Les chefs cuisiniers sont souvent hyperactifs, les pâtissiers sont plus posés – et vous qu’en pensez vous

  Article intéressant qui relate un fait constaté au Canada, les chefs cuisiniers sont souvent hyperactifs alors que les pâtissiers sont plus posés, plus réfléchis, plus dans le détail. 

On pourrait faire le même constat en France, l’univers de la pâtisserie est plus dans la technique, moins dans le spontané, il faut dire que les pâtissiers n’ont pas la pression du service.

« Les gens disent que les chefs sont hyperactifs. Mais j’ai aussi des boulangers qui ont le même profil », explique le psychiatre Stéphane Kunicki. On discute de cette différence (ou non) en sa compagnie et celles du chef Danny St-Pierre, propriétaire du restaurant Petite maison et de la pâtissière Stéphanie Labelle de la pâtisserie Rhubarbe. Chuck Hugues, Danny Smiles et Jérôme Ferrer donnent aussi leur avis.

Danny St-Pierre souligne qu’il a été diagnostiqué avec un déficit de l’attention sur le tard, après la trentaine. « À un moment donné, un de mes amis m’a dit que je n’étais jamais dans le présent; toujours dans le passé ou le futur […]. Une prise de conscience s’est faite : j’ai consulté », dit-il. « La cuisine m’a sauvé la vie […]. Je ne m’en allais pas dans la bonne direction », raconte Chuck Hughes. Ce dernier avoue avoir lui aussi un déficit de l’attention, qui a été diagnostiqué alors qu’il était assez jeune.

Les chefs cuisiniers, souvent hyperactifs, les pâtissiers, plus posés

« En pâtisserie, il faut être plus concentré; il n’y a pas de rush. Ce n’est pas la même chose qu’un service continu pendant trois heures », souligne Stéphanie Labelle pour expliquer la différence entre les tempéraments de ceux qui exercent ces deux métiers. « La cuisine, c’est animal, c’est très sportif », ajoute Danny St-Pierre

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