Nicolas jardin

Passion – De cuisinier gastronomique, il est devenu banquier, puis jardinier bio.

22 août 2018  0  F&S LIVE
 

signature-food-and-sens Un article intéressant transmis par un internaute, un jeune passionné qui n’a pas hésité à essayer plusieurs métiers avant de trouver son chemin vers la culture de légumes bio. Un article du magazine en ligne Actu.fr à lire ci-dessous où en cliquant sur le Link.

ex banquier jardinier

À Neuvillalais (Sarthe), Nicolas Jardin le bien nommé a débuté son activité en maraîchage Bio début juillet. L’aboutissement d’une démarche qui a mis un peu de temps à mûrir.

Quand on a pour prénom Nicolas et pour patronyme Jardin, on est un prédestiné à cultiver le sien comme dit le philosophe. Nicolas Jardin, de Conlie (Sarthe) qui fait pousser ses légumes depuis l’âge de 10 ans a effet véritablement débuté son activité de maraîchage Bio le vendredi 6 juillet dernier en vendant au centre-bourg de la commune ses melons, tomates, courgettes, pommes de terre nouvelles, poivrons et autres herbes aromatiques. Avec succès. « J’ai eu 34 clients. C’est inespéré », se réjouit-il.

nicolas jardin jardinier bio

Je ne regrette pas mon choix « Du Bio et rien d’autres »

Pourtant, cette aventure est l’aboutissement d’un parcours pas vraiment linéaire. Jugez plutôt.  » J’ai fait un BTS Compta Gestion en Agri à Rouillon. Puis j’ai travaillé dans une ferme industrielle ? tout ce que je n’aime pas -. Et j’ai arrêté. Je pensais déjà à œuvrer autrement. J’ai été 2 ans en cuisine dans un restaurant gastronomique. Ensuite, j’ai passé une Licence Banque. Et j’ai travaillé comme conseiller financier dans une banque pendant cinq ans. En mai 2017, en jouant au foot à Cures, je me suis cassé le pied. J’ai ainsi eu le temps de réfléchir au sens que je voulais donner à la suite de ma carrière professionnelle. « 

Nicolas se souvient alors que dès l’âge de 10 ans il faisait pousser ses légumes sur 2000 mètres carré. «  Je me suis dit que j’allais me lancer. Ce serait du Bio et rien d’autres. Je veux faire de la qualité. Je ne regrette pas mon choix « , lance-t-il avec conviction.

Depuis le 1er janvier dernier, il a fait le grand saut sous l’égide d’une Coopérative d’installation en Agriculture paysanne (CIAP) et commence par travailler avec le restaurant L’Auberge de Bagatelle au Mans puis propose, depuis début juillet donc, ses récoltes cueillies le jour même.  » Je vends mes produits sous le numéro de Siret de CIAP. Mon activité avec mon nom débutera officiellement le 1er janvier 2019. J’aurai eu le temps de me roder. « 

Continuer à se former – En attendant, notre homme continue de se former en même temps qu’il cultive ses petits « protégés » sur deux parcelles de 3000 et 2000 mètres carré dont 250 sous serre. « Je vais une semaine sur deux, deux jours par semaine à Fillé-sur-Sarthe suivre les conseils d’Alain Passard (trois macarons au Guide Michelin Ndlr) et une semaine sur deux, deux jours par semaine à Souvigné-sous-Ballon chez un maraîcher qui me fait partager son expérience. »

En 2019 il change de dimension – À partir de l’an prochain, Nicolas Jardin changera de dimension.  » Je produirai sur 8 000 mètres dont 750 mètres carré sous serre pour fournir en légume l’hiver.  » À terme, il compte bien transformer une partie de sa maison achetée il y a peu en magasin.  » Ce sera plus confortable autant pour moi que pour mes clients. C’est bien d’être à l’abri surtout en hiver. « 

 « Au-delà de mes espérances » – Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles  » au-delà même de mes espérances « , avoue-t-il simplement.

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