Richard Toix, un chef qui ouvre la voie à la gastronomie française à Saigon
Il a rejoint le sud du Vietnam et Saigon il y a quelque semaines pour s’occuper du développement de plusieurs marques pour PIL Group ( Pourcel Indochine Limited ), depuis le chef a déjà en main un premier restaurant et deux autres vont suivre avant la fin de l’année. Il va devoir dans les prochains mois veiller à la mise en place et à l’ouverture des diverses marques du Groupe PIL à savoir : Jardin des Sens pour la gastronomie, TERMINAL#2 pour la restauration festive et ambiance, MamaSens pour le bar à pâtes et la boutique de produits fins, Carré Mer pour la restauration de bords de mer et le Café Français pour le bistrot traditionnel français.
Le quotidien La Nouvelle République s’en est fait l’échos.
Arrivé au Vietnam mi-avril, l’ancien chef étoilé de Saint-Benoît dans la Vienne, enchaîne les projets professionnels. Richard Toix n’exerce plus ses talents de chef dans la Vienne mais ne se la coule pas douce pour autant. Arrivé mi-avril à Saïgon (Ho Chi Minh Ville) où il a pris ses fonctions de chef exécutif, il gère le Jardin des sens, restaurant gastronomique du groupe Pourcel, en partenariat avec un groupe vietnamien Sonkimland.
Il a aussi la charge des prochaines ouvertures au Vietnam dont le Mama Sens début juin (épicerie fine de produits exclusivement méditerranéens qui sera géré par son épouse, Laure) et l’ouverture du Terminal en septembre (comme le restaurant de Montpellier, tenu par les frères Pourcel).
D’autres ouvertures de restaurant sont déjà programmées sur les cinq prochaines années, c’est dire s’il ne risque pas de s’ennuyer. Cerise sur le gâteau, l’ancien chef étoilé de Saint-Benoit est aussi le coach et président du jury du bocuse d’or Vietnamien. Avec son candidat Daniel Nguyen ils espéraient être qualifiés pour représenter le Vietnam à la finale à Lyon lors du Sirha.
Voilà un bel exemple de rebond professionnel en peu de temps. L’aventure avec son lot de nouveautés qui redonne l’envie de tenter des expériences et stimule le goût du défi. Même si chez Richard Toix, ces particularités-là n’ont jamais vraiment disparu.
© Photo NR pour le Nouvelle République