Le dimanche pour Guy savoy ? … c’est  » moins y a de monde, mieux je me porte « 

04 novembre 2017  0  Chefs & Actualités
 

signature-food-and-sens Le dimanche pour le chef Guy Savoy ? … c’est du calme, de la nature, de l’évasion …

C’est sur le journal Les Échos Week-End que le chef explique ses moments qu’il privilégie pour ses week-end, comme se rendre à Sète au bord de la Méditerranée, ville du sud où il a une maison.

 

À 64 ans, le chef triplement étoilé, dont la table à la Monnaie de Paris a été élue « meilleur restaurant au monde » par la Liste 2017, est plus que jamais sur la brèche. Il vient de revisiter les cartes des « Mama Shelter ».

Qu’aimez-vous faire le dimanche ?

M’installer sur le roof top du Mama Shelter ! Non, je plaisante ! Mon dimanche rêvé c’est forcément l’évasion, me lever tôt pour aller en bord de mer, à la montagne. Je cherche toujours des lieux hors du temps, hors des sentiers battus. Je ne suis pas solitaire, mais moins il y a de monde, mieux je me porte. L’inverse de mon restaurant !

Un rituel ?

Non, pour un cuisinier je n’ai pas de… toc ! Mais une exigence : que le dimanche soit riche. Je ne supporterais pas de le passer affalé devant la télé. Sans être un hyperactif, je ne dors que 4 à 5 heures par nuit. Ce n’est ni une complainte ni une maladie, je le vis comme une chance. Bouger, marcher, découvrir, aller au spectacle avec des copains ou voir les leurs, c’est ce que j’aime…

Votre destination préférée, pour un break ?

Je prends le TGV une douzaine de fois par an pour Sète. En quelques heures, vous vous retrouvez sur les quais du canal, près de la criée où arrivent les chalutiers, ou à la Pointe Courte, un véritable village de pêcheurs presque hors du temps en pleine ville. Parfois, je profite aussi des transats mis à disposition à l’entrée du musée Paul-Valéry, sur le mont Saint-Clair, à deux pas de la maison de Pierre Soulages.

Un restaurant, dans les parages ?

Assurément, le St Barth’ des Tarbouriech, ostréiculteurs sur l’étang de Thau, à Marseillan, pour les moules et les huîtres, notamment leurs fameuses huîtres roses. Et le lieu est insensé, de l’extrait d’authentique.

Et la montagne ?

J’ai un petit chalet d’alpage dans les Alpes vaudoises, où je me rends quand je peux. La vue, les senteurs, sont inspirantes. Et marcher est une passion. L’été dernier, avec quelques amis, nous avons randonné neuf jours autour des monts d’Aubrac. Une immersion totale. Aux landes désertiques succèdent les forêts, les petits lacs… La France est exceptionnelle, pour cela. Vous changez très vite de paysages, même au rythme de la marche.

Vous marchez aussi, dans Paris ?

Oui, j’aime y prendre un taxi, un bus, le métro sans objectif puis marcher au hasard. Je flâne, je découvre. Récemment, je suis allé pour la première fois au marché bio du boulevard Raspail. Le temps était splendide, je me suis posé à la terrasse d’un petit restaurant, le Tourne-Bouchon, le couscous avait vraiment de la gueule, j’ai passé un moment formidable. La gastronomie, c’est ça. La vivre sans y penser, devant un couscous, ou attablé avec des amis. Qu’elle soit simple ou sophistiquée.

Vos dernières sensations gustatives, à Paris ?

Le Comptoir Canailles et sa cuisine de marché, rue Rodier, dans le IXe arrondissement, et La Maison nordique, à deux pas de la place des Ternes, pour y déguster les produits nordiques et les pâtisseries de Gilles Marchal. Dommage que ce ne soit pas ouvert en soirée…

De bons souvenirs de vos dimanches d’enfant ?

Oui, je me réveillais avec envie, il n’y avait pas d’école ! À Bourgoin-Jallieu, ma mère tenait un restaurant champêtre. L’été, c’était très animé, très boulot. Tout le monde mettait la main à la pâte. J’étais déjà fasciné par la magie de la transformation. Ce n’était pas un problème, la preuve, j’en ai fait mon métier ! L’hiver était plus cool, comme une autre respiration.

Les Echos

 

 

Le chocolat miel, en légèreté sous la Monnaie de Paris : fines pièces de monnaie en chocolat déposées sur une mousse légère chocolat noir 70%, un coulis au miel de Paris et un biscuit cacao fleur de sel. * Chocolate & Honey: Monnaie de Paris: fine chocolate ‘coins’ on a delicate dark chocolate (70%) mousse; coulis of Parisian honey; sea salt/ cacao biscuit. * Restaurant Guy Savoy, Monnaie de Paris – Réservation : + 33 1 43 80 40 61 et https://www.guysavoy.com ©Laurence Mouton * #restaurantguysavoy #restaurant #guysavoy #paris #Monnaiedeparis #instagood #instafood #foodpic #foodlover #foodie #foodstagram #foodstyle #foodoftheday #foodgram #food #foodpics #finedining #gastronomy #happiness #gastronhappy #gastronomie #joie #pastry #patisserie @matthieucarlin

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