Dante – Cuisine vivante et de produits !
Dante – Cuisine vivante et de produits ! – Rebecca Beaufour
La rue de Paradis n’a pas fini de régaler les gourmets ! Après Chocho de Thomas Chisholm ou Sapid d’Alain Ducasse, place à Dante, le premier restaurant de la cheffe Rebecca Beaufour.
Niché au n°14 de la rue de Paradis, Dante, en référence à la Divine Comédie, mise sur une cuisine de produits et de partage ! Si Rebecca Beaufour se prédestinait à l’économie, c’est finalement la voie de la cuisine qui s’ouvre à elle. Sa première expérience ? Les cuisines d’Alain Passard à l’Arpège, alors qu’elle n’a jamais touché un couteau de sa vie. De La Table de l’Espadon au Grand Véfour en passant par les cuisines du Sénat ou celles d’A. Noste, aux côtés de Julien Duboué : cette diplômée de l’école Ferrandi Paris a fait ses armes au sein d’établissements aussi bien traditionnels et renommés que plus bistronomiques. Rigueur, exigence et maîtrise des techniques résultent de ces expériences et se retrouvent indéniablement dans sa cuisine, mais sans prendre le pas sur sa volonté de proposer une gastronomie décomplexée.
Chez Dante, cette jeune cheffe pétillante de 27 ans, au sourire commutatif, a à cœur de proposer sa vision de la cuisine : faire bien et bon au gré d’assiettes simples, qu’elle axe sur le « produit brut ». Rebecca travaille alors ce dernier dans son ensemble sans le surcharger d’autres goûts ou saveurs qui viendrait le dénaturer. L’idée n’est pas de mettre les produits en concurrence les uns avec les autres mais de faire en sorte que les assiettes soient lisibles, compréhensibles et harmonieuses. Le cèpe ; le foie gras ; le ris de veau ; le coco de Paimpol. « Je travaille vraiment le produit dans l’optique de le sublimer », explique-t-elle.
« Le soir, c’est petites assiettes à partager et ma carte n’a pas vraiment de sens. Elle est plutôt le reflet de ce que j’aime cuisiner et manger ». Huîtres Daiquiri ; Leche de tigre ;
« Ravioles gambas et homard » (au parfait équilibre entre la pâte et garniture et sublimées par une sauce dont Rebecca a le secret) ; bao au porc confit ;
« cèpes rôtis, pesto estragon » (aux délicieuses saveurs automnales) ; ou (rare à dénicher sur une carte et parfaitement maitrisé) foie gras poêlé, shizo, cassis : pour composer leur repas, les hôtes se laissent guider par leurs envies.
Du côté des desserts, ici point de dessert de cuisinier à l’assiette mais des notes sucrées gourmandes et régressives, à l’instar de cette pavlova aux fruits exotiques ou de cette brioche fourrée à la chantilly, communément appelée maritozzo. En résulte un dîner quelque peu décousu mais riche en assiettes tapageuses et voyageuses, pleines de saveurs ! Et pour accompagner le tout, des quilles natures et plus traditionnelles composent la carte des vins, sélectionnés avec soin.
La formule déjeuner, quant à elle, se veut beaucoup plus classique. Au menu, une entrée, deux plats et un dessert, qui changent toutes les semaines. Ce midi-là, œufs mimosa en entrée.
Puis, « filet mignon de porc et légumes confits » (en guise de plat efficace et gourmand) ; avant de terminer par une (très régressive et aérienne) « mousse au chocolat et éclats de noisettes ».
Dante a pris ses quartiers dans l’ancien restaurant du groupe Hôtel Amour. De l’extérieur, la façade, avec ses grandes baies vitrées en acier corten, attise la curiosité et invite à entrer. Décoration design, aux tons chauds (tables de bois blond, mobilier brut et en bois) ; cuisine entièrement ouverte ; ambiance lumineuse, chaleureuse et accueillante. Rebecca s’est entourée d’un jeune cabinet d’architecte et d’un conseiller en design (Gilbert Kann) pour repenser et concevoir ce lieu propice tant aux tablées de copains qu’à un dîner plus intimiste en tête à tête.
Dante – 14 rue de Paradis, 75010 Paris
mardi au samedi de 12h30 à 14h00 & de 19h30 à 21h45 E/P ou P/D 23€ ; E/P/D 28€
soir à la carte 9-59€
https://www.danterestaurant.info
Ben tiens la petite assiette à partager
Raviole gambas et homard 18,00€
Bao porc confit 12,00€
Cèpes rôtis, pesto estragon 19,00€
Foie gras poêlé, shizo, cassis 19,00€
Ris de veau au sautoir, courge, caramel Granny Smith piment d’Espelette 22,00€
Homard à la flamme, jus de presse crêmé 59,00€
Demi Homard à la flamme, jus de presse crêmé 30,00€
Sur les visuels, l’assiette est effectivement petite, pas les prix
Franchement nous ne trouvons que ce n’est pas cher du tout …
Même c’est plutôt d’un très bon rapport/qualité/prix
Les « petites assiettes à partager » c’est vraiment l’eldorado du restaurateur.
Même prix que les assiettes normales ou quasiment et on va te pousser à en prendre plusieurs.
Ça m’horripile