Omnivore Paris 2018 – Jour 2 – Alexandre Gauthier, Michel Troisgros, William Ledeuil… Tous en scène !

06 mars 2018  0  Chefs & Actualités MADE BY F&S
 

signature-food-and-sensOmnivore jour 2. Maison de la Mutualité rénovée par Jean-Michel Wilmotte pour le compte de GL Event propriétaire du lieux et nouveau partenaire du OWT, recyclée en palais de l’événementiel, dans le respect de sa vocation de temple du partage culturel.

F&S est là pour la grand-messe de la cuisine, jeune ou pas, en perpétuelle évolution révolution. Allons-nous vivre des moments furieusement intenses de passion, authenticité et amour. Émotion et défi ? 

Luc Dubanchet

Les cènes sur les scènes sucré, salé, artisan s’animent en même temps selon le mot d’ordre préféré d’Anne-Sophie Pic « Élevez-vous pour élever la cuisine » emprunté pour être l’affiche d’Omnivore Paris 2018. « Élevez-vous pour élever la cuisine »… Plus que jamais Omnivore fait de son festival international un lieu d’échange, de réflexion, de partage de culture(s). Plus que jamais, Omnivore Paris invite à réfléchir, penser et révolutionner la cuisine.

130 invités, 6 scènes, des rencontres et des selfies par milliers, des échanges et des partages, des retrouvailles et des confidences, des découvertes et des coups de coeur c’est tout cela qui se jouent dans les allées, sur les scènes, dans le village, dans les travées de la Maison de la Mutualité qui pendant trois jours  voient défiler des inconnus, des VIP, des élèves d’école de cuisine rêvant d’être un artiste et un jour passer sur scène, des grands chefs rompus à ce genre d’exercice – 

Le Chef William Ledeuil


Le chef Sylvestre Wahid


Le chef Jean-François Piège


Le chef Denny Imbroisi

Jean-François Piège, Michel Troisgros, Alexandre Gauthier, Rodolfo Guzman (Chili) -des pâtissiers, des barmen, tous parlant le même langage de la cuisine même avec des accents différents, tous se comprennent, se reconnaissent et partagent leur univers, leur culture, leurs rêves et leurs inspirations. Nous avons goûté, découvert, beaucoup, avec curiosité et bonheur, le caviar Sturia made in France, le caviar d’Aquitaine, les pâtes italiennes Garofalo,  les confitures sublimes de goût et de beauté d’Anatra, les jambons Bellota-Bellota, le basaltique Baume de Bouteville, les huiles d’olive Alexis Muñoz, bu les eaux Badoit et les cafés Lavazza, vu les barbecues Big Green Egg et les ustensiles de cuisson Mauviel 1830, rencontré les inventeurs de la nouvelle solution de réservation pour les restaurants, Guestonline… tous partenaires et fournisseurs du festival… dans une ambiance bonne enfant. Nous avons trainé entre les étages de ce bâtiment mutualiste, populaire. C’est la possibilité de croiser dans les nombreux salons, corners, les nombreux professionnels, chefs naissants, chefs reconnus, partenaires, visiteurs, curieux d’ici et de là. Du monde, beaucoup de monde, des jeunes et des moins jeunes venus des quatre coins du monde se croisent dans un ballet incessant au gré des ascenseurs, des escaliers et des présentations.

Le chef William Ledeuil sur scène

Le chef Alexandre Gauthier 

Le chef Michel Troisgros

Derniere scène du jour, dernier show du lundi. Sur scène, les assistants s’affairent fébrilement. Réglage des lumières et des feux de cuisson. Les blouses blanches virevoltent. La salle est pleine. Le show peut commencer. C’est l’histoire d’un père et de son fils et d’un grand-père auquel tout le monde pense même s’il n’est pas cité. On ne peut dissocier Michel et son fils de Pierre Troisgros, le patriarche. Ils montent sur scène intimidés par la taille gigantesque de la cuisine sur laquelle ils vont se produire. Ils sont venus de Ouches pour cuisiner leurs émotions et  conter leur parcours. Ils ont quitté l’ancienne maison de la ville pour une bucolique adresse en campagne roannaise, avec jardin et potager. Dix kilomètres parcourus comme une aventure. En campagne voilà les Troisgros et leurs équipes métamorphosés, habités d’une légèreté nouvelle qui les porte dans leur quotidien. Michel concède qu’il n’y a pas eu rupture avec le passé, ils vivent tous le prolongement du passé. Une jolie ambiance règne dans la maison, tous s’accompagnent et se portent avec légèreté et Marie-Pierre, le femme de Michel, porte tout le monde! Michel parle d’évolution sans révolution! On devine avec ses mots set ses émotions qu’il est bien dans cette nouvelle maison, il déborde d’envies comme toute la brigade et les clients curieux du changement. Mais rien n’a changé, les menus sont les mêmes, c’est sûrement un état de grâce et d’harmonie, une osmose totale entre les âmes et le lieu qui laissent penser que changement il y a. Michel Troigros parle de ses émotions, ses hésitations, des essais réussis, des loupés, il confie ses réflexions sans timidité ni censure.

Le chef Michel Troisgros

Au menu de la Mastercclass : de la simplicité, de la pureté, une cuisine épurée sans chichis, peu d’ingrédients, quelques escargots, des navets et des champignons, un condiment aux agrumes sous une feuille de chou grillée, caramélisée, croustillante  ! La feuille de chou se pavane, est là en majesté. Simple et somptueuse ! Whaou! Le dessert a récolté une sincère ovation du public. Signé Michel Troisgros. Une habile superposition de feuilles de fruits séchées, un travail époustouflant des textures et des saveurs. Moment magique quand Michel a appuyé avec une tendresse infinie la d’un couteau sur le mille-feuille. Un papillon a déployé ses ailes prêt à prendre son envol. Symbole de l’actualité de la Maison Troisgros. Instant de pure poésie.

Les soir nous avons partagé la longue table installée théâtralement sur la grande scène de l’amphithéâtre. Pop Up d’exception, trois Japonais de Paris — Katsuaki Okiyama (Abri), Taku Sekine (Dersou) et Atsushi Tanaka (AT) — se sont emparés  des fourneaux pour un dîner d’anthologie. 

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