Attention un guide peut en cacher un autre – Sortie du guide Le Fooding
L’un faisait la fête au Moulin Rouge avec girls et paillettes, le second a choisi le Train Bleu pour délivrer la nouvelle édition de son guide. Le Fooding nouveau est sorti, tout chaud, tout beau et bon il balaie la France entière, visite villes et campagnes, cimes et bords de mer, toute la province, tous les terroirs et la capitale. 800 adresses, 800 restaurants de genre, et 16 prix. Il est toujours terriblement branché et avant-gardiste, débordant d’humour et de jolis mots, un guide dans son époque qui suit cette nouvelle génération de chefs décomplexés.
Le Fooding nouveau a mis du rouge dans son adn, il a cédé 40% de ses parts au Michelin, mais il nous en fait voir de toutes les couleurs avec sa sélection joyeuse, réjouissante, qui mélange cuisine de rue, cuisine chic, cuisine vraie furieusement maîtrisée, d’instinct et d’émotion.
Sous la direction d’Alexandre Cammas, une folle équipe de critiques-enquêteurs-découvreurs a sillonné la France. Aujourd’hui ils partagent leurs adresses de la cuisine nouvelle inspirée, décalée voire délirante, avant-gardiste. Le Fooding 2020 aime les cheffes et les chefs, à découvrir dans sa sélection de tables d’enfer et de plaisir, de délice et d’esprit.
Dans cette nouvelle édition du guide Fooding, impossible de mettre les deux pieds dans le même plat ! A saliver et déguster d’urgence : le palmarès des meilleures tables de l’année ; 800 restaurants de genre pour vous régaler partout dans le pays ; la carte des meilleures « Cheffes de bande » en France ; suppléments annuels Chambres de style et Bars d’auteur ; le premier guide Fooding Suisse de l’histoire ; et même une trentaine d’adresses anti-Fooding pour dîner « ailleurs », garanties sans instagravos… A noter, il n’y a pas de meilleure table cette année, 16 prix pour un palmarès haut en goûts et personnalité.
Fooding d’amour – CLAIRE & HUGO – TROYES – Claire Baubrit et Hugo Lallemand ont jeté leur dévolu sur un ancien pressing qu’ils ont reconverti en bistrot-boulangerie- épicerie… Ajoutez à tout ça une terrasse de rêve, une serre pour agrumes, un potager-verger, et vous obtiendrez une adresse démente… LE MAQUIS PARIS – Après avoir roulé leur bosse du Chateaubriand au Verre Volé, en passant par Aux Deux Amis, Paul Boudier et Albert Touton ont pris Le Maquis ! Les voilà donc tauliers d’un vieux troquet (carrelage d’époque, banquettes carmin), où ils envoient une avalanche d’assiettes bonnasses…
Fooding d’honneur – CHEVAL D’OR – PARIS – Taku Sekine (ancien de Ducasse, Darroze et de Clown Bar), chef nippon voyageur et influenceur, a secoué Paris en 2014 avec Dersou, le premier restobar combinant mets et cocktails (p. 93) et vient d’ouvrir, avec Florent Ciccoli, CHEVAL D’OR, resto panasiate à hennir de plaisir. Florent Ciccoli, l’un des piliers des Pères Populaires (L’Orillon Bar, Au Passage… p. 88 et 86), est un cumulard de talent qui, après Jones en 2016, le Café du Coin en 2018 et Mingway en 2019, frappe encore un grand coup sur la table parisienne avec Taku Sekine, en ouvrant CHEVAL D’OR, son nouveau poulain – BIERBUIK – Florent Ladeyn – Après l’auberge familiale Le Vert Mont qu’il intègre en 2005 (p. 120) et son Bloempot ouvert en 2013 (p. 139), Florent Ladeyn étend son empire nordiste avec un spot lillois deux-en-un: BIERBUIK, néo-estaminet pour soirées mousse et lèche-doigts ch’tis, et BLOEMEKE, une cantine au feu de bois… Arnaud Laverdin (ex-Christian Têtedoie) s’est taillé en 2015 un précieux repaire lyonnais aux influences japonaises, La Bijouterie (p. 141), aujourd’hui complété par SAPNÀ, son adresse de street food asiatomique.
