Les Gasconneries avaient lieu pour la première fois ce lundi soir à Paris au Groung Control, un hommage aux producteurs du Gers et au chef André Daguin
Les Gersois s’étaient mobilisés ce lundi soir à Paris pour lancer les premières « Gasconneries« , ça se passait dans l’espace de Ground Control (12ème arrondissement), une soirée totalement Gasconne aux saveurs du terroir du sud-ouest.
Ces « Gasconneries d’André Daguin » s’étaient donc installées en plein cœur du 12e arrondissement de Paris ce lundi 30 janvier pour un événement baptisé avec malice, les Gasconneries d’André Daguin. Pendant toute la journée, une vingtaine de producteurs étaient présents à Ground Control afin de présenter leurs produits et mettre en valeur le territoire gascon.
Un événement créé par Ariane Daguin bien connue des chefs notamment aux États-Unis où elle a fait carrière dans le canard avec son enseigne D’Artagnan. Cette journée, Ariane l’a voulu en hommage à son père « Il y avait vraiment deux choses qui me tenaient à cœur : respecter la mémoire de mon père mais aussi rappeler ce qu’il a apporté au Gers, à la Gascogne et aux professionnels de la gastronomie », explique la Française expatriée aux Etats-Unis. Pour cela, elle souhaitait organiser un rendez-vous pérenne, en mettant en avant, de « façon un peu caricaturale, le panache, la légèreté et l’esprit d’équipe des Gascons » a t’elle expliqué.
Une vingtaine de producteurs du Gers étaient présents sur place toute la journée pour présenter leurs produits, Foie gras bien sûr, produits dérivés des canards, truffes, Armagnac, … il ne manquait rien à l’appel du terroir.
Sur la droite de la photo on aperçoit l’ex chef Arnaud Daguin.
Le chef Thierry Marx avait fait suivre ses élèves de « Cuisine Mode d’emploi(s) » qui avaient investi un des espaces de Ground Control pour y réaliser la restauration de toute la soirée.
Le chef Thierry Marx a indiqué à France Info : « C’est une cuisine du terroir, et franche du collier. Elle allie le sens du partage à la longévité, grâce à son terroir exceptionnel. Ses produits font encore aujourd’hui le relief de la gastronomie française. Et quand on évoque l’état d’esprit gascon, on pense à Charles de Batz de Castelmore, plus connu sous le nom de d’Artagnan, combattif pour la France. »
« Toutes les régions devraient suivre l’exemple de la Gascogne, et « monter » à Paris pour montrer leur savoir-faire et l’excellence de leurs produits. Il faut ainsi ramener dans la capitale la forte valeur des communautés, prouver la force des diasporas. Ce qui permettra aux producteurs de reprendre confiance dans leur territoire. » a ajouté le chef Marx.
Ça se pressait atour de l’espace du chef Thierry Marx et de ses élèves et compagnons de route pour déguster les plats dégustation qu’ils avaient préparés.
Une fanfare du Gers, quelques morceaux très populaires dans le sud, et c’était parti pour une soirée plutôt très festive !
Grande ordonnatrice de la soirée, la plus française des new yorkaises Ariane Daguin, jamais en manque d’idées pour animer les soirées les plus festives, ici avec le chef bordelais Jean-Pierre Xiradakis.
C’est autour de 21 heures que la soirée a commencé à s’animer, notamment avec de traditionnelles animations populaires dans le sud-Ouest, avec le lancé de bérets et la course de canards avec des palmes, avec bien sûr un oeuf dans une cuillère dans la main.
Ci-dessus le chef Pierre Landet installé à New York… ci-dessous avec le chef alsacien Antoine Westermann.
Pieds palmés pour la course, un oeuf dans une cuillère à la main, avant d’attaquer le lancé de béret basque…
Dans « Gasconnerie« , vous l’avez bien compris, il y a le mot « Conneries », et bien c’était le mot qui a caractérisé la bonne humeur de la soirée et grosses parties de rigolades qui ont suivi.
L’Armagnac a flambé durant de longues minutes, avant de se retrouver dans les verres des participants… il parait qu’une fois qu’il a bien flambé, l’alcool s’est beaucoup atténué … 😳
Attention, il faut le savoir : « Ici, on naît « festayre »
En tous cas, certaines et certains avaient résolument le coup de main pour bien faire flamber le chaudron bien chauffé à l’Armagnac !
Tout cela sous les airs de la Banda régionale, qui connait bien les morceaux musicaux qui permettent de faire monter l’ambiance !
C’était donc parti pour une début de « féria », comme celles que l’on pratique dans le Sud-Ouest !
Tout au long de la soirée, les festivités ont continué au rythme des animations.
Et voilà, les initiés aux fêtes gasconnes comprendront, c’est en général comma ça que se déroulent les soirées dans cette partie de la France …