Les premières fleurs de vignes pointent, le soleil joue à cache- cache car les entrées maritimes ont pris la route du pic Saint-Loup et jettent un voile ouaté sur la campagne. Il faut suivre cette route qui mène dans l’arrière pays sur le terroir du pic Saint-Loup entre vignes et prairies, villages de charme et domaines réputés.
On ne vient pas par hasard au Domaine UMA. Il faut prendre un petit chemin qui mène à un bâtiment posé au coeur des champs de vigne avec vue. Entre les rangées de vignes, de délices petites fleurs banchent ajoutent ce petit plus de poésie, cette précieuse touche bucolique. Il suffit de regarder devant soi, tout autour de soi pour se laisser gagner par la beauté du paysage. entre le vert sauge des buissons, le vert éclatant des près, le jaune des boutons d’or et le rose délicat des amandiers en fleur. Comment ne pas adorer la phrase qui dès l’entrée avec cueille avec humour « un bon vin fait un belle journée et de belles agapes ». UMA, même si le nom chante les Indes et ses dieux, impossible de se tromper nous sommes bien dans le sud l’adresse est bien languedocienne. Le Domaine Uma tire son nom de la déesse hindoue Uma, déesse de la lumière, l’énergie et la créativité. Ces trois mantras sont à la fois les symboles du terroir et des valeurs des acteurs du domaine. Ici on travaille le vin et on régale, on accueille des épicuriens venus d’ici et d’ailleurs pour adopter « l’art de vivre Domaine ». Entre vin et gastronomie.
Nous sommes arrivés, nous apprécions l’accueil délicat d’un sympathique membre de l’équipe qui vient nous saluer à la descente de la voiture. Devant nous le restaurant, derrière des remises et des bâtiments qui vont être reconvertis en hôtel.
Suivez-nous dans la découverte du Domaine UMA.
LA TABLE DU PIC ET SA CUISINE – Un restaurant dans les vignes avec vue sur vignes, mas aux murs de pierre et ligne bleu du pic Saint-Loup.
Il suffit de monter une volée de marches pour gagner le restaurant, la terrasse et être aux premières loges pour admiré le pic et les vignes renommées, vue imprenable sur la montagne au loin. Le bâtiment exige depuis toujours, il a été réhabilité par le propriétaire, un esthète amoureux de vielles pierres et du vin.
On s’attendrit dès l’entrée sur le patio lumineux, la terrasse ensoleillée avec vue sur la mer de vignes aux cinquante nuances de vert. Selon votre humeur et le temps, vous pourrez profiter du soleil en terrasse ou vous abriter vous retrancher à l’abri des caprices de la météo à l’intérieur.
Musique jazzy par un délicieux orchestre qui mêle voix et contrebasse pour se laisser glisser joliment dans l’ambiance, dans l’infinité du domaine.
LE DÉJEUNER À LA TERRASSE DU PIC – La carte affiche d’interessantes propositions, simples mais efficaces, des valeurs sûres piochées dans le registre local. Le service est souriant terriblement, une sympathique brigade s’affaire entre brasero et terrasse sans jamais se départir de son sourire et de sa belle humeur. Au menu, une cuisine simple sans chichi ni emphase qui a attrapé quelques saveurs d’ailleurs pour pimenter les classiques d’une offre méditerranéenne. La carte se distingue par sa simplicité et son authenticité, évoluant en fonction des saisons, du marché et des envies du chef. Pierre Toureilles joue l’accord avec les vins du domaine et les produits des producteurs voisins. De la terre à la table.
Assis en terrasse, à ciel ouvert, nous sommes aux premières loges pour apercevoir le pic st loup, les vignes et les ceps noués qui bourgeonnent protégés par une mer de petites fleurs et la cuisine d’été où un brasero permet de voir les cuissons de viandes et poissons in situ. Tout est préparé sous les yeux, et chacun librement se lève et va jeter un oeil à la cuisine de plein air où le chef opère.
On commence par déguster les vins du domaine qui attendent patiemment au frais, rouge, blanc, rosé, avec bulle, ils sont une heureuse introduction au menu qui nous attend.
Des petits pains pita avec légère straccialtella, zaatar, pignon et huile d’olive donnent le départ d’un déjeuner simple mais avec goût, délicat mais sans excentricité, une cuisine maitrisée.
On se laisse tenter ensuite par un belle entrée, le VELOUTÉ D’ASPERGES, OEUF PARFAIT DE L’HORTUS. Accord parfait avec Uma Hommage blanc
On continue avec les GAMBAS DE MÉDITERRANÉE SAUCE CHIMICHURRI, piquantes à souhait
et le CARPACCIO DE BOEUF CHAUD-FROID, POMME VERTE WASABI MOUTARDE.
Le dessert ? Le chef qui avoue ne pas être pâtissier, a des idées de dessert à partager, se souvient des desserts de son enfance, des gourmandises simples mais savoureuses.
Nous choisissons la CRÊPE SUZETTE FLAMBÉE AU GRAND MARNIER. Nous aurions pu choisir un Baba à partager, un baba maison qui aurait été dressé devant nous. Pas d’impasse sur le dessert.
Après le dessert, il est agréable de se laisser tenter par une balade dans le parc qui jouxte le parc, trottinant sur les petits sentiers de gravier blanc qui serpentent entre des arbres et mènent à la guinguette qui dès les beaux jours va ouvrir, ou par la dégustation d’un gin.
Le temps passe agréablement, on est bien, on a du mal à quitter le domaine, nous reviendrons pour vivre les prochains rendez-vous pris en ce domaine, en ce cadre reposant, où le silence n’est rompu que par le bruissement des feuilles. Nous reviendrons bruncher un dimanche, découvrