Le quotidien local La Nouvelle République était sur place.
Guillaume Galliot, chef du restaurant Le Caprice à Hong Kong, qui a débuté en apprentissage près de la gare de Tours, a reçu la médaille de la Ville, heureuse d’honorer le 3e chef tourangeau à obtenir la consécration suprême.
En décembre dernier, Guillaume Galliot, le chef tourangeau aux commandes du restaurant hongkongais Le Caprice, prestigieuse table du Four Seasons Hôtel, atteignait le firmament en décrochant une troisième étoile Michelin.
A 37 ans, il est le troisième chef tourangeau à décrocher ce dont rêvent tous les cuisiniers du monde, après Charles Barrier, à Tours, dans les années 70, et Bruno Ménard, fils du créateur de La Chocolatière, qui lui a obtenu son troisième macaron en 2009 à Tokyo, au Japon.
« La Touraine est à ma table tous les jours, que ce soit avec le pigeon de Racan ou, en saison, les tomates que ma maman (NDLR : Myriam, qui vit à Ballan-Miré) aidée par mon beau-père, Jacky Deschamps, m’envoient chaque semaine », confiait cet après-midi le grand chef, en vacances en Touraine, alors que la Ville de Tours, via Jérôme Tébaldi, adjoint au rayonnement et aux relations internationales, lui remettait la médaille de Tours.
« C’est une fierté pour Tours d’avoir un chef 3 étoiles qui a fait ses débuts ici », s’enthousiasmait l’élu devant le chef était entouré de sa famille et de quelques amis.
Né à Chambray, collégien à Joué-les-Tours, le Tourangeau a débuté tout simplement par un apprentissage à l’Arc-en- ciel, près de la gare de Tours, chez M. Baron, aujourd’hui fermé. » C’est là que j’ai appris les bases. «
Une reconnaissance municipale, au nom des Tourangeaux, que Guillaume Galliot doit à son talent, évidemment, mais aussi à Frédéric Bourillon d’Orléans, vigneron emblématique de Rochecorbon, dont les vouvrays comptent parmi les 1.200 références de la carte des vins du grand restaurant de la mégalopole chinoise de près de 8 millions d’habitants. « C’est vraiment impressionnant, le monde entier se prosterne devant Guillaume », confiait ce dernier. Guillaume, qui reste simple et n’a pas augmenté les rpix de ses menus : 70 dollars le midi, 200 euros le soir. » Je veux que ma cuisine reste accessible au plus grand nombre. «