Meilleure cave à manger – ÅKE PARIS – Julien Jack Alda, Linda Granebring, Alain Hing – Le barav’ Au Quai a muté en Åke (qui se prononce « au quai » en suédois !), formidable cave à manger opérée par Julien Jack Alda côté salle, Alain Hing côté cave, et la cheffe Linda Granebring, qui y diffuse sa légumière lumière toutes fanes dehors – BONNE AVENTURE – SAINT-OUEN – Alcidia Vulbeau, Mathias Tenret – Fille du 9-3 et ex-éditrice, Alcidia Vulbeau s’est transmutée en cheffe culottée. Tirant ses super-pouvoirs d’un super C.V. (Frenchie, Paris Popup), la voilà installée à Saint-Ouen pour y secouer les Puces, avec des assiettes spontanées et des pinards sévèrement castés par Mathias Tenret !
Meilleure pizza – DOPPIO GOULT – Raphaël Schaffner, Alexandre Boitier – Tables bistrot, arbres enguirlandés, vue imprenable sur le Luberon… Sur la croûte des vacances, Alexandre Boitier et Raphaël Schaffner ont ressuscité un vieux resto en bordure de la départementale 900, où défilent de splendides pizzas à pourtour napolitain…
Meilleur burger – DUMBO PARIS –Charles Ganem, Samuel Nataf – « Dumbo », comme l’un des plus fameux quartiers branchés de Brooklyn ! Et désormais, comme cette minuscule échoppe où Charles Ganem et Samuel Nataf envoient les seuls « smash burgers » de France…
Meilleure chambre de style – VILLA MAGNAN BIARRITZ – Anne Israel – Au cœur d’un parc de trois hectares se dresse une grande dame aux portes cintrées, propriété d’Anne et son mari Jérôme, deux amoureux d’art et d’architecture, qui y ont aménagé six chambres, décorées d’objets design et d’incroyables pièces chinées.
Meilleur bar d’auteur – THE CAMBRIDGE PUBLIC HOUSE PARIS – Hyacinthe Lescoët, Greg Inder – Bande-son Albion pop, murs vert bouteille, laiton et acajou partout… Le bar du Breton Hyacinthe Lescoët (ex-Mary Celeste) et du Briton Greg Inder (ex-Glass) coche toutes les cases du pub anglais tradi avec, à leur carte saisonnière, douze très brexcitants cocktails sortant des sentiers battus…
Meilleur antidépresseur – BILLILI PARIS – Tristan Renoux, Thomas Brachet – Les marlous Thomas Brachet et Tristan Renoux ont transformé cet ex-resto japonais, à touche- touche avec leurs Arlots, en Billili (combinaison des prénoms de leurs filles), un bistrot gouailleur, pierré, parqueté, brocanté et délicieusement tapasseur…
Meilleur sophistroquet – CUISINE PARIS – Takao Inazawa, Benoit Simon – Repris par un duo de bistrophiles super capés, le chef Takao Inazawa (ex-Verre Volé et Benkay) et l’œnophile Benoit Simon (ex-Septime et Chateaubriand), cet ancien traiteur à la façade de marbre 60’s aligne désormais tapassiettes et assiettes mi-nippones mi-démones…
Meilleure régalade de l’année – CARØE BIARRITZ – Florian Cordeil, Joséphine Avril – Un bar branché branchies au pays du jamón ? C’est l’idée derrière Carøe, la mini-cambuse pilotée par Joséphine Avril et Florian Cordeil, en forme comme jamais ! Où l’on peut, à touche-touche comme des sardines, refaire son stock d’oméga-3 en enchaînant les bombinettes sans arêtes…
Meilleur lèche-doigts – FRITTO SETE – « Fritures de ta mer ! » C’est le slogan pêchu du fritkot sudiste de Marilou Fassanaro, Sétoise pur jus et taulière trentenaire, qui fait reluire pêche locale et légumes de la dernière pluie façon cinquante nuances de frit – une vraie frituerie…
Meilleur bar à délices – SHABOUR PARIS – Le chef star israélien Assaf Granit (Balagan) a doublé la mise à Paris. Où il pratique désormais son art avec Dan Yosha, Uri Navon et Tomer Lanzman pour un public énamouré, réuni autour d’un comptoir enchâssant une cuisine éclairée à la bougie. Un antre magique qui prend par les sentiments…
Le Fooding 2020 – vendu en kiosque et en librairies dès le 7 novembre – 9,90 € pour l’édition classique – Edition premium : 12,90 € – Edition collector « Christmas Fooding » comprenant une invitation à dîner ou déjeuner pour deux dans un de nos restaurants préférés : 149 € – en vente ici !