LA VIE DE CHÂTEAU – Chambord, Châteaux de la Loire, Château de Chambord. Bienvenue au château pour la première Soirée du Guide Michelin 2024. Tout respire l’histoire, la gloire, l’art, le pouvoir, l’esthétisme et plane un certain mystère que la nuit conforte. Entrez avec nous dans la grande histoire, l’histoire de France et l’histoire d’un roi bâtisseur, Francois 1er, amoureux des lettres, des arts et des artistes, des philosophes et des humanistes, esthète, mécène qui au coeur de la Renaissance a commandé, après la victoire de Marignan en 1515, la construction en 1519 de ce château, nouvelle maison royale, en bord de Loire.
C’est ainsi qu’a surgi entre étangs, marécages et forêts giboyeuses de Sologne, un palais qui devait témoigner des arts des des savoir-faire des bâtisseurs français, et asseoir la puissance et la gloire de ce jeune roi. Un château comme une vitrine, symbole de pouvoir gravé dans la pierre, qui restera à jamais dans l’histoire de la France. Le roi viendra à Chambord voir l’avancée des travaux, rencontrer les artistes de la pierre, du verre, de l’ardoise qui font du lieu un édifice époustouflant, témoignage de la France prospère, dont le roi est terriblement fier.
Il aime parcourir les terres autour du féérique pavillon-rendez-vous de chasse. Il aime Chambord, un château de chasse qui lui ressemble, fier, élégant, sublime image des arts de la Renaissance. Il vient, en ce pied à terre royal avec ses amis, chasser, parcourir à cheval le domaine. Il aime y amener des puissants, des rois comme son rival Charles Quint, des ambassadeurs, pour les impressionner, les éblouir avec ce bâtiment éclat de la Renaissance et de la magnificence de la France et de son roi. Il se plait à y rencontrer maitres d’oeuvre, architectes et bâtisseurs, qui installent en ce château une autre vue de la construction traditionnelle, privilégiant la symétrie et les motifs venus tout droit d’Italie, qui signent les années fastes.
Il parcourt sans se lasser cette vaste enceinte rectangulaire, ses tours et le donjon et… le célèbre escalier. Passons les portes et les salles de gardes, voilà le clou du château, cet escalier inspiré de Léonard de Vinci, que François 1er avait invité à la cour, un escalier intérieur à double révolution, à claire-voie dont la montée et la descente se font normalement séparément, deux rampes en hélice. Un escalier qui se déroule en majesté au centre de l’édifie. Ingénieux et amusant, on ne se croise pas mais on se voit. La spirale dessert les quatre étages de l’édifice, il faut grimper la volée de marches pour atteindre la lanterne, dressée entre arcs-boutants et contreforts. Et admirer après avoir vaincu la spirale ascendante qui mène au foisonnement de lucarnes, tourelles, cheminées et chapiteaux sculptés, sur les terrasses. La fantaisie court des toits aux campaniles.
En ce soir de mars, pour la soirée de retrouvailles avec le Guide Michelin, le château s’est vêtu de rouge. Le rouge se pose sur les façades, illumine les quelque 426 pièces, 83 escaliers, centaines de cheminées, œuvres d’art, peintures, armures, tentures. Les jardins, aux milliers d’arbres, arbustes, rosiers, plantes regardent passer toute la troupe d’invités venus festoyer en ce domaine de 5440 hectares, protégés par 32 kilomètres de murs. Nous sommes arrivés en voiture, en bus mais nous aurions pu traverser le domaine royal en vélo, à cheval ou en calèche.
600 couverts servis ce soir par les équipes cuisines et salle des divers lycées hôteliers de la région, sous les ordre du chef doublement étoilé Christophe Hay ( Blois )
Nous mettons nos pas dans ceux de Francois 1er, de ces rois qui ont fait cette belle France, ont embelli sans compter les campagnes et les villes en construisant un patrimoine merveilleux entre châteaux et jardins. La grande et petite histoire s’ouvrent à nous, intrigues, complots, arts, amours, chasse, querelles et guerres… nous marchons sur ces paves qui résonnent encore des tours de roues des carrosses qui déposaient le roi et sa cour. Nous traversons le domaine giboyeux bordé d’arbres centenaires qui nous accompagnent comme une armée bienveillante. Ne manque que les laquais et les flambeaux pour nous embarquer dans la vie de château, sous la Renaissance.
Le château de Chambord est inscrit sur la première liste des monuments historiques en 1840, le parc forestier et le mur le sont en 1997. Il figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1981.
LE DINER AU CHATEAU DE CHAMBORD
Près de 600 invités se pressent dans les salles sous les portraits de François 1er et autres célébrités qui ont vécu en ce chateau. Un ministre de l’Agriculture, , un Président international des Guides Michelin, des institutionnels, des chefs triplement et doublement étoilés, des journalistes nationaux et internationaux, des partenaires du Guide rouge et de l’événement… impatients de découvrir en ce dimanche soir le menu du Diner exceptionnel signé par le grand chef doublement étoilé, Christophe Hay – Fleur de Loire – et élaboré par les écoles hôtelières de la région. En effet pour la première fois, des apprentis et élèves de plusieurs lycées hôteliers de la région participent à la préparation, au service de ce diner des chefs au Château de Chambord. Diner exceptionnel organise par la Région Centre-Val-de-Loire.
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