Le chef demande plus de solidarité de la part des chefs médiatiques qui occupent tout au long de l’année les écrans de télé, qu’ils usent de leur renommée pour soutenir toute la profession.
À lire ci-dessous.
CINQUIÈME SEMAINE DE FERMETURE. Et combien d’autres ?
Face au lobby des assurances, nous avons des chefs médiatiques. Je vous demande, à vous qui vous adressez chaque soir à des millions de téléspectateurs, de consacrer une minute de votre tuto pour relayer cette détresse. Qu’elle atteigne notre gouvernement. Unissons-nous, car peu importe notre talent et nos étoiles, sans client demain, à quoi cela servira-t-il ?
Nous ne demandons pas aux assureurs de payer pour payer mais d’ouvrir le dialogue.
Je me demande, vraiment, s’ils sont au courant de la guerre sanitaire et économique qui nous ravagent. Attendent-ils un mouvement social ? Que nous descendons tous ensemble dans la rue pour nous faire entendre ?
Nous dépendons les uns des autres. Alors, une fois déconfinés, nous, restaurateurs, artisans, serons-nous condamnés à être une dépense non essentielle dans l’esprit et le portefeuille des Français ?
Inscrit en 2010 au patrimoine de l’humanité, le repas des Français, cet art de vivre à la française, deviendra-t-il un luxe inutile ?
Qui de nous peut affirmer que « ça va reprendre » ? À la psychose sanitaire s’ajoute une chute du pouvoir d’achat. Les salaires ont été réduits à 70% du brut, sans commissions, sans pourboires… Qui ressortira à la réouverture ?
Sans relance pour nous, et sans les assurances, ce sera un échec pour l’économie et une aubaine pour les partis extrêmes.
Après la crise de 1929, un Allemand sur deux était au chômage et le parti nazi a gagné sur une promesse : « du pain et du travail ».
Vous trouvez vraiment ce rappel indécent ? En 2020, personne ne peut ignorer ni le passé, ni le risque extrême. L’Etat ne peut pas seul nous aider. Une solution doit être trouvée. Comment ? Avec l’opinion publique. Avec les médias. Avec les politiques.
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Depuis le début de cette crise, et avec l’obligation de fermer ma brasserie, je demande à ce que la perte d’exploitation soit mise en place !
Ce n’est pas le chômage partiel pour nos salariés qui vont nous permettre de réouvrir nos établissements!
Les charges, elles, restent dues...et avec aucune rentrée d’argent, nous n’y arriverons jamais!
Les crédits, encore des crédits !il faudra bien rembourser !et comment ?sans reprise?
C’est aujourd’hui que nous avons besoin d’aide de nos assurances pour envisager demain !