Pour le retrouver en video cliquez ICI
En France, le journal français Libération parle de vous comme d’un « prodige » et souligne votre « joie enfantine ». Même les Français vous adorent, comment vous expliquez cela ?
« Je ne sais pas. Ça fait très très plaisir déjà d’avoir tout ce soutien. Après, je suis vraiment resté moi-même, je suis resté naturel. Je suis resté le petit Mallou et je me suis dit qu’il fallait mettre un peu de bonne humeur dans cette émission, et c’est ce que j’ai fait. »
Votre histoire a aussi touché beaucoup de monde : il y a 6 ans, lors d’un bizutage dans un restaurant, vous avez eu de l’acide dans l’œil et perdu la vue de l’œil droit. Ça ne vous a jamais handicapé pour cuisiner ?
« Au début oui, je me retourne et paf je me prends une porte de frigo donc oui, au début, faut s’adapter. Mais après, on s’habitue vite. Le corps humain est tellement bien fait qu’on s’adapte tout seul et aujourd’hui, je tourne plus facilement la tête. Au début, c’est pas facile, et après, ça va très vite, on apprend vite. »
Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire de la cuisine votre métier ?
« Au départ mes grands-parents : ma grand-mère maternelle et mon grand-père paternel qui cuisinaient beaucoup pour toute la famille. J’adorais aller en cuisine et je les regardais. Alors, je pouvais couper un petit légume ou faire quelque chose. Quand j’ai fini l’école primaire, mes parents m’ont dit : il faut que tu trouves quelque chose, et je me suis dit : c’est la cuisine ! »
Comment on se prépare à un concours comme Top Chef ?
« On regarde bien la saison précédente. Sachant qu’il y a des classiques de Top Chef comme la boîte noire, la guerre des restos… Yves Matagne m’a conseillé sur des petites techniques où, au lieu de mettre une heure, mettre 5-10 minutes. C’est tous des trucs où il faut s’entraîner, puis après, se mettre des boites noires et s’entraîner, ça je l’ai beaucoup fait. »
Que fait-on des restes dans Top Chef, de tout ce qu’il reste dans le garde-manger ?
« Tout part pour la Croix-Rouge. Ça part dans des associations donc derrière, il y a un très très bon fond ».
Que faites-vous et où êtes-vous pendant ce long tournage ?
« Le tournage se fait à Pantin à Paris. C’est là qu’est le plateau où on fait tout le tournage. C’est 2 mois et on est logés dans un hôtel à côté. Chaque candidat a sa petite chambre, c’est un apart’hotel donc il y a une petite cuisine et tout ça ».
Y avait-il une bonne ambiance ?
« Avec David, on avait un bon binôme, avec tous les candidats franchement : une épreuve se finit et puis hop, on file manger. On va manger un petit bout tous ensemble, ça met une bonne ambiance dans le groupe. »