Dîner de gala de La Paulée des vins de Loire : quatre mains et accords vins et mets d’exception

29 mars 2023  0  F&S LIVE
 
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À l’occasion de la 40e Paulée des vins de Loire qui se tenait à Chartres ce dimanche, la famille Jallerat a confié la réalisation du dîner de clôture à Thomas Parnaud, le chef du restaurant Le Georges* accompagné cette année de Christophe Hay, le chef doublement étoilé de Fleur de Loire à Blois.

La grande famille de La Paulée réunie devant Le Grand Monarque
Les chefs Christophe Hay et Thomas Parnaud

Christophe Hay, chef invité de cette édition anniversaire

Cette année, Thomas Parnaud est accompagné par le seul chef doublement étoilé et ambassadeur de la région Centre-Val de Loire, Christophe Hay, qui succède ainsi à Pierre Gagnaire, Alain Senderens, Régis Marcon, Arnaud Lallement, Thierry Marx, Olivier Nasti ou encore Michel Troisgros. Un choix qui fait sens, Christophe Hay ayant un attachement particulier à la Beauce d’où il est originaire et œuvrant chaque jour à la valorisation des produits de sa région dans l’enceinte de son établissement Fleur de Loire à Blois. “Les vins ligériens sont aujourd’hui reconnus, tout comme l’expertise des vigneronnes et des vignerons qui les façonnent. C’est une première pour moi et on peut être fiers de ce qu’a créé cette belle famille Jallerat car c’est un événement sans équivalent dans la région. Georges est un homme exceptionnel qui a permis la fusion du monde des vignerons avec celui de la gastronomie, on lui doit beaucoup” confie le chef doublement étoilé.  

Olivier Poussier, meilleur sommelier du monde en 2000 et Christophe Hay

La soirée était placée sous le signe de la fête, avec pas moins de 170 convives issus du monde du vin et de la gastronomie qui ont fait tourner leurs serviettes et entonné l’hymne de La Paulée tout au long de la soirée. “La coutume au Grand Monarque c’est de dire “vous êtes tous les bienvenus”. L’amitié, la joie d’être ensemble, c’est ça La Paulée” a déclaré Georges Jallerat pour ouvrir les festivités. 

Vignerons, négociants, journalistes et amis étaient présents aux côtés de chefs de renom comme Alain Dutournier qui a reçu un prix spécial. 
Le chef Alain Dutournier et Nathalie Jallerat. 

La Paulée c’est évidemment le vin et la gastronomie mais c’est aussi l’art et la culture. Cette année, l’auteur et dessinateur Stéphane Heuet a réalisé l’illustration du menu, la peintre contemporaine Agathe Groleau a exposé ses œuvres dans l’enceinte du Grand Monarque et le sculpteur Michel Audiard a créé une sculpture sur mesure pour l’occasion (un tire-bouchon formé par l’empreinte de la main de Georges Jallerat). 

Au premier plan, Georges et Geneviève Jallerat. Au second plan, de droite à gauche les artistes Agathe Groleau, Michel Heuet et Michel Audiard. 
L’artiste Michel Audiard
Les équipes du Grand Monarque et des chefs Christophe Hay et Thomas Parnaud. Aux murs, les œuvres d’Agathe Groleau réalisées pour La Paulée. 
L’artiste Agathe Groleau et au premier plan, le sommelier Olivier Poussier. 

Dîner à quatre mains et accord vins et mets

Christophe Hay et Thomas Parnaud ont réalisé un menu à quatre mains mettant en valeur les produits de leur terroir. Les vins accompagnant le dîner ont été sélectionnés par Olivier Poussier, meilleur sommelier du monde en 2000, Nicolas Duclos, chef sommelier du Grand Monarque, ainsi que Bertrand et Gorges Jallerat . 

Préparation des quatre bouchées apéritives en cuisine par Christophe Hay et Thomas Parnaud.
  • Gaufré de consoude, gel aux herbes (Christophe Hay) accompagné d’un vin IGP du Val de Loire “Les Roses du Clos” 2022 de Xavier Frissant
  • L’huître creuse de Normandie de l’ami Stéphane, poivre de Timut (Thomas Parnaud) accompagné d’un vin IGP du Val de Loire “Céleste” 2020 de Pauline Lair
  • Tartelette de tarama de brochet de Loire, voile de pomelos (Christophe Hay) accompagné d’un Vin de France “Argos” 2018 de Guillaume Sorbe
  • Le pâté de Chartres en l’honneur de Georges Jallerat (Thomas Parnaud) accompagné d’un Côte Roannaise “Diogène” 2020 de Romain Paire

Les bouchées apéritives et les quatre premiers vins ont été servis dans le hall d’entrée et à l’extérieur du Grand Monarque.

S’en est suivi le dîner, ponctué de prises de paroles des principaux acteurs de La Paulée. 

Le menu, illustré par l’artiste Stéphane Heuet
Bertrand Jallerat
Geneviève et Nathalie Jallerat 

Un quatre mains brillamment réalisé où la philosophie commune aux deux chefs de valoriser les agriculteurs et les producteurs de leurs terroirs s’est ressentie tout au long du repas.  

Caviar de Sologne, esturgeon cuit au bouillon, pomme Pompadour, oseille (Christophe Hay) servi avec un Muscadet Sèvre et Maine “Contre-Courant” 2021 de François Ménard. 
La Saint-Jacques de Grandcamp-Maisy, betteraves Crapaudine de Beauce fermentées à la vanille de Martinique, jus de barbes au Chenin et Lapsang-souchong (Thomas Parnaud) servi avec un Sancerre rouge “Les Filles” 2019 de Stéphanie et Jean-Philippe Agisson.
Bœuf wagyu de l’élevage personnel du chef pressé, cuit et mariné accompagné de chou braisé (Christophe Hay) servi avec un Chinon “Coteau de Noiré” 2018 du Domaine Alliet. 
 
Fromage de chèvre de la ferme de Bréviande, mousse légère, copeaux de chèvre affiné, poire tapée, fleurs et herbes sauvages du jardin-potager de Fleur de Loire (Christophe Hay) servi avec un Savennières “Clos de la Hutte” 2020 de Thibaud Boudignon. 
La Pomme reine des reinettes, miel de sarrasin de Beauce et vanille bleue de la Réunion (Thomas Parnaud) servi avec un Cormé 2017 d’Éric Bordelet dans le Maine

Les 80 ans de Georges Jallerat ont également été célébrés en cœur à la fin du dîner, l’occasion pour le fondateur de rendre hommage à Jacques Puisais avec qui il créa la première Paulée des Vins de Loire en 1983. 

La soirée s’est poursuivie dans la cave du Grand Monarque qui n’abrite pas moins de 30 000 bouteilles et 3000 références dont 1300 en Loire. “Pendant le premier confinement on s’est installé au Grand Monarque en famille et tous les soirs on descendait à la cave et nos enfants choisissaient une bouteille à déguster à l’aveugle. Si on est venus habiter l’hôtel c’est parce qu’on voulait protéger ce trésor vivant.” raconte amusé Bertrand Jallerat. Une histoire de famille qui n’est pas près de s’arrêter…

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