Rénovation du Chabichou à Couchevel – Objectif 5 étoiles à l’hôtel, nouvelles retombées économiques, 3 étoiles au restaurant, …
F&S a suivi cet été les rénovations du restaurant de la table gastronomique de chef Stéphane Buron au Chabichou à Courchevel, nouveau décor, nouvel écrin pour le chef deux étoiles au guide Michelin digne repreneur du flambeau laissé par Michel Rochedy. Mais les travaux ne se sont pas arrêtés aux portes du restaurant, comme l’indique l’article du quotidien local Le Dauphiné, c’est tout l’ensemble du bâtiment qui va vivre une nouvelle jeunesse.
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Une page s’est tournée au Chabichou, l’emblématique hôtel-restaurant de Courchevel 1850 en Savoie. C’est même un long et savoureux chapitre qui vient de se refermer avec le départ à la retraite de Michel Rochedy, l’incontournable propriétaire et chef du Chabichou depuis plus de 50 ans, et de sa femme Maryse. À l’automne dernier, ils ont décidé de vendre leur établissement au groupe Lavorel, qui détient de nombreux hôtels haut de gamme.
Pour repartir sur de nouvelles bases, de vastes travaux de rénovation intérieure ont été lancés, avant l’été, pour un coût total d’environ 10 millions d’euros. Objectif : moderniser l’établissement, avec une décoration à la fois authentique et actuelle, tout en conservant l’ADN des lieux. Mis à part le spa, la totalité de l’établissement va bénéficier d’un sérieux coup de jeune.
De la réception, au bar en passant par les chambres et les deux restaurants, tous les espaces, parfois un peu désuets, vont être entièrement rénovés et un kids club, avec des jeux pour les enfants et les ados, va être créé. « Les chambres vont être mises au goût du jour et au niveau du confort que la clientèle attend aujourd’hui, signale Jean-Claude Lavorel, le nouveau propriétaire. Il fallait le faire car certains clients venaient pour la table mais dormaient ailleurs. Malgré tout, on ne touche pas au bâtiment et aux façades qui font l’image de l’établissement. » En revanche, des travaux de peinture pourraient être engagés l’année prochaine, afin de redonner un peu d’éclat à la blanche enveloppe du Chabichou.
Depuis début juin, des dizaines d’ouvriers, essentiellement des entreprises de la région, s’activent pour que tout soit prêt pour l’ouverture de la saison d’hiver prévue mi-décembre. « Nous sommes dans les temps, mais nous devons parfois faire face à des aléas avec certains fournisseurs étrangers qui ne respectent pas les délais de livraison », admet Jean-Claude Lavorel, qui suit avec attention les travaux.
Objectif : cinq étoiles dès cette saison – Pour le propriétaire, un tel investissement, loin d’être anodin, doit être suivi de retombées économiques : « L’établissement devra être rentable d’ici deux à trois années. Notre souhait est de conserver la clientèle actuelle mais aussi d’attirer de nouveaux visiteurs, peut-être plus jeunes, en provenance du Brésil, de Russie ou des États-Unis. » Avec l’objectif d’amortir le prix d’achat et les travaux aussi vite que possible. Une montée en gamme est donc envisagée : « Ces travaux devraient nous permettre de passer en cinq étoiles pour l’hôtel dès cette saison. Au niveau du restaurant, doublement étoilé au guide Michelin depuis 1984, l’objectif est de grimper encore… » Cap sur la troisième étoile pour la saison 2020-2021 ? « Pourquoi pas… », répond Jean-Claude Lavorel. De son côté, le restaurant bistronomique Le Chabotté va changer de nom pour devenir le Katz.