Qui l’aurait cru ? il y a encore quelques années Nîmes était synonyme de désert gastronomique, mis à part le chef Michel Kayser et son excellent restaurant Alexandre à Garons, on ne peut pas dire que la capitale des Corridas brillait par ses étoiles.
Capitale Gastronomique – Mais voilà, en quelques années, Nîmes a fait sa révolution gastronomique, à tels points qu’on peut dire que Nîmes vaut le détour pour les gastronomes en quête de bonnes voire de très bonnes tables.
Il est loin le temps (1990/1995) où le chef Thierry Marx s’était essayé à la capitale gardoise avec son fameux Cheval Blanc luxueux hôtel quatre étoiles situé face aux Arènes signé par Régine. Cet hôtel fut le symbole du faste de ces années-là, et recevait le Tout-Paris de l’époque sous l’ère du Maire Jean Bousquet ex patron de Cacharel.
Après une longue (même très longue période d’un vide gastronomique sidéral) Nîmes est devenue une sorte de Capitale gastronomique du sud bien au-delà de Marseille, avec de nombreux grands noms de la cuisine.
Avec deux restaurant classés deux étoiles au guide Michelin et Relais & Châteaux Michel Kayser à Garons et Duende par Nicolas Fontaine et Julien Caligo pour le chef Pierre Gagnaire (Maison Albar), ce sont plusieurs noms célèbres de la gastronomie d’aujourd’hui qui animent la ville. Tout d’abord le chef MOF (Meilleur Ouvrier de France) Jérôme Nutile, puis Damien Sanchez au restaurant 1 étoile le Skab, mais aussi le chef étoilé de Carcassonne Franck Putelat au Musée de la Romanité, Georgiana Viou et son restaurant Rouge avec son célèbre pâtissier François Josse, mais aussi Michel Hermé et son célèbre bistrot à vin le Wine Bar Cheval Blanc.
Et puis aussi de nombreux bistros qui valent le détour, comme le mentionne ce week-end le Figaro.