César Troisgros et Hugo Roellinger – des Fils de… – qui se sont fait un prénom

12 novembre 2017  0  Chefs & Actualités F&S LIVE
 

signature-food-and-sens Ce jour François-Régis Gaudry recevait sur le plateau de  » On va déguster  » les jeunes chefs César Troisgros et Hugo Roellinger, qui ont bien l’intention de ne pas rester les fils de Grands Chefs, mais bien de se faire un prénom.

Hugo voulait être marin, officier de marine marchande même, mais à 24 ans il a tout plaqué pour prolonger ce qu’avaient initié ses parents. 

César a rejeté toute son adolescence l’idée d’être cuisinier, il en avait ras-le-bol d’entendre qu’il serait chef, mais lui aussi au final a voulu continuer ce que ses parents ont créé.

Tous les deux n’aiment pas le titre de chef, c’est avant tout une envie de liberté qu’ils ont, ils veulent être libres comme d’ailleurs le sont leurs pères.

 » Nous sommes modernes parce qu’il a sans arrêt l’envie de ne pas reprendre ce qui a été déjà fait ou alors si c’est repris c’est modifié, ce n’est jamais tout à fait la même chose  » indique Michel Troigros.

 » j’ai travaillé des années tout seul, et puis maintenant on est deux, d’abord on est moins seul, et puis c’est super, il y a des choses nouvelles qui arrivent sur mon bureau il y a toutes les envies et les idées de Hugo qui arrivent, … c’est presque à moi d’articuler ses idées «  indique Olivier Roellinger.

À écouter en cliquant ci-dessous :

Cuisine et Descendances – On va déguster 

César Troisgros

Fils aîné de Michel et Marie-Pierre.  Il se forme à l’Institut Paul Bocuse à Écully de 2004 à 2007 avant de poursuivre son apprentissage culinaire dans les grandes maisons telles que Michel Rostang à Paris,  les frères Roca à Gérone en Espagne,  Thomas Keller en Californie au French Laundry dans la Napa Valley  et quelques mois chez son oncle Claude Troisgros à Rio de Janeiro.

Il reste à Roanne pour travailler aux côtés de son père et s’investit dans les projets familiaux, notamment dans le déménagement à Ouches. Sa compagne Fanny Pralus, travaille dans l’entreprise familiale aux côtés de Marie-Pierre. 

Soucieux d’écologie et de biodiversité, le jeune homme cite parmi ses sources d’influence le film documentaire « Demain » et le paysan-philosophe Pierre Rabhi.  

En 2017, il s’engage avec Vivre bio en Roannais dans la sauvegarde d’une variété disparue, « la fève d’Auvergne ».

 

Hugo Roellinger

Hugo a grandi dans les Maisons de Bricourt entre les cuisines, les marchés et les voyages auprès des producteurs d’épices du monde entier.  

Diplomé Officier de la Marine Marchande à l’école du Havre, il navigue entre la Mer du Nord et l’Afrique, en 2011 il décide de devenir cuisinier et préfère un jour commander les Maisons de Bricourt plutôt qu’un porte conteneur.  

C.A.P à l’Ecole FERRANDI en 2012 – Trois années d’apprentissage entre Michel Bras, Michel Troisgros, Pierre Gagnaire, Michel Guérard et une expérience outre-Atlantique.  Rejoint l’équipage des Maisons de Bricourt en 2015.  Orchestre aujourd’hui avec le Chef en place les cuisines du Château Richeux et l’équipage des Maisons.  Hugo a joué un rôle majeur pour mener à bien le projet de la Ferme du Vent, des Kled, de la carte « au goût du vent » des bains celtiques et la ligne des produits de soins « Bains celtiques-Roellinger »  Au-delà de la connaissance des épices, il se passionne pour la saveur des algues de Bretagne.  

 © Maisons de Bricourt © Marie-Pierre Morel
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