La Recette d’où je viens – Noha Baz – Livre de paix et de soleil

LA RECETTE D’OÙ JE VIENS – NOHA BAZ – Portraits gourmands & recettes souvenirs

Notre « Poule sur un mur » a dévoré avec joie et appétit ce livre soleil et amour, paix et transmission. Noha Baz signe avec son deuxième titre une déclaration d’amour à son pays, le Liban. « LA RECETTE D OU JE VIENS » nous transporte de Beyrouth à Alep, de Tripoli à Byblos, entre plages et montagnes, des Grottes de Jeïta – classées il y a encore quelques années parmi les 7 merveilles du monde – et le Mont Liban. Il nous fait rencontrer des tribus, des familles, des clans, des Libanais sincères porteurs de nostalgie, de mémoire, de foi en l’avenir et d’espoir.

Noha Baz aime sa terre, le Liban, elle aime la France. Elle aime la terre tout simplement et tous ceux qui l’habitent de toutes les confessions, de toutes les couleurs, de toutes les origines.

 L’AUTEUR – NOHA BAZ

PÉDIATRE – ANALYSTE GASTRONOMIQUE – AUTEUR CULINAIRE – DIPLÔMÉE EN HAUTES ÉTUDES DU GOÛT ET DE LA GASTRONOMIE DE L’UNIVERSITÉ DE REIMS – FONDATRICE DU PRIX ZIRYAD qui récompense chaque année un auteur francophone gastronomique.

 Passionnée assurément, Noha Baz. Pour ne jamais perdre son sourire et sa belle humeur indispensables pour soigner des enfants. La médecine comme la cuisine la sauvent, illuminent sa vie , surtout quand elles s’occupent d’enfants malades et défavorisés au Liban. Elle s’éloigne parfois quelque peu de la pédiatrie pour se ressourcer dans les arts comme la mode, la littérature et la musique, dans l’amitié et la cuisine!  Elle s’adonne à la gastronomie avec jubilation, pour « expier, dit-elle, sa gourmandise ».

Noha Baz pétille, elle dégage une énergie contagieuse. Elle est belle, talentueuse, passionnée, vivante, festive à l’image de son pays d’origine le Liban. Elle est son pays, elle porte l’indépendance, la liberté, la pétillance. Elle est exhubérante dans sa vie, à Beyrouth, à Paris dans toutes les capitales qu’elle visite par plaisir, par gourmandise, dans le cadre de sa profession.

Elle aime la cuisine, la grande des étoilés et des palaces, elle est gastronome-gourmande éclairée. elle célèbre la cuisine familiale pétulante, celle des recettes d’où elle vient, du pays du cèdre, qui transmet les joies et les peines d’une famille, qui raconte des départs et des chagrins, des joies et des émotions, les conflits, l’espoir. Une cuisine marquée par l’histoire d’une famille et l’histoire d’un pays qui a connu la guerre, l’occupation, a su garder le meilleur des influences d’Orient et d’Occident pour cristalliser son identité.

Noha Baz est la femme de tous les possibles qui fait de ses passions des raisons de vivre et de son métier une passion. A Beyrouth elle en vit pas cloitrée en attendant … comme tous les habitants de sa ville elle rit, fait la fête, crée, danse sous la musique qui chante jour et nuit dans la capitale du Liban. Elle vibre dès les petits déjeuners -pris sous le soleil levant en bord de mer, sur la corniche ou au cœur de la ville- jusqu’au bout de la nuit.

Elle n’arrête jamais. Adorant les livres, elle a  créé un prix littéraire, le prix Ziryab, destiné à récompenser les auteurs des meilleurs « livres gastronomiques francophones qui racontent une belle histoire de tradition ou de transmission ».  En même temps, Noha Baz continue à se battre pour « Les Petits Soleils », ONG pédiatrique qu’elle a créée pour venir en aide aux enfants malades défavorisés.

Quand elle a deux secondes, Noha twitte, instagramme et partage ses moments souriants sur Facebook…, écrit des livres et …décroche pour « LA RECETTE D’OÙ JE VIENS » un prix à la 4ème édition du Prix des Ecrivains gastronomes à Montélimar, il y a quelques jours. Elle est un peu l’arroseur arrosé, elle a crée un prix de livres de cuisines, elle dévore des livres, elle rencontre des auteurs, déjeune aux meilleures tables, les grands chefs sont ses amis, les auteurs l’adorent, elle écrit, reçoit un prix…

LE LIVRE – 240 Pages & quelques 1800 grammes d’amour et de sourires.

Préface de Salah Stétié. Poète, essayiste et critique d’art. Diplomate longtemps en poste à Paris, ancien délégué permanent du Liban à l’UNESCO, puis ambassadeur au Maroc, secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères à Beyrouth puis ambassadeur à La Haye, Salah Stétié aura été toute sa vie  » un grand itinérant du songe et de l’action « .

Suivent plus d’une cinquantaine de recettes, de rencontres, portraits de personnalités, d’amis, confidences familiales, échanges sans tabou. Plongée dans le passé pour illuminer le quotidien.

Noha Baz a recueilli des photos anciennes couleur sépia d’autres récentes pour dresser le portrait et l’histoire de famille de chaque témoin. Elle a bavardé avec chacun et a saisi des moments d’émotion intime.

Dernier chapitre « Là où tout a commencé ». Noha Baz livre ses quatre recettes dégoulinantes d’amour maternel, paternel, de sa propre histoire de famille.

le moghrabieh de Lina Abyad

LE SUJET – LE RICHE PATRIMOINE DE LA CUISINE LIBANAISE FAMILIALE, LE POUVOIR DE LA TRANSMISSION.

Des recettes qui racontent et disent le Liban, sa cuisine généreuse colorée. Diététique ? Qu’importe, le bonheur ne se mesure pas en calories…

Vous allez rencontrer des inconnus attachants, des célébrités émouvantes. tous, de près ou de loin portent le Liba, dans leur coeur, dans leur âme, dans leurs gênes. Pour ne jamais oublier, ils parlent de ce qui les unit tous, au-delà des conflits et des frontières, la cuisine. la cuisine qui dit leur territoire trop souvent à feu et à sang. Tous disent leur passion de la vie. ils donnent leur  » recette d’où ils viennent« , partagent leur souvenir gourmand qui les a le plus marqués et qu’ils transmettent à leurs enfants, comme un fil rouge entre passé et avenir…

La cuisine. Elle chante le soleil et la Méditerranée. La cuisine libanaise est riche, savoureuse, généreuse, sublime. Elle mêle la cardamone, la figue, le miel, le raisin, la pistache, l’olive. Elle peut se montrer traditionnelle, personne ne peut résister aux Mezze, aux boulettes de viande, aux salades orientales. Apparait depuis peu une cuisine fusion raffinée.  

Fatayers de Saydeh et Youssef Akiki

Mais le sujet principal du libre n’est-il pas le Liban & Beyrouth…  un tout petit territoire, qui se relève fièrement de ses ruines après des années de guerre civile et s’ouvre à nouveau au voyageur pour lui révéler ses nombreux joyaux.

Et au milieu coule… la vie. Depuis des siècles, le Liban défie la vie avec sa joyeuse humeur… De Tyr célèbre pour son pourpre et son verre, ses ruines et vestiges romains à Tripoli, la ville moderne où flotte l’air sucré des douces pâtisseries. de Byblos, une des plus anciennes villes du monde à Beyrouth l’extravagante. Beyrouth ne vit plus dans la nostalgie douloureuse de son passé mais parle joyeusement au futur. Avec audace. Ici la vie est partout. Avec magnificence et grandeur. Avec glamour. L’Orient en volupté, douceur et élégance. Même, surtout, si le risque et le danger ne sont pas loin. La vie, le goût de la vie, l’emportent. Dans l’air flottent des parfums de rose, de jasmin, d’agrumes et de gardénia pour terrasser les odeurs du macadam, tandis que les klaxons rythment les avenues envahies de 4/4 flambants neufs collés joyeusement à de vieilles gambardes tremblotantes. Abracabrantesque. La mer cogne de ses rouleaux sur les rochers et le sable. Les pas des gens nonchalamment pressés font régner une agitation colorée et bruissante. Les femmes sont belles, couvertes de paillettes ou voilées, les hommes chaleureux comme le narguilé qu’ils partagent tranquillement. Des cascades de rires joyeux jaillissent partout. Les Libanais sont enjôleurs furieusement, coquins malicieusement, naturellement gourmands de la vie et des plaisirs à vivre intensément. Bavards terriblement et en trois langues. Ils savent mêler dans une même phrase le français, l’arabe et l’anglais ! Vive la vie!

LES RECETTES – 59 – FESTIVES ET RASSURANTES.

aich el-saraya d’Odette et Amin Maalouf

Elles sont faciles à réaliser, rapides mais ne manquent ni de caractère ni de tempérament, éclatent d’originalité et d’éclat. Elles sont débordantes de saveurs et de vitamines, naturellement, d’herbes fines et fraiches, de simples simples passeuses d’’arômes. Elles disent la terre d’une famille, les secrets et les histoires. Elles ont toutes été réalisées par l’auteur, entre Beyrouth et Paris.

les chiches baraks

La première recette, « Le quatre-quart au chocolat » par la sublimissime élégante, Nadia Moghaizel, un gâteau au chocolat pour célébrer les retours, les retrouvailles, un quatre-quart d’amour, émotion, sourire, baiser. Tea time avec style, avec Nina et Denise Jidejian « Thé glacé à la bergamote » pour accompagner une sublime « Brioche à la cannelle » servie aux hommes et femmes de lettres, artistes, diplomates invités dans les salons de Nina. il y a aussi la recette de la maison d’amioun « Les haricots rouges«  indissociables de l’histoire de la famille Ghantous. « Les kebbeh«  de Salma, la grand-mère de Chibli Mallat. « Le poulet au chou et poivron » d’Alan et Elham Geamm, recette qui rappelle au chef le chemin parcouru depuis ses premières émotions en cuisine, celles du poulet de sa maman! Claudine Elie Saab,délicate et élégante, fait un bel exercice de style avec la recette du « Poisson à l’orientale », … A la fin 4 recettes de l’histoire familiale de Noha Baz: « La recette de zaatar » de mon père, « La crème caramel » de ma mère, « La salade d’aubergines » comme à la maison, « La mamounieh du petit déjeuner » comme à la maison. Et bien d’autres… Salah Stétié, Amine Maalouf, Farouk Mardam Bey, Ghassan Salamé, Sélim Eddé, Issa Goraieb, Myrna Boustany, Mona Hraoui, Alice Eddé, Fifi Abou Dib, Médéa Azouri, Nicolas Audi, Youssef Akiki, Karim Haïdar et d’autres, beaucoup d’autres!

kebbeh labanieeh d’Odile et Mathilde

LE PHOTOGRAPHE

Le regard de Milad Ayoub saisit affectueusement les portraits de famille et les plats.

kebbeh grillé au gras d’agneau et sa sauce acidulée de Karim Haidar

LES + :    – des mots d’histoire, de partage, d’amitié, de famille. Un livre de cuisine de famille pour transmettre la culture et l’histoire d’un pays. 

À noter – pour chaque livre vendu 20 euros sont versés à l’association Les petits Soleils qui prend en charge au quotidien les soins d’enfants démunis au Liban, réfugiés syriens et iraquiens compris. Noha Baz en est la présidente-fondatrice. Une association non lucrative, apolitique et non confessionnelle, qui poursuit sa vocation avec l’appui des cotisations spontanées des membres, des dons et des parrainages. 

Contactez-les  ICI si vous souhaitez, vous aussi, faire briller des petits soleils dans la vie d’un enfant. Téléphone: 01613636. Facebook : Les Petits Soleils

LA RECETTE D’OÙ JE VIENS – NOHA BAZ – EDITEUR: L’ORIENT DES LIVRES – 55 €

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