Ces restaurants qui restent fermés faute de trouver des équipiers – Beaucoup de salariés ont décidés de quitter le secteur
Le problème est national, voire international, le secteur de l’hôtelier et restauration manque de main d’oeuvre, beaucoup de salaries ont quittés le secteur pour se réorienter vers d’autres professions.
Qu’ils ( qu’elles ) soient chef, sous-chefs, chef de partie, commis de cuisine, qu’ils soient manager de salle, sommelier, chef de rang, commis de salle, qu’ils soient homme ou femme d’entretient, femmes ou valet de chambres, réceptionniste, voiturier… tout les métiers sont concernés, c’est dans tout les services que la main-d’oeuvre manque.
Découvrez ce que rapporte le quotidien régional Ouest-France.
Faute de personnel, l’hôtel-restaurant Le Nessay, à Saint-Briac-sur-Mer (Ille-et-Vilaine), n’avait prévu de rouvrir que le 25 juin. Mais a dû encore repousser la date. Avec le personnel dont je dispose, je ne pourrais pas offrir la prestation que les gens attendent du Nessay, confie le patron Martin Bazin, amer.
Il a pourtant rehaussé le salaire net de ses employés au niveau du salaire brut et propose un logement gratuit aux saisonniers. Ce n’est absolument pas rentable, mais si je n’ai pas d’équipe, je n’ai pas de chiffre d’affaires. La preuve, je ne suis toujours pas ouvert. En vain.
Des contraintes devenues flagrantes
Difficile, selon lui, de faire revenir de nombreux professionnels aux contraintes du métier. Celles-ci sont devenues plus flagrantes après le « répit » des mois de chômage partiel.
Un constat partagé par Arnaud Chemain, représentant CGT des métiers de l’hôtellerie et de la restauration, employé d’un quatre-étoiles en région parisienne. On travaille tard, le week-end, avec un salaire médian de 1 300 € pour 39 heures. Beaucoup ont donc choisi de se réorienter et ont quitté le secteur.
« Une hécatombe… »
Chef et second de cuisine, première de réception, femme d’étage… au total sept des quarante employés de son hôtel sont partis pour suivre une autre voie. Une hécatombe de professionnels qui touche petits et grands établissements, mais impossible d’estimer combien. Le chiffre de 30 % a récemment circulé. Largement exagéré, estime l’Umih, l’Union des métiers de l’hôtellerie-restauration.
Le problème n’est pas nouveau. Les restaurateurs peinent chaque année à recruter 100 000 saisonniers, selon Hervé Dijols, président du Syndicat national de la restauration thématique et commerciale (SNRTC). Avec la crise, c’est un manque supplémentaire de 110 000 travailleurs réguliers.
« Un goulot d’étranglement au niveau des recrutements »
Avec le même niveau d’activité, le secteur se retrouve avec les mêmes problèmes, mais exacerbés , résume une récente étude du cabinet KYU.
Pour Bruno Ducoudré, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), la réouverture soudaine de tous les établissement a aggravé la situation : «Il y a un besoin de main-d’œuvre rapide et simultané, donc un goulot d’étranglement au niveau des recrutements ».
Il faut à la base que le client accepte de payer le juste prix,
Carafe d’eau et pain gratuit à bannir de nos tables finit les plats du jour à 9.50€. Une heure d’ouverture et une heure de fermeture…les heures sup. sans charges ni pour le salarié ni pour l’entreprise…des subventions pour les affaires familiales avec une forte main-d’œuvre pour le fait maison …3 jours de congés consécutifs 4 travaillées à 12h avec prime
1 semaine de repos toute les 6 semaines et 3 semaine consécutive en basse saisons paye en chômage partiel ….
C était ya bien longtemps qui fallait valoriser c est métier plus personne ni crois j ai passé plus de 40 ans dans c est profession suis passé par tous s de la cuisine à la plongée et je l est preddi .un jours nous y sommes
la cgt raconte n importe quoi le smig pour 39 heures est de 1776,58brut autre avantage vous êtes nourri les tenues parfois fournies
je donnais 11 jours de repos par mois un a deux Week end par mois participation au bénéfice et ce n est pas pour ca que les gens se bousculent
720000 bacheliers pour faire quoi ma fille des études jusqu a 25ans pour gagner 1000 euros pas mois pour 30heures pour gérer 2 crèches en horaire décalés et avec 80km par semaine a ces frais pour garder vos mioches et payée par l état et l on accuse les restaurateurs d esclavagisme la faute a qui aux clients pour qui les prix sont toujours trop chers les horaires jamais assez étendus travaillez le dimanche la loi prévois 2 jours de repos hebdomadaire pas dominical des millions de chômeurs et des emplois qui ne trouvent pas preneurs CHERCHEZ L ERREUR LES METIERS MANUELS QUELLE HOREUR LES INTELLOS ONT TENDANCES A OUBLIER L INTELLIGENCE DE LA MAIN UNE GESTION PLUS RIGOUREUSE DU CHOMAGE OBLIGERAIT LES GENS A CHERCHER DU BOULOT JE CONNAIS UNE PERSONNE 2500 EUROS DE CHOMAGE LE CREDIT DE LA MAISON REMBOURSE PAR L ASSURANCE CHOMAGE 2ANS DE CHOMAGE PAS BELLE LA VIE
Une seule question: POURQUOI ? N’y a t-il pas longtemps que cette problématique est latente ? Mais, représentants du monde patronal et ceux du monde salarial n’ont jamais su se mettre d’accord pour mettre à plat l’organisation de ces métiers, sous la houlette de l’Exécutif. Chacun jouant plus ou moins à l’autruche, même lorsque des livres blancs ont été présentés, mais très vite enterrés. Maintenant il faudrait trouver des solutions dans l’urgence, ce qui n’a rien de bon. On ne reconstruit rien de bien en créant du provisoire …. Le monde de la restaurant n’a jamais eu la culture des Ressources Humaines. Un décors de salle époustouflant, une cuisine digne d’un vaisseau spatial, mais une organisation humaine mise en avant je ne me souviens pas d’en avoir lu et vu comme moyen de promotion. Cela aurait-il d’ailleurs intéressé les médias et donc la clientèle ? La naturalité ou la green quelque chose sont plus médiatiquement parlant plus intéressant qu’un plan d’organisation humain ….
J étais dans la restauration et mes fils y sont. Depuis des années 70% des restaurants ne paient pas les heures supplémentaires 1800e net pour un chef de partie pour 42 h sur le contrat. Mais 50h effectives. Voilà la réalité du terrain dont personne ne parle
certains restaurateurs proposent jusuqu’à 3000 euros net pour des chefs de partie et 2500 euros net pour des plongeurs et ils ne trouvent pas de salariés …. le mal est plus profond ….