Enfin, ça risque de bouger un peu dans les abattoirs français
Enfin les choses vont évoluer un temps soit peu dans les abattoirs français, c’est par brides que les choses risquent de changer dans le comportement du personnel des abattoirs et dans le respect et l’humanité nécessaire dû aux animaux qui partent à l’abattage.
Le chemin restera long pour que les choses changent, mais dans la chaîne alimentaire et notamment dans toute la partie animale, une nécessaire évolution des mentalités s’impose. Pour obtenir une bonne viande, tout part depuis l’élevage, passe par la nourriture de l’animal, son bien être et aussi par son abattage dans les meilleures conditions possible.
Une prise de conscience collective est nécessaire, sans quoi c’est toute la filière qui sera montrée du doigt.
Des caméras de contrôle dans les abattoirs
La mesure a été largement adoptée, par 28 voix contre 4. L’Assemblée nationale a voté de façon inattendue, dans la soirée du jeudi 12 janvier, l’obligation d’installer des caméras dans les abattoirs à partir de 2018.
Cette mesure est souhaitée par les radicaux de gauche et les associations de protection animale. Seuls quelques députés de droite et du centre, y sont opposés, car ils pronostiquent que « les petits abattoirs disparaîtront » compte tenu de cette nouvelle charge.
Une expérimentation avant l’installation de caméras
A l’issue d’une expérimentation, « des caméras [seront] installées dans tous les lieux d’acheminement, d’hébergement, d’immobilisation, d’étourdissement, d’abattage et de mise à mort des animaux », stipule la disposition adoptée, à laquelle se sont finalement ralliés les socialistes et le gouvernement.
L’expérimentation devra permettre « d’évaluer l’opportunité et les conditions de la mise en place » des caméras, ont fait préciser les socialistes, via un amendement à la proposition de loi pour le « respect de l’animal en abattoir », portée par Olivier Falorni (DVG).
« Nous sommes déjà dans des discussions pour des expérimentations (…) Actons le fait que ça va se généraliser », a plaidé le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll après une interruption de séance. Il s’était montré prudent jusqu’alors, invoquant « la crise de l’élevage » et le « respect des travailleurs » dans les abattoirs.