Entre parenthèse, c’est pour cela que finalement les écologistes ne sont pas suivis et que leur poids électoral est minime en France. De guerre de pouvoir interne en ambitions personnelles, on peut affirmer que la France a les écologistes les moins écologistes d’Europe.
Cliquez sur le LINK pour écouter l’interview du chef Marx, qui a déjà des idées qu’il compte bien exprimer dans les médias.
Thierry Marx : « Le low-cost a nui aux pauvres », explique le chef français
INVITÉ RTL – Le cuisinier de l’hôtel parisien Mandarin Oriental a un leitmotiv : former pour « replacer l’humain au centre ».
À un peu plus de quatre mois de l’élection présidentielle, Thierry Marx en appelle aux candidats à l’Élysée sur une thématique cruciale : la sauvegarde de l’environnement. À ce sujet, le célèbre chef de l’hôtel parisien Mandarin Oriental se dit « surpris que le parti écologiste ait tenu à faire de la politique, alors que ce n’était pas son rôle ». Au micro de RTL, l’ex-juré de l’émission Top Chef sur M6 explique son message qu’il diffuse dans les écoles de formation à la cuisine qu’il a créées : « replacer l’être humain au centre des choses ». « Pour comprendre l’environnement dans lequel vous êtes, il faut avoir un minimum d’instruction, un minimum de formation. Plus on formera dans de bonnes conditions, plus jolie sera encore la planète. »
Au quotidien, Thierry Marx se bat pour l’élimination des pesticides à terme. « Je pense qu’il ne faut plus qu’il y ait de pesticide agricole, mais il faut travailler en amont pour cela. Aujourd’hui, les sols s’appauvrissent donc on les renforce en béquilles chimiques pour vous produire des ingrédients qui ne sont pas bons pour votre santé. Il y a des agriculteurs qui se sont lancés dans la permaculture et qui ont des résultats merveilleux. Le bio doit être une conséquence de notre geste. » Et pas question pour le chef de concevoir l’adage, selon lequel manger sain serait réservé à une niche. « Le low-cost a nui aux pauvres. Il faut être militant avec les consommateurs pour ramener l’idée de l’économie de la qualité. »
Le boycott de certaines marques peu regardantes en matière d’environnement est « une solution » pour le chef, qui veut « faire du consommateur un militant ». « Je me bats pour que l’on crée une échelle de valeur de 0 à 100 sur un produit », en prenant en compte « sa culture, sa production environnementalement responsable, son impact social ».