Le départ de Justine
Cette semaine, c’est Justine, candidate émérite de l’équipe de Michel Sarran, qui a dit au revoir au concours, non sans soulever au passage une levée d’émotions. En larmes, l’attachante candidate a dit adieu avec regret à sa brigade : « de suite, il y a eu une fusion qui s’est faite chez les Jaunes ; je me suis sentie intégrée dans cette brigade. Pourtant je suis la seule chef de partie, ils sont tous chefs, mais je ne me suis pas sentie inférieure à eux », a-t-elle glissé, la voix entrecoupée de sanglots. (On saluera au passage le bel esprit des trois garçons de l’équipe des Jaunes, Mathieu, Vincent et Adrien.) Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, c’est donc sur une note positive que Justine est partie, déclarant : « ça n’a été, vraiment, que du bonheur de travailler à vos côtés. » Une déclaration suivie d’applaudissements. Quant à Michel Sarran, vrai papa poule envers son équipe, il a confié autour de ce départ : « j’ai eu un peu d’émotion, je l’avoue ; parce que c’est une jolie personne qui part… Je suis triste de la voir partir. » Des paroles qui, c’est certain, participeront à consoler Justine.
Les chefs mis à mal dans cet épisode
Dans Top Chef, si les plus à plaindre sont bien sûr les candidats, dont le niveau de stress atteint des sommets sur chaque épreuve, l’épisode 4 n’a pas épargné les chefs non plus. Pour preuve, les premières minutes de l’émission présentent des images d’archives peu flatteuses des trois chefs lorsqu’ils étaient jeunes. Avouons-le : il y a vingt ou trente ans de ça, ni Hélène Darroze, ni Michel Sarran, ni même Philippe Etchebest n’avaient fière allure – pour ne pas dire qu’ils étaient un brin ridicule ! Les candidats, d’ailleurs, ne se sont pas privés de rire à gorge déployée devant les images, totalement hilares face aux toques biscornues qu’arboraient alors Hélène Darroze et Michel Sarran (Hélène Darroze s’est même moquée de Michel Sarran, lui demandant tout de go : « c’était Carnaval ? »). Quant à Philippe Etchebest, on peine à retrouver son charisme habituel dans les images d’archives, où le chef étoilé apparaît comme vaguement falot par rapport à l’homme mûr et décidé qu’il est aujourd’hui. Comme quoi, il faut tout un parcours de vie pour devenir celle ou celui qu’on est vraiment…
La boîte noire
C’était, de loin, l’épreuve la plus complexe de cette quatrième émission : la boîte noire. Réussir à identifier, dans le noir complet et dans un temps record, le contenu alambiqué + le dressage d’une assiette signée par un MOF 2 étoiles Michelin, voilà qui relevait de la gageure. Si certains candidats ont moins brillé que d’autres en terme de finesse du palais (la fougueuse Tara s’étant montrée particulièrement à côté de la plaque sur cette épreuve), le plus impressionnant d’entre eux a été le très jeune Geoffrey (22 ans seulement), capable de reconnaître à l’aveugle la présence de courge dans la purée, ou encore la farce fine de veau, composantes du « Terre-Mer de filet mignon de veau et de Saint Jacques » de Philippe Etchebest. Thibault s’est également distingué, ayant décelé le veau comme viande du plat, là où Vincent voyait des ribs de porc au barbecue. Comme quoi, apparement tous les goûts sont dans la nature !
Les guests invités, Cédric Grolet et Jocelyn Herland
Une autre séquence à retenir de cet épisode 4 ? Celle pendant laquelle Cédric Grolet, Meilleur chef pâtissier au monde oeuvrant à l’Hôtel Le Meurice à Paris, et Jocelyn Herland, chef du restaurant gastronomique du même hôtel, ont départagé les plats et les desserts des trois brigades, sur le thème de la sublimation de la courge en salé puis sucré. Heureusement pour Philippe Etchebest, qui avait perdu deux candidats en fin des deux précédentes émissions, c’est sa brigade qui a remporté le défi, porté par Camille et Victor, dont le dessert prenait la forme d’un audacieux trompe-l’œil. Pour mémoire, Camille avait déjà reçu les honneurs de Marc Veyrat lors de la troisième émission, estomaquant le chef trois étoiles grâce à son plat végétal aussi beau que bon.
Au final, il ne reste désormais que 9 candidats, dont une seule fille. Vivement la semaine prochaine : à Food&Sens, on a hâte de savoir qui s’en sortira une fois encore !
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La compétition des talents est si bien évoquée, qu'on en tremblerait presque! Que le meilleur gagne!
super article