LE LIEU : après huit éditions à la Maison de la Mutualité, Omnivore Paris s’installe au Parc Floral de Paris, à deux pas du Château de Vincennes. Histoire et air frais assurés. Nature et naturalité vont se mêler en ce jardin botanique pour agiter les sens et les idées des omnivoriens qui vont découvrir et redécouvrir cet espace vert chargé d’histoire et de petite histoire, au coeur du Bois de Vincennes qui en dix siècles a vu passer des rois, des reines des courtisans, des visiteurs, des épiciers et des fous de nature, sur ses 35 hectares de jardin et collections de plantes.
LES DATES : Omnivore Paris agitera le monde de la cuisine en septembre, du 12 au 15, « parce que cette période de fin d’hiver était crispante pour les chefs, avec peu de produits sur lesquels exprimer leur créativité », explique Romain Raimbault, le nouveau directeur d’Omnivore. Omnivore se positionne en événement majeur de la rentrée. 3 jours à mi-chemin entre grand cours de cuisine sur scène géante et cabinet de curiosités avec des chefs et des produits en 3D filmés en direct, jouant avec un public délirant et enthousiaste.
LE DIRECTEUR : Luc Dubanchet, son fondateur, est passé chez GL events (propriétaire d’Omnivore depuis 2013). Le voilà Directeur des marques de la division food de GL events. Avec émotion et confiance, il a passé la main à Romain Raimbault. Un homme qui connait bien les rouages d’Omnivore puisqu’il s’est occupé, ces quatre dernières années du développement de la marque.
« C’est formidable de transmettre ce festival à un moment où justement tout change », explique Luc Dubanchet. « Omnivore doit rester défricheur, excitant, disruptif. Tout se combine en 2020 ! »
Le point avec Romain Raimbault, successeur naturel du fondateur Luc Dubanchet. Interview dénichée sur le site d’Omnivore.
Romain, vous succédez à Luc Dubanchet aux commandes du festival Omnivore après quatre ans à ses côtés, quel est votre message ?
«Toujours rebelle» est le message que Luc Dubanchet, désormais directeur des marques de la division Food de GL events (propriétaire d’Omnivore depuis 2013), et moi souhaitions adresser aux festivaliers et à la communauté qui nous suit depuis Le Havre. Communauté que je souhaite élargir, notamment avec la nouvelle formule que nous proposons pour 2020.
Vous nous en dites davantage ?
Le décor change, nous passons d’un lieu très formel, la Mutualité, au Parc Floral de Paris où nous avons éprouvé avec succès une nouvelle formule du Mondial de la Bière cet été. Nous changeons de dates également : le festival se tiendra désormais en septembre, du 12 au 15 en 2020. Parce qu’on a l’ambition de faire d’Omnivore le festival culinaire de la rentrée ! Et enfin, le format change. Omnivore IN, qui s’adresse toujours en priorité aux professionnels de la cuisine et de la restauration les 13,14 et 15 septembre ; et Omnivore OFF, qui témoignera de notre volonté d’ouvrir le festival au grand public le week-end (12 et 13 septembre). Une scène outdoor, sur l’esplanade du Parc Floral, la scène Artisan et un village de producteurs viennent enrichir l’offre, et permettre aux foodies de rencontrer les grands noms de la scène culinaire. Notamment au moyen de deux food courts associés à des chefs de renom, de la musique et d’une Omnivore Night qui promet.
Opérerez-vous des changements de fond ?
Je ne veux pas de rupture, je réaffirme l’ADN turbulent d’Omnivore, qui bouscule et interroge les codes de la cuisine d’aujourd’hui et réfléchit à celle de demain. Je poursuis l’œuvre et continuerai à appréhender la cuisine comme Omnivore le fait depuis sa création : en défricheur, curieux de l’évolution de la cuisine dans notre monde en pleine mutation. Nous continuerons donc à suivre de près ceux qui ont fait l’histoire d’Omnivore et de mettre en valeur ceux en qui nous nous reconnaissons, et ceux que nous découvrons. Et restons attentifs à tous les développements connexes de la restauration. Avec mon équipe, je me réjouis de proposer la plus grande programmation jamais imaginée pour l’occasion.
Et si vs vs attachiez à mettre en avant les cheffes, les femmes… Vs avez la trouille devant ce qui se passe dans le milieu. Et vs vs estimez disruptif, décalé ?! Conformisme désespérant plutôt. De l’entre soi masculin, satisfait de soi et de son petit monde… Allez, hop hop hop, les mecs, au boulot, vraiment, hors de vos egos satisfaits. N’avez-vs pas une mère, une femme et une fille pour certains. Ne leur souhaitez-vous comme destin slt d’être agressée en cuisine, pas financée par les banques pour ouvrir un établissement, d’être dégoûtée du métier ??? Allez, un peu d’honneur et de dignité, ça vous changera de la lâcheté et de la trouille ! Merci, bisou, merci