Monaco – mécontentement des salariés des restaurants qui sont payés au pourcentage, ils perdent jusqu’à 60 % de leur salaire
Disparité de traitement des salariés de la restauration de par le monde, dans certains pays ils n’ont plus rien, dans d’autres ils touchent un minimum, en France les salariés sont plutôt bien protégés c’est un système assez unique dans le monde. Nos voisins monégasques perdent beaucoup dans cette période de crise pandémique. Le quotidien régional Monaco Matin fait part du mécontentement des salariés de la restauration de la SBM qui sont rémunérés » à la masse « ( voir dans l’article l’explication ), c’est à dire au pourcentage.
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EXTRAITS
Une centaine d’employés de la plus célèbre des brasseries de Monaco ont vu leurs salaires divisés par deux, voire plus, depuis l’arrêt de l’activité. Et ils ne sont pas les seuls à la SBM…
Au Café de Paris, ils sont une centaine. Si l’on ajoute ceux de l’Hôtel de Paris, de l’Hermitage, du Monte-Carlo Bay ou encore du Buddha-Bar, ils sont quatre à cinq fois plus.
Eux, ce sont les salariés de la SBM payés « à la masse ». En clair, ces personnels, la plupart du temps ceux qui officient en salle, perçoivent un salaire fixe – autour de 1 700 euros – et une part variable, qui peut faire considérablement grimper le montant de la paie. Cette « masse » dépend de trois critères : le chiffre d’affaires de l’établissement sur le mois, l’échelon de l’employé, son ancienneté dans l’entreprise.
Depuis l’arrêt de l’activité, consécutif à l’épidémie de coronavirus, tous ces employés ne perçoivent plus que le montant du CTTR, le Chômage total temporaire renforcé, versé par l’État. Soit 1 800 euros.
Pour mieux comprendre la situation de ces salariés, un exemple précis vaut mieux que de longues colonnes d’explications. Christian Fayard est « limonadier » au Café de Paris, avec 33 ans d’ancienneté. Ce serveur perçoit un salaire fixe de 1 722 euros nets. Le même que tous les employés du Café de Paris payés à la masse, « du commis au maître d’hôtel », indique-t-il.
Nous lui avons demandé de fouiller dans ses salaires de 2019. « En mai, le mois le plus intéressant pour nous avec le Grand Prix, j’ai touché 3 600 euros. En février, le mois le plus creux, mon salaire net était de 2 100 euros », détaille-t-il.
Sur l’année 2019, ce limonadier du Café de Paris a ainsi perçu un salaire mensuel moyen de 3 200 euros. Et en avril 2020, patatras : 1 647 euros. « Car en plus, ils ont déduit l’assurance et la mutuelle des 1 800 euros du CTTR », s’offusque-t-il.
Et quand on sait que, de surcroît, s’ajoutent au salaire les pourboires, on comprend vite que la perte de revenus est abyssale pour ces employés. Pour un maître d’hôtel avec vingt ans d’ancienneté, autre exemple, qui perçoit 4 200 euros en moyenne par mois, la perte sèche dépasse les 60 %.
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