Ouverture annoncée – Alan Geaam ouvre FAURN, sa pizzeria libanaise

07 janvier 2023 0 MADE BY F&S

Alan Geaam – Il est le premier chef étoilé d’origine libanaise. En 2018, Alan Geaam obtient une étoile Michelin, 19 ans après être arrivé en France avec 200 francs en poche. Une consécration pour celui qui a grandi au Liban, en pleine guerre civile.

Chef globe-trotter, chef furieusement créatif qui ne s’arrête jamais, il nous entraine dans de nouvelles adresses, à Paris et à Marseille, qui sont des billets sans retour pour les plus délicieuses des échappées belles orientales, pour se laisser envelopper d’un air léger qui sent bon le jasmin et la fleur d’oranger, la rose et le zaatar. C’est découvrir et adopter, adorer les recettes d’une cuisine qui parle d’amour et d’émotion, qui rassemble, unit, guérit des blessures. Sans passer les frontières. Outre son restaurant étoilé au Guide Michelin, le chef Alan Geaam a ouvert Qasti Bistrot, Qasti Shawarma & Grill et son épicerie Le Doukane pour rendre hommage à ses origines et aux plats qui ont bercé son enfance.

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Aujourd’hui il ouvre sa première pizzeria, baptisée Faurn. Dans son quartier de coeur, rue Saint-Martin. Un lieu de vie à la libanaise. Un lieu de découverte de cette cuisine libanaise gourmande, cuisine de bonheur que Alan Geaam souhaite partager avec les Parisiens, les Libanais et tous amoureux de cette cuisine.

Un restaurant où la star est… le four, le Faurn en libanais. « Retour 35 ans en arrière, à Tripoli, cette ville où j’ai grandi, avec ses bruits, ses odeurs, son souk. C’est dans ce souk que j’aime flâner pendant des heures : il regorge de trésors culinaires. Parmi eux, on trouve un faurn, « four » en libanais. Ce sera lui, la star du restaurant, un lieu qui se voudra à la fois traditionnel et respectueux des recettes authentiques, mais aussi chaleureux et moderne à l’image de notre cher quartier du 3e arrondissement de Paris. » Au Liban, pas de quartier ni de village sans son faurn, le four à man’ouché – cette galette aux garnitures diverses et variées qui constitue le petit déjeuner d’excellence des Libanais. Alan Geaam a apporté sa touche personnelle en revisitant la man’ouché de son enfance: «Aujourd’hui, la man’ouché, c’est la pâte qu’on garnit avec le zaatar, le fromage halloumi. Mais on peut aussi mélanger le halloumi avec le gorgonzola italien, pourquoi pas? On peut aussi faire de la truffe avec du halloumi. L’idée, c’est de marier un peu les deux cultures, Occident et Orient, dans une même man’ouché; mais aussi de se faire plaisir, de partager, et de montrer qu’aujourd’hui la cuisine libanaise peut se marier aussi avec d’autres saveurs d’Italie et de France.»

©Anne Ilcinkas

A découvrir et déguster lors de rendez-vous gourmands à toute heure : du petit déjeuner salé composé d’œufs et de man’ouché au zaatar, au dîner avec ses pains garnis et ses plats du jour, en passant par le goûter autour de babkas, de cakes et de cookies aux saveurs levantines.

Côté salé, pita, kaake, et autres pains traditionnels libanais et surtout des man’aiche (au singuler man’ouché), produits phares du restaurant. Cousines libanaises de la pizza, ces galettes, traditionnellement consommées au petit déjeuneravec de l’huile d’olive et du zaatar, se déclinent chez Faurn sous plus d’une dizaine de recettes élaborées par le chef et son équipe.