Dès le premier soir, rendez-vous pour les chefs dans les cuisines du chef Jean-Baptiste Natali pour réaliser le dîner des retrouvailles. Le principe est simple chacun des chefs amène un plat ou des produits de sa région qui seront dégustés lors d’une soirée conviviale par la trentaine de chefs et copains.
Les Tielles qui arrivent de Sète ont ouvert le bal, au fil des heures les chefs arrivent de toute la France, et même de Dubaï.
On reconnait déjà les chefs Thierry Drapeau, Alain Caron, Nicolas Isnard, Frédéric Duca, David Rathgeber, Patrick Jeffroy, Jacques Pourcel, Fabrice Piguet, Joël Césari, Gérard et Jean-Baptiste Natali, Cyril Coutin, Laurent Michel, …
Dans une ambiance joyeuse chacun des chefs met la main à la pâte, les flacons sont déjà au frais, il faudra tenir 48 heures … Ci-dessous le tout en image :
Ci-dessus le pêcheur Mourad Kahoul en compagnie du chef Alain Caron.
Ci-dessus le chef Jean-Baptiste Natali et son père Gérard Natali en compagnie du chef Laurent Michel ( Dubaï ).
Sacrée tablée pour la première soirée en attendant l’arrivée des autres chefs le soir même ou le lendemain.
Ci-dessous le chef breton Patrick Jeffroy et le boulanger alsacien Bruno Dinel
Gérard Natali et Mourad Kahoul.
Les pâtissiers Franck Michel et Damien Piscioneri
Les excellentes (et magnifiques) tartes aux fruits du pâtissier MOF Franck Michel
Après maintes victuailles, la soirée se prolongea à refaire le monde autour de quelques anecdotes de chefs qui ont l’habitude de se retrouver au bout du monde pour représenter le savoir-faire français.
Le lendemain matin ( ce n’était pas vraiment à l’aube ) les plus courageux des chefs s’essayèrent à une longue séance de yoga, une sorte de remise en forme qui permettra aux plus téméraires de prolonger tard dans la nuit.
Toutes ces séances d’étirages seront bien utiles pour partir ensuite marcher en montagne à la découverte de la flore des forêts qui entourent Colombey-Les-Deux-Églises. Voir l’article consacré à cette visite en cliquant ICI
Départ ensuite en Champagne pour la visite du Château de Bligny, découverte d’une somptueuse demeure, à la fois maison de famille et lieu de production d’un excellent breuvage.
Cette demeure réunit autour de son fief, un patrimoine historique, architectural et vinicole. Propriété unique en champagne, le Château de Bligny est le seul Champagne à bénéficier de l’appellation « Château » en en tant que récoltant manipulant.
Cette somptueuse propriété est édifiée sur les bases d’un château féodal, par le marquis de Dampierre, qui avait fait l’acquisition du domaine en 1773, pour s’adonner à la chasse aux loups. Solidement construit en pierres de taille et fermement assis à la naissance d’un monticule, le Château domine le village et la vallée du Landion, dont la source située sous les caves du Château l’alimente encore aujourd’hui.
Il y a plusieurs siècles que les vignes ont investi les coteaux de Bligny. Le Marquis de Dampierre, propriétaire de la verrerie de Bligny, habitait le château du lieu, au cœur du village. Il possédait également les coteaux des alentours. En 1871, le marquis de Dampierre perd son fils, tué au front. Le chemin de fer, contrairement à certains projets, ne passe pas par Bligny mais à Bar-sur-Aube. La verrerie est donc transférée dans cette ville. Le phylloxera sonne le glas du vignoble de Bligny.
Sa reconstitution commence au début du XIXe siècle, quand le château revint au Baron de Cachard qui donne au domaine son si précieux essor viticole; c’est lui qui décide d’y créer un important vignoble, ce qui lui a valu le surnom de «Gentilhomme Vigneron». En 1930 le vignoble s’étend sur quarante-quatre hectares. Après la guerre, le domaine est acheté par un Tourangeau, M. Lefèvre, qui souhaite compléter sa gamme de mousseux par un champagne. Son projet n’aboutit pas, la propriété est morcelée. En 1952, la famille Lorin rachète le vignoble en plusieurs lots et replante en 1954.
De nos jours, on assiste à la renaissance de Bligny, à travers des investissements conséquents, dans l’outil de production et le château superbement rénové. Le Château réhabilité est ouvert au public depuis 1999. Cette demeure réunit autour de son fief un remarquable patrimoine historique, architectural et vinicole. Les salles à manger et salons ont conservé leurs boiseries et plafonds peints. Une exceptionnelle collection de mille flûtes de champagne, comportant des pièces signées Lalique et Daum, rappelle que le village, fut le siège d’une des plus importantes cristalleries auboises, jusqu’en 1881. Ses caves sont labellisées par la Route Touristique du Champagne, on peut également admirer de magnifiques verrières néogothiques.
Les chefs et invités ont ainsi pu visiter le Château et apprécier les cuvées qui ont été présentées par le propriétaire.
Ci-dessus le chef Alain Caron en pleine discussion avec un ancêtre du Château.
Les cuisines du Château.
Pour comprendre le lieu, c’est important de se mettre dans la peau des personnages ayant vécu sur place.
Une grande partie des sous-sols et caves ont été transformés en salle de réception et de repas. Ci-dessous les chefs David Rathgeber, Nicolas Isnard et Joël Césari.
Fin de la visite et du déjeuner, départ pour les prairies de Colombey pour une séance d’entraînement au tir à la carabine (ball-trap).
19 heures, c’est déjà le moment de tous se retrouver à L’Hostellerie La Montagne pour la soirée finale où vont entrer en scène plusieurs chefs devant le barbecue, mais avant ça tous les chefs ont pu apprécier le somptueux choix de fromages proposé par – les Frères Marchand –
Ci-dessus le chef Thierry Drapeau, Patrice Marchand et son fils, Laurent Michel, Damien Piscioneri, Frédéric Duca.
Il sera remis à chacun des quinze chefs une oeuvre de l’artiste Christopher Lecoutre.
La musique peut commencer et les cuissons au barbecue aussi, en premier les excellents poulpes qui partiront en quelques minutes dans les assiettes des invités.
Viendront le temps des huîtres Gilardeau qui seront cuites sur de la paille et fumées à la cendre.
C’est ensuite le chef Patrick Jeffroy qui a pris en main le barbecue pour assurer la cuisson des homards, tout le monde a pu apprécier le coup de main et le talent du chef breton pour qui ne homard n’a plus aucun secret.
Le chef Patrick Jeffroy avec le poissonnier Mourad Kahoul et le chef Jean Baptiste Natali.
Un grand merci à la famille NATALI qui pour la troisième édition a régalé beaucoup de chefs et surtout a permis à tous de se retrouver dans une année tellement particulière avec la crise pandémique du COVID. Nul doute que l’on se retrouvera tous en 2021 pour la 4ème édition.
L’HOSTELLERIE LA MONTAGNE – Colombey-Les-Deux-Églises