Île-de-France, les restaurateurs et hôteliers ne voient pas une reprise avant le mois de septembre
Alors même si le gouvernement français n’envisage par une reprise de l’activité de la restauration avant la fin du mois de juin, (date à laquelle 30 Millions de français devraient être vaccinés), la restauration et l’hôtellerie dans la région Île-de-France ne voient pas le bout du tunnel, environ 30% d’entre-eux ne pourront pas passer le cap et vont se trouver dans la spirale infernale de la faillite. D’autant que pour toute la région, les mois de juillet et août sont image d’une activité au ralenti, et que les touristes étrangers ne reviendront en métropole seulement quand la France aura acquis la réputation d’une destination sûre concernant la diffusion de l’épidémie.
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« La situation économique est catastrophique », a alerté lundi 29 mars sur franceinfo Jean-Marc Banquet d’Orx, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) en Île-de-France, alors que la crise sanitaire a privé la région de 15,5 milliards d’euros de recettes en 2020, selon des chiffres du Comité régional du tourisme (CRT).
« La situation est dramatique », a expliqué le président de l’Umih en Île-de-France. « C’est une chute terrible à laquelle nous assistons en matière d’occupation. « En Île-de-France, nous avions encore un taux d’occupation de 14% en janvier dernier, quand l’année précédente, on avait plus de 80%.« Jean-Marc Banquet d’Orx, président de l’Umih en Île-de-France
« C’est une situation dramatique, avec des prix moyens qui ont baissé », a ajouté Jean-Marc Banquet d’Orx. « En 2019, le prix moyen d’une chambre était de 153 euros. En janvier 2020, il est tombé à 120 euros », a-t-il détaillé, « alors qu’il y a des gros loyers à payer à Paris. »
Le président de l’Umih Île-de-France a également expliqué que « les aides que nous avons reçues ont juste permis de passer le cap et elles ne pourront pas être réglées aussi vite que le souhaiterait au gouvernement », avant de demander « qu’on puisse rembourser dans un délai beaucoup plus long parce qu’on sait que nous ne pourrons pas, dans un délai bref, retrouver les mêmes volumes avant 2024 et les Jeux olympiques. »