Les Échos est allé à la rencontre de 6 femmes de Chefs Stars –  » Un métier dévorant « 

08 octobre 2017  0  Chefs & Actualités DÉNICHÉ SUR LE WEB
 

signature-food-and-sens  Le journal « Les Échos/Week-end » est allé à la rencontre de 6 femmes de chefs, 6 épouses qui comptent dans la réussite de leur mari cuisiniers.

  • Marie-Pierre Troisgros – Maison Troisgros à Ouches
  • Sylvie Le Bihan-Gagnaire – galaxie des restaurants Pierre Gagnaire
  • Élodie Piège – Le Grand Restaurant Paris
  • Patricia Westermann – Drouant Paris
  • Clarisse Ferreres-Frechon – Le Bristol Paris
  • Véronique Bras – Maison Bras Laguiole – Le Suquet

6 parcours différents qui les ont toutes menées auprès de leur chef préféré  » Derrière un chef-star, il y a presque toujours une épouse experte. Logistique, administration, coaching, international, communication : rien ne fait peur à ces femmes qui finissent par former des duos professionnels fusionnels avec leur mari. Les confidences de six d’entre elles.  » indique les Échos.fr

Pour retrouver leurs témoignages et leurs portraits cliquez sur le LINK.

F&S s’est intéressé à celle qui est dans l’actualité en ce moment après la décision de son époux – Sébastien Bras – de se retirer du guide Michelin et donc de rendre ses trois étoiles.

EXTRAITS 

VÉRONIQUE BRAS – Faire ses preuves

©Véronique Bras par Nicolas Guerbe pour Les Echos Week-end

Même expérience pour Véronique Bras. Présente aux côtés de Sébastien Bras, dès les débuts, elle aussi a su moderniser Le Suquet, à Laguiole, sans trahir l’héritage familial. Malgré « l’odeur divine du fumet de l’aligot » pétri d’une main experte par la grand-mère Bras, malgré son goût pour le relationnel avec les clients et la vie inhérente à la marche d’une maison, la citadine hésite d’abord à « s’exiler » dans l’Aveyron. « Sébastien m’a vite fait comprendre ce que je devais choisir ! » plaisante-t-elle. À la réception où elle accueille les clients, en salle où elle est tour à tour serveuse et barmaid, en chambre où elle porte les plateaux, à la cuisine où elle donne un coup de main en pâtisserie, la titulaire d’un master en tourisme est passée par tous les postes. « Pour ne pas être considérée comme « la femme de », il est indispensable de faire ses preuves, considère-t-elle. Je devais à la fois prendre exemple et être capable de proposer autre chose. ». Ce à quoi elle s’est évertuée, à partir de 2009, date effective du passage de témoin dans la famille. Elle s’est inspirée de « la convivialité » de sa belle-mère Ginette en accentuant le service sur-mesure, « conserve la bienveillance » à l’égard du personnel en renforçant son encadrement.

Véronique Bras au Japon accompagné de Michel et Sébastien Bras

Dans les rangs du Suquet, on se réunit maintenant deux fois par jour pour faire le point. On se retrouve chaque semaine pour aborder des thématiques culinaires. « L’idée est de prendre de la hauteur, analyse-t-elle. De faire connaître l’histoire de la gastronomie pour l’adapter aux contraintes actuelles. » Et de suivre cette quête perpétuelle d’excellence qu’elle partage avec son mari. « Nous avons conscience que les clients viennent vivre un moment d’exception. Nous passons la fermeture hivernale à élaborer ensemble la vision à long terme de l’établissement. » C’est pourquoi elle a totalement soutenu la décision de son mari de sortir, à partir de 2018, du guide Michelin pour échapper aux contraintes que le prestigieux guide impose.

Les BRAS une famille avant tout !

 

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