salée d’Omnivore.
Photos Instagram
Toujours enthousiaste de découvrir les audaces des cuisiniers, il savait comme aucun d’autre déceler les jeunes talents et relever les subtilités techniques des grands chefs
Les téléspectateurs ont découvert le visage de Sébastien Demorand en août 2010, lorsqu’il est apparu pour la première fois dans l’émission culinaire de TF1 : MasterChef. Accompagné des chefs Frédéric Anton et de Yves Cambeborde, il était un peu l’empêcheur de tourner en rond, le monsieur loyal de l’émission, le maître de la piste aux étoilés. Juré impitoyable, il est apprécié des chefs pour sa franchise et son goût juste.
Sébastien Demorand ci-dessous avec le chef Cyril Lignac.
Son parcours : Sébastien Demorand ne se prédestinait pas à une carrière dans la cuisine. À l’instar de son frère Nicolas Demorand, il avait choisi le journalisme. Après avoir été diplômé du Centre de Formation des Journalistes (CFJ), il a intégré la rédaction d’Europe 1 au début des années 1990, avant de travailler pour le célèbre guide jaune Gault & Millau. Il a également collaboré avec plusieurs magazines, à l’instar du bimensuel Régal ou Fooding, ainsi qu’à la radio, notamment pour RTL où il devient le référent gastronomie avec sa chronique Ça vaut le goût et son émission Maison Jardin Cuisine. En 2016, le critique gastronomique décide de monter un projet d’une « cave-cantine-épicerie ». Grâce à une campagne de crowdfunding – qui réunit 104 actionnaires en neuf mois – l’établissement, baptisé Le Bel Ordinaire ouvre l’année suivante au 54 rue de Paradis à Paris.
Souvenir de la scène Omnivore 2016, ci-dessus Florent Ladeyn et ci-dessous Anne-Sophie Pic.
Les témoignages :
L’HÔTELLERIE – RESTAURATION
Partager ce billet
