Tiramisu World Cup 2019 – Fabio Peyla et Sara Arrigoni sont les nouveaux champions du monde de Tiramisu
Tiramisu World Cup 2019 : Fabio Peyla et Sara Arrigoni sont les nouveaux champions du monde de Tiramisu
14 400 boudoirs, 700 kilos de sucre, 160 kilos de mascarpone, 11 000 œufs, 30 kilos de café, 50 kilos de cacao, 2 gagnants et des milliers de personnes rassemblées dans la splendide ville de Trévise pour assister à la compétition la plus gourmande de l’année, voici les chiffres de la Tiramisu World Cup 2019, la coupe du monde de Tiramisu, qui s’est terminée hier dans la ville où ce gâteau si aimé est né.
Après les sélections estivales à Bibbione, les sélections de Frioul-Vénétie Julienne à Passariano et la sélection européenne à Bruxelles, la Grande finale de Trévise a vu des centaines de chefs amateurs provenant de Chine, Australie, Uruguay, Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas, Suisse, Italie et Autriche, se battre à coups de mascarpone et boudoirs pour remporter le titre de champion du monde de tiramisu dans deux catégories : recette originale et recette créative.
Encore une fois, comme pour les deux éditions précédentes, ce sont les Italiens qui ont dominé le match. Fabio Peyla, 40 ans, responsable marketing à Uggiate Trevano (Côme), est le nouveau champion du monde pour la recette originale, tandis que Sara Arrigoni, enseignante de Paladina (Bergame) âgée de 27 ans, est la nouvelle championne du monde de tiramisu créatif avec sa recette au mojito.
Tous les deux ont su séduire le jury populaire, ainsi que le jury technique présidé par le chef Roberto Lestani, président de la Fédération internationale de Pâtisserie, Glaces et Chocolat, et se rendront au Brésil, invités par l’ambassade d’Italie à Curitiba, pour la Semaine de la cuisine italienne dans le monde. Ils montreront aux Brésiliens comment préparer le meilleur tiramisu au monde. D’ailleurs, même s’ils ne sont pas des professionnels, Fabio et Sara ont été jugés selon des critères très stricts d’exécution technique, propreté, présentation esthétique, intensité gustative et équilibre du plat et ils ont dû faire face à des candidats très aguerris qui ont proposé des présentations et des recettes assez surprenantes, comme celle à base de fromage Piave Dop et framboises ou encore celle aux poires et au poivre du Sichuan.
Mais ce n’est pas tout. Cette année, la Coupe du monde de tiramisu, a voulu aussi se positionner en porte-parole de messages au caractère social très forts. Rien n’a été laissé au hasard. En commençant par le thème principal de la compétition, le « spritz time », un symbole d’identité très important pour Trévise et la Vénétie qui, depuis l’été dernier, ont été reconnues par l’UNESCO pour l’héritage de leurs collines du Prosecco. Deuxième cause défendue, le gaspillage alimentaire, souligné à travers l’obligation pour les candidats de réutiliser les restes pour proposer des dégustations au public. Sans oublier l’importance de la nature, soulignée par l’installation qui a accueilli le concours – le palais du tiramisu, inspiré des cafés du 19ème siècle – avec des cacaoyers et des caféiers et utilisation des restes de bois récupérés à la suite de la terrible inondation de Belluno de l’année dernière pour fabriquer les sièges.
« On est très fiers de cette édition, qui a dépassé toutes nos meilleures attentes », a déclaré Francesco Redi, créateur et organisateur de la Coupe du monde Tiramisu. « Mes remerciements vont aux participants, aux supporters, aux sponsors et au président de la région de Vénétie, Luca Zaia, pour la sensibilité qu’il nous a manifestée en croyant immédiatement en notre projet; merci aussi à Trévise et à son administration municipale de nous avoir donné l’occasion d’accueillir la compétition sur la merveilleuse Piazza dei Signori. Désormais on a déjà ouvert les inscriptions pour la prochaine édition et on ne peut qu’espérer que ça prenne encore beaucoup plus d’ampleur et que cela devienne l’un des évènements gastronomiques les plus importants au monde. »