C’est ce lundi qu’a ouvert cette nouvelle table qui portera donc une nouvelle enseigne, en effet Ômer a été créé de toute pièce pour ce site, ce sera une ode à la Méditerranée, pas seulement la Riviera, non tout le bassin de cette mer qui a toujours inspiré le chef Ducasse, cette fois-ci la cuisine va s’étendre du Liban à l’Espagne, de la Grèce au Maroc, sans oublier l’Italie, la Corse, la Sardaigne, …
Lisez ci-dessous l’article que consacre Nice Matin à cette ouverture :
Sur la terrasse de l’Hôtel de Paris, face à cette mer qu’il chérit tant, le chef aux vingt étoiles accueille ce lundi ces tout premiers clients. Au menu: toutes les saveurs du bassin méditerranéen
« ÔMER embrassera toute la Méditerranée, avec ses goûts, ses saveurs, ses parfums, ses épices, ses couleurs. »
Avant Noël, au sortir d’une longue réunion de “tasting”, Alain Ducasse, à l’Hôtel de Paris, nous confiait tout ce qu’il voulait conjuguer pour l’ouverture de son tout nouveau restaurant à Monaco. « Entre hier et ce matin, j’ai goûté quarante-cinq plats. »
Vendredi dernier, le chef aux vingt étoiles était là, encore, pour préciser au chef de cuisine Patrick Laine, au chef pâtissier Dorian Lutzelschwab et au chef sommelier Mathias Negro, les derniers ajustements qu’il souhaite apporter.
Il s’agit d’allier les plats inspirés de la cuisine méditerranéenne et moyen-orientale (de l’Andalousie au Liban, des côtes tunisiennes au golfe de Gênes) à l’écrin de bois, de cuir clair et de bronze brossé, redessiné par Pierre-Yves Rochon, qui se déploie en rotonde, et au centre duquel le Cercle du vin accueille les amateurs pour une expérience œnologique.
On y trouve notamment des crus rares issus de cépages autochtones des régions productrices de la Méditerranée: mer Égée, coteaux du Mont Bargylus (dans l’arrière-pays du port syrien de Lattaquié), Galilée, Cap Bon, plateau de Saïss (autour de Meknès), Baléares, Murcie, Andalousie, Ligurie, Campanie, Sicile, Sardaigne, Dalmatie…
« C’est le grand jardinier de la Méditerranée. Je connais Jean Mus depuis vingt-cinq ans. Je l’ai rencontré à la Bastide de Moustiers. Je lui ai dit: “Je voudrais que l’on soit dans un jardin comme ceux de Ravello en Italie.” Il m’a dit: “C’est bon, j’ai compris.” L’idée était d’avoir de petits recoins où l’on peut se cacher pour manger une salade. Une végétation riche avec des échappées sur la mer. Il y a aujourd’hui une centaine de variétés de plantes qui poussent ici comme une faune. »
Laissons parler l’artiste: « Je me mêle de tout. Parce que tout participe à l’expérience, le contenant et le contenu, l’éclairage, l’harmonie esthétique du lieu, le son, la lumière. Il y a le tangible et l’intangible, c’est-à-dire la somme des tangibles qui fait que le souvenir va rester graver dans votre mémoire. » … à retrouver dans l’aile rotonde de l’Hôtel de Paris.
Qui est Patrick Laine le chef ?
Patrick Laine est nait le 19 octobre 1975 à Sainte-Foy-lès-Lyon.
Suite à ses études à l’école hôtelière de Bonneville en Haute-Savoie, il débute en 1993 dans la brigade de la maison Pic avec Alain Pic à Valence en tant que commis où il restera deux ans.
Après neuf mois dans les cuisines du Ministère de l’Intérieur où il effectue son service militaire, Patrick Laine rejoint Marc Veyrat en 1996.
En 1997, il fait ses premiers pas dans l’une des maisons Ducasse : le Louis XV – Alain Ducasse à l’Hôtel de Paris Monte-Carlo en tant que commis.
Après un passage à la Bastide de Moustiers, il choisit de retourner à Monaco et devient sous-chef du Louis XV – Alain Ducasse en 2007. Le poste de sous-chef au Grill de L’Hôtel de Paris se libère en fin d’année 2009, et lui est naturellement confié. En 2014, il se voit nommé Chef de La Trattoria Sporting Monte-Carlo puis Chef du Grill à sa réouverture en 2017.
Aujourd’hui, il prend les rênes du nouveau restaurant d’Alain Ducasse à l’Hôtel de Paris Monte-Carlo : ÔMER.