Thierry Marx disposera d’un espace de travail de 1 200 m2, tout un bâtiment, voisin d’un centre de formation implanté il y a peu, l’IFOPCA, d’où sortent des cavistes, fromagers et primeurs. L’école dispensera ses modules cuisine et boulangerie « et probablement d’autres en lien avec les besoins du territoire », indique-t-on sur place. Un restaurant et une boulangerie d’application seront aussi créés. Voilà qui fera de Toulouse la plus grande des écoles.
Pour le chef Marx, qui a toujours vu la cuisine comme un puissant facteur d’insertion sociale et professionnelle, il s’agit de proposer des formations d’un nouveau genre : courtes et pratiques. La session dure onze semaines. Gratuite, reconnue par l’Etat et la profession, elle est ouverte aux demandeurs d’emploi qui doivent candidater sur le site internet. La motivation est le critère de sélection principal. La restauration manque de bras: à la sortie de l’école, 90 % des stagiaires trouvent un travail.
En juillet 2017, Toulouse Métropole a confié à l’exploitant de Rungis la gestion du MIN. Et pour la directrice, Maguelone Pontier, cette arrivée est une victoire personnelle due, au départ, à une simple lettre adressée au chef. Le vœu a ensuite reçu l’appui des collectivités locales et de la préfecture.
« Pour nos clients, on manque vraiment d’employés », souligne la directrice. Cuisiniers et sans doute demain serveurs seront donc les bienvenus. L’école va en outre dynamiser le MIN. Enfin, Maguelone Pontier n’oublie pas que le marché « est au cœur d’un quartier prioritaire de la ville ». Et elle espère bien créer des passerelles avec ces habitants. Le MIN est un poumon économique qui cherche à recruter. Deux cents emplois sont à pourvoir : chauffeurs livreurs, conducteurs d’engin, manutentionnaires, commerciaux…
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Super pour l'Occitanie où malheureusement trouver un bon gâteau ou du bon pain devient aussi aussi rare que de trouver un médecin...