C’était un vrai challenge à relever, et c’est grâce à la persévérance de Philippe Moreau-Chevrolet ( MCBG Conseil ) et de Guillaume Erblang ( Food & Sens ) que ce plateau de décideurs a été réuni.
Dimanche 14h45 – Reaching For the Star – » Comprendre les classements «
On peut apercevoir ci-dessus aussi les chefs Christophe Bacquié et Éric Briffard, ou la blogueuse Chantal Descazeaux.
Vous imaginez, retrouver sur une scène les plus importants influenceurs de l’univers le de la restauration mondiale, ceux qui finalement décident par leur intermédiaire de l’avenir de nombreux chefs qu’il soit médiatique ou économique.
Visionnez ci-dessous l’ensemble des débats, qui même si ils ont été très conviviaux, chacun a pu exprimer ses positions sans langue de bois.
Au fil des minutes le public a été de plus en plus nombreux, dans l’assemblée de nombreux chefs et journalistes étaient présents pour observer les têtes d’affiches et écouter le débat.
Ce dimanche les regards se portaient donc sur Monaco et le CWS, étaient réunis :
- Jean-Claude RIBAUT – LA LISTE des 1000
- Michael ELLIS – ex Directeur Monde du guide MICHELIN ( 7 ans à la tête du guide )
- Anne LUZIN – Magazine LE CHEF – le classement des 100 chefs chez qui il faut avoir été dans l’année
- Jacques BALLY – Nouveau DG de Gault & Millau international
- Hélène PIETRINI – responsable monde du classement 50BEST – The World 50 Best Restaurants
- Cecile REBBOT – World Restaurant Awards
On vois ici les chefs Akrame Benallal, Sylvestre Wahid, Philippe Labbé, Philippe Joannes, le journaliste Francis Luzin ( Le Chef Magazine )…
Parmi les observateurs, la chef Fanny Rey, le chef Jonathan Wahid, et Sébastien Ripari du BEG ( Bureau d’Étude Gastronomique ).
Le photographe Maurice Rougereau et le chef Régis Marcon
Hélène Pietrini 50Best : » aucun de nous ne doit revendiquer publier une classement ou un guide qui soit 100% objectif, on ne revendique pas l’objectivité de la scène gastronomique mondiale… nous sommes le résultat d’une méthodologie, c’est un parti pris dès le départ, nous sommes le résultat d’un vote de 1040 répartis dans le monde entier, à parité homme/femme, 1/3 de chefs et Restaurateurs, 1/3 de gastronomes, 1/3 de journalistes gastronomique. On a chacun nos méthodes de classement, c’est le résultat d’un méthodologie, nous sommes la représentation de celle-ci. On a tous des votants, des inspecteurs, un algorithme… «
On devine aussi l’homme d’affaire Laurent Plantier et le journaliste Stéphane Méjanès.
Le chef Régis Marcon est intervenu
Anne Luzin – » nous notre ADN, c’est de faire parler la profession, mais uniquement la profession, ses sont les chefs 2 et 3 étoiles qui votent pour établir la liste … »
Jacques Bally – » au milieu de tout ça, il a le chef… nous classons un parcours de vie, pas seulement un assiette au moment donné … le coeur du dispositif reste le travail du chef, autour de sa vie, du fournisseur, des producteurs jusqu’à l’assiette, c’est le coeur du métier …. »
Michael Ellis – » Le Michelin est différent car il existe depuis 120 ans, c’est le seul guide aujourd’hui qui emploie ses équipes à 100 %, ils sont salariés. … Le 50best a fait un travail absolument remarquable, pour mettre en lumière les chefs, j’ai même été jaloux de la réussite du 50Best, sur la médiatisation des évènements… Ils ont la capacité d’avoir une base médiatique qui a attiré les chefs Michelin est quant à lui très solennel … Le 50Best c’est une bringue sans limite pour les chefs, tout les chefs en parlent… «
Le journaliste du Figaro Emmanuel Rubin est intervenu dans le débat avec quelques questions assez pointues et engagées : » le public a toujours du mal à suivre vos guides et vos classements, il se déconnecte de plus en plus … je suis désolé votre modèle économique, on en a pas parlé, on ne le comprend pas … «
» Vous vous étonnez que les chefs soient paumés, vous n’expliquez pas vos classements, les chefs ne savent pas pourquoi ils prennent une étoile, ni pourquoi ils les perdent … il faut en parler… de la même manière quel rapport entre guide et classement ..; coup marketing » ..