Jean Imbert un chef engagé auprès des enfants malades,  » ce sont eux les chefs ! « 

 Émouvant message que celui du chef Jean Imbert qui est allé auprès des enfants malades de l’hôpital Necker à Paris pour réaliser un menu à partir de leurs dessins.

Voilà le message qu’il fait passer sur son compte instagram :  » Ce soir au milieu de la pelouse du Parc des Princes, je fais le diner de la @fondationpsg . 
Il y a 2 mois quand j’ai reçu ce brief, j’ai eu l’idée que ce n’était pas moi qui allait etre le chef mais les enfants de la fondation qui allait écrire le menu qu’il rêverait de servir a @neymarjr , @k.mbappe29 etc… Avec mon ami @nikosaliagas (qui a fait toutes ces magnifiques photos) , on est donc parti à leur rencontre, d’abord à l’école rouge et bleu où l’on a choisi les matières 1ères, parlé de saisons, d’écologie.
Puis on est allé à l’hôpital Necker pour que les enfants malades dessinent le menu, ils avaient tellement de créativité que je me demandais si j’allais réussir à reproduire leur dessin dans la cuisine:)
Et ensuite on a réalisé des tests sur le menu avec les jeunes de l’école, on était en cuisine pour leur montrer les gestes, les associations etc..
Tout ce travail d’équipe pour arriver a ce diner. 
Merci à tous les enfants qui ont écrit cette histoire avec moi, je suis trop fier de vous et ce soir vous etes les chefs 🙏🏼 « 

Nikos Aliagas témoigne lui aussi :  » #Paris #HopitalNecker Les enfants malades n’ont pas besoin que l’on pleure sur leur sort, les enfants hospitalisés attendent de nous qu’on les aime, tout simplement. Sans emphases, sans compassions surfaites, sans mensonges. J’ai passé mon enfance dans les hôpitaux, je connais la solitude des gamins qui souffrent et qui ne se plaignent jamais. Leur force et leur résilience m’impressionnent encore. Nous sommes tous appelé dans notre vie à croiser le regard d’un enfant qui se bat contre un corps qui ne lui répond pas. J’ai tenté de le faire dès que l’occasion s’y prêtait, d’une façon ou d’une autre, avec ou sans médias, juste être utile et faire du bien, ne serait-ce que quelques instants. Je reconnais dans les yeux d’un parent dont l’enfant traverse une épreuve de santé (injuste et cruelle) ce vide abyssal et douloureux qu’il essaie de masquer devant sa progéniture. Ce « pourquoi ? » qu’aucune parole ne saurait consoler. J’ai du respect pour les hommes et les femmes des services hospitaliers qui consacrent leur vie aux autres, en silence et avec humilité. Je les ai croisés aujourd’hui et ils m’ont émus, comme m’a touché le chef @jeanimbert venu partager sa passion culinaire avec les petits, sans chichi, sans blabla juste avec le cœur. La championne @laureboulleauofficiel était là, souriante et drôle, on a rit avec les gamins car ils avaient besoin de rire, de dessiner, de jouer… de vivre comme tous les enfants du monde. J’ai fait des images pour eux, pour participer au travail fait sur le terrain par la @fondationPsgsimplement et avec joie, un moment hors du temps, hors de la frénésie inutile de quotidien. Dans mon objectif le petit Bastien était brillant, joueur, rieur et demandeur. Quel autre chemin que l’amour face à un enfant ? L’amour pur, celui qui panse les plaies et qui répare les bobos de nos petits. Aucun enfant de doit souffrir sur cette terre. Aucun. #undinerdereves « 

Photo Nikos Aliagas

 

Photo Copyright Nikos Aliagas

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