Dominique Homs-Vailhé
Une île, en terre catalane, bien sûr, c’est L’Île de La Lagune en Roussillon. Y ont posés leurs valises, quelques chanceux en villégiature mais aussi et surtout un très bel hôtel “Relais & Châteaux” 5 étoiles, le bien nommé L’Île de la Lagune .
Tout au bout de la station balnéaire de Saint Cyprien, à l’écart des foules, se cache sur cet îlot posé au coeur de la lagune, un hôtel où le charme méditerranéen est associé à une modernité simple et sans “design” à tout prix. Le cadre y est superbe et les différents types d’hébergements proposés s’adaptent à une clientèle exigeante qui s’attend en ces lieux à un “must” dans tous les domaines. Les suites et les chambres côté lagune ou côté mer, qu’elles soient confort ou de luxe offrent toutes l’irrésistible attraction d’une douceur marine, tant dans la décoration que dans les coloris ou encore dans l’aménagement poussé jusque dans les moindres détails.
Les nouvelles villas quant à elles, au delà du vaste espace intérieur, accueillent avec bonheur des tribus en quête d’indépendance et de liberté qui en apprécient un jardin paysagé où il fait bon jouir du farniente dans les confortables chaises longues et où l’on peux se ressourcer dans le Jacuzzi privé attenant à la salle de bains.
Vous l’aurez compris, ce lieu à quelque chose de magique que l’on doit au delà de son cadre naturel privilégié, à la volonté de bien faire de ses propriétaires Alicia et Xavier Lormand. Une plage côté lagune et un bateau-navette pour rallier le bord de mer, un magnifique SPA Thalasso au dernier étage où se cache une piscine chauffée en prise directe sur le Mont Canigou et sur la Grande Bleue, et bien sûr, un restaurant gastronomique, L’Almandin et une brasserie Italienne L’Aquarama viennent compléter ce tableau idyllique qui ne demande qu’à vous ouvrir les bras !
Le Chef qui a trouvé son Île !
Ariégeois de naissance, Frédéric Bacquié arrive déjà de La Balette à Collioure, ou pendant 13 ans il a fait briller son étoile au Guide Michelin .Le besoin de changer et d’écrire un nouveau chapitre de son histoire de chef, le pousse à rallier il y a juste deux ans l’Almandin, table déjà connue et étoilée en son temps. L’homme est simple, et son discours sincère. Quand il parle de circuit court, de produits locaux, de saveurs originelles…rien ne sonne faux ! Il ne rentre pas dans cette catégorie qui pour surfer sur la vague de la new génération “écolo-gourmande”, s’affiche authentique par obligation. Il l’est et sa cuisine le prouve. Son but, satisfaire ses clients avec une cuisine précise, qui offre les vraies saveurs du produit qu’il a choisit de mettre en scène. Ses poissons viennent d’un petit chalutier local tous les jours ou encore de la criée de Palamós dans l’Emporda tout proche. Cette proximité et cette liberté par rapport à ce que la nature lui offre lui permettent de proposer par exemple les fameuses crevettes fraîches de Palamós plus sucrées et plus goûteuses que les autres crevettes pêchées en Méditerranée, un met exceptionnel!
Ses poissons jouent à cache cache avec les fruits de saisons locaux comme avec les abricots rouges du Roussillon ou les pêches de vigne, une cuisine sucrée salée dans laquelle le chef excelle surtout lorsqu’il prépare ses sauces.
Parce que le chef est aussi réellement un maître saucier il exerce son talent aussi bien avec les produits de la mer qu’avec les viandes et le gibier de Cerdagne, ou encore avec le cochon tirabuixo, de la Coopérative Catalane des Eleveurs (CCE) produit du Parc Naturel Régional des Pyrénées Catalanes. Que l’on se rassure, le végétal fait aussi partie de sa démarche à tel point que les propriétaires ont rachetés une ferme sur laquelle un jardinier oeuvre à la production de beaux fruits et légumes de saison. Les richesses de Dame nature font aussi partie de la fête …les cèpes et les girolles vont bientôt illuminer les tables d’automne ! Frédéric Bacquié est un puriste, un vrai, un chef comme on aimerait en rencontrer tous les jours et l’Almandin fait partie de ces “must” dont je vous parlais!
Côté dessert, Frédéric s’est associé le talent de sa Chef pâtissière Christelle Rouquette qui elle aussi aime associer saveurs et couleurs…
L’Aquarama aux saveurs italiennes
Afin de respecter son personnel et de profiter au mieux des plaisirs de l’Almandin, Frédéric Bacquié a souhaité associer à l’hôtel un restaurant gourmand certes, mais plus simple et plus abordable pour pallier au repos de ses équipes du gastronomique. C’est sous le drapeau italien que vibre l’Aquarama, avec aux pianos un jeune chef de 25 ans, Florentin Gondelle, ancien élève de l’Ecole Ferrandi.
Il s’avoue lui même être à très bonne école avec le chef Bacquié…son amour du produit, de la fraicheur et du local, sont autant de sources d’inspiration que s’emploie à appliquer Florentin pour régaler aussi la clientèle de jolies gourmandises.
Voir les commentaires (1)
Bonjour,
Lorsque vous écrivez un article ; en l'occurrence sur le Chef de L'Almandin, Frédéric BACQUIÉ ; il serait bien que vous vous relisiez ou fassiez relire... :(
Vos fautes d'orthographe piquent les yeux !!!
Pitié pour vos lecteurs !