Christophe Dufossé est originaire de Calais, à 52 ans celui qui a démarré sa carrière à l’école hôtelière de Guebwiller dans le massif des Vosges a passé dix dans les plus beaux établissements avec notamment à son palmarès l’Auberge du Pont à Collonges ( Paul Bocuse ), mais aussi le Louis XV à Monaco du chef Ducasse. C’est dans sont établissement hôtelier La Citadelle à Metz qu’il a obtenue sa dernière étoile Michelin, la troisième de son parcours.
Son objectif, maintenir l’excellence et décrocher ( où plutôt conserver ) la deuxième étoile qu’avait obtenue le chef Meurin, avant d’attaquer des transformations de l’hôtel avec une dizaine de chambre de plus, un spa et une piscine, et la création d’un jardin potager, d’une basse-cour et d’une fermette.
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« C’est bon, la toque est assez haute ? Je n’ai pas l’habitude de faire une passation. » Le chef Marc Meurin a le sourire au moment de la photo sur la pelouse du parc du Château de Beaulieu à Busnes, ce jeudi midi. Un lieu qu’il aura, avec le soutien précieux de sa femme Claudine, fait vivre pendant plus de quinze ans. Auréolé de deux étoiles au guide Michelin dès son ouverture en 2005.
Mais ce jeudi, c’est officiel. Il rend son tablier et a présenté à son équipe le couple Dufossé (lire dans une prochaine édition) qui va reprendre l’établissement busnois, espérant une réouverture à la mi-juillet. « J’ai eu du mal au début, souffle le chef Meurin autour d’une table ronde d’une des salles de son gastro, Le Meurin (2*). On a commencé à parler de la vente en septembre (avec le couple Dufossé) » « Et puis le Covid a un peu accéléré les choses », lance Claudine Meurin
« Ce qui va me manquer ? L’habitude de voir du monde. »
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Un vrai au revoir mi-juillet
Sa cuisine, le chef Meurin l’a rendue (plus) abordable en ouvrant Le Jardin d’Alice en 2006, toujours au Château de Beaulieu. Une table récompensée d’un Bib gourmand (guide Michelin) en 2016 pour son rapport qualité/prix où pour une trentaine d’euros les bourses moins garnies peuvent égayer leurs papilles.
Fermé depuis fin octobre et le second confinement dû à la pandémie de Covid, l’histoire aurait presque un goût d’inachevé. « Mi-juillet je pense, on fera un cocktail pour faire une vraie passation entre les couples Meurin et Defossé, sourit le chef Christophe Defossé. Et pendant une semaine, on travaillera à quatre mains. En cuisine et en salle. »
« L’avenir est radieux » pour le Château de Beaulieu, conclut le chef Meurin. Lui pourrait bien tranquillement se diriger vers la retraite (lire ci-dessous) d’ici la fin de l’année. De quoi avoir du temps pour « aller à la pêche à la ligne et voir les copains ».
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