Philippe Etchebest :  » Je suis un peu l’homme à abattre… « 

17 juin 2016  0  Chefs & Actualités

 On pourrait avoir l’impression que Philippe Etchebest est un hyper-actif, on vois le chef partout, 4 émissions sur M6 ( Top chef, Cauchemar en cuisine, Cauchemar à l’hôtel, Objectif Top Chef ), invité sur les plateaux de télés, auteur de livres, chef de son restaurant à Bordeaux …

Mais ne vous y trompez pas , le chef bordelais sait où il va, il est dorénavant  » bankable  »  à la télé, ce qui lui donne un statut privilégié dans le PAF, et lui donne le luxe de choisir ses engagements.

Infatigable bosseur au caractère bien trempé, il aime les choses organisées et laisse peu de place au hasard, c’est peut être sa formation de chef cuisinier Meilleur Ouvrier de France ( MOF ) qui lui a donné cette rigueur. Un ordre qu’il s’applique à lui-même dans toutes les facettes de sa vie.

D’ailleurs il ne se contente pas de dispenser son savoir aux candidats venus tenter leur chance dans l’univers de la cuisine, il se transforme aussi en coach personnel pour commerçants en détresse.

Sur un ton sec et tranchant, mais efficace, il a mis la pression sur plusieurs générations de cuisiniers en herbe, mais sans ne jamais oublier que l’humain est au centre de tout.

Il parle vrai et explique clairement à ses interlocuteurs restaurateurs ou hôteliers qu’il n’est pas là pour perdre du temps, comme ici auprès de cette directrice d’hôtel :    » Vous savez dès fois un bon coup de pied au cul ça fait du bien, surtout quand on est dans la merde ».

Voilà quelques unes de ses déclarations qui prouvent que le chef a su garder aussi quand ça le concerne personnellement les pieds sur terre et la tête froide :

•  » Je ne joue aucun rôle face à la caméra  » 
•  » J’aime la pression, j’aime avoir peur  »
•  » Ce qui m’importe, c’est de durer. Je n’ai pas le droit à l’erreur, je suis un peu l’homme à abattre, moi qui donne des leçons.  »
•  » Dans la vie, quoiqu’il arrive, le cuisinier n’a qu’un seul moteur : le travail « 
•  »On ne réussit que par le travail. J’ai travaillé toute ma vie, j’en suis là parce que j’ai beaucoup travaillé et je ne dois rien à personne ».