Une journée sous le signe de l’amitié et de la convivialité pour un chef et son épouse, mais aussi un hôtelier de renom , reconnu pour son talent de cuisinier, son sens de l’accueil, son charisme, sa personnalité qui fête ses 80 ans.
À la tête des cuisine le chef MOF Stéphane Buron qui a pris le relais et qui maintient les deux étoiles au Michelin de l’établissement.
Parmi les chefs présents, on pouvait reconnaître : Pierre Gagnaire, Patrick Bertron, Michel Chabran, Fabrice Prochasson, Emmanuel Renaut, Michel Trama, Arnaud Donckele, Jean-Pierre Jacob, Guillaume Gomez, Christophe Marguin, Christophe Bacquié, Christian Têtedoie, Pierre Orsi, Jean-Marc Tachet, Christian Bourillot, Christian Etienne, Yoan Conte, Maxime Meilleur, Patrick Henriroux, Philippe Labbé…
On pouvait croiser également Jean-Luc Petitrenaud, Michael Ellis du guide Michelin, Marc Esquerré du Gault&Millau.
« Faites simple, vous risquez d’être bon » par le quotidien Le Dauphiné
L’enfant de Saint-Agrève est devenu le pionnier de la gastronomie en montagne. Il fête aujourd’hui ses 80 ans, entouré des plus grands chefs.
Il a longtemps pensé, comme Jean Ferrat, que “c’est loin la vieillesse”. Il n’a jamais oublié, comme Jean Ferrat, ce petit coin d’Ardèche où tout a commencé. Il se lève chaque matin, comme Jean Ferrat encore, en se disant que la montagne est belle. Michel Rochedy n’a rien vu venir. Même le jour où il a entendu murmurer dans son dos « il fait moins vieux que son âge. »
Le chef doublement étoilé du Chabichou fête aujourd’hui ses quatre fois vingt ans. L’occasion d’inviter 80 chefs dans son restaurant de Courchevel et de rappeler la recette de sa réussite : “Faites simple, vous risquez d’être bon”.
Faire simple. Le gamin de Saint-Agrève est à bonne école dans l’auberge familiale, entre une mère qui l’initie aux secrets des plantes sauvages et des plats mijotés et un père qui lui donne le goût de l’écrevisse et de la truite fario sauvages. Avec la châtaigne pour madeleine. Il donne volontiers un coup de main mais voit plutôt son avenir à courir derrière un ballon. « Footballeur, ce n’est pas un métier !” tranche son père avant de l’envoyer en apprentissage. Bonne pioche.
« J’ai eu la chance de démarrer chez André Pic à Valence. » L’école de la rigueur et du respect pour le jeune commis qui va poursuivre ses classes à Paris ( La Tour d’Argent , Le Vivarais ) avant de prendre de la hauteur. À Courchevel, le jeune cuistot rencontre la serveuse Maryse en 1961. Le début de la longue aventure savoyarde.