Galère pour les participants au « Dîner en Blanc » cette semaine à Paris
C’était un peu galère ce jeudi soir pour le fameux et annuel Dîner en Blanc : les grilles du Jardin des Tuileries étaient bouclées, il a fallu improviser au dernier moment, et trouver d’autres sites parisiens pour se poser… Pour la première fois de son histoire, des milliers de personnes n’ont pas pu se regrouper dans un seul et même endroit.
C’est une tradition parisienne et maintenant mondiale. Mais ce jeudi soir, elle ne s’est pas déroulée comme prévu. Le dîner en blanc n’a pas pu se tenir aux Tuileries comme l’avait souhaité les organisateurs. Et les convives ont dû se séparer indique le journal Le Parisien
Une marée blanche a traversé Paris ce jeudi soir. Mais elle n’a pas trouvé son point de chute initialement prévu. L’organisation du traditionnel Dîner en blanc - une manifestation qui réunit chaque année des milliers de Parisiens et de touristes improvisant un dîner géant dans un lieu tenu secret jusqu’au dernier moment – a pour la première fois… fait chou blanc.
Tout a commencé sur la rive gauche, où des milliers de convives habillés de blanc ont convergé en début de soirée, sans connaître le lieu où ils pourraient poser tables, chaises et paniers gourmands pour la soirée.
Les grilles fermées – Après avoir ouvert le champagne rue des Saints-Pères ou rue de Lille (VIIe), au signal envoyé par SMS aux différents chefs de groupes, peu après 20 h 30, tout le monde s’est élancé vers le jardin des Tuileries… Le lieu où devait se dérouler (sans autorisation) la manifestation cette année.
Problème : à 21 heures, le jardin a fermé ses grilles. Et devant l’insistance des gardiens, la majorité des participants qui n’avaient pu rentrer ont dû rebrousser chemin.
Il a fallu trouver un plan B – Dans une ambiance bon enfant, des milliers de personnes, dont beaucoup d’étrangers, se sont ainsi retrouvées à errer autour de la rue de Rivoli… avec bougies, pique-nique et coupes de champagne à la main. « Nous allons nous partager en deux, un groupe place de la Concorde, un autre au Carrousel du Louvre », annonçait après 21 heures François Pasquier, l’organisateur de ce rendez-vous qui n’avait jamais connu un seul accroc depuis son lancement en 1988.
« On a pris le risque de vouloir s’installer dans un tel site. On avait vérifié, en principe le jardin fermait à 23 heures à partir du 1er juin », s’étonnait Aymeric, le fils du fondateur.
Selon un vigile sur place, les gardiens auraient pris l’initiative de fermer les grilles plus tôt que prévu, voyant la foule de participants débarquer avec l’intention d’investir les lieux pendant plusieurs heures.
« Ceci étant dit je ne trouve pas que ce soit raté : le plan B est mieux que le plan A ! », commentait Aymeric. Une Parisienne qui avait pris place au Carrousel du Louvre allait dans le même sens : « Ce n’est pas aussi réussi que d’habitude mais une fois qu’on est installé c’est magnifique ! ». Pas moins de 16 000 personnes étaient attendues pour cette 31eédition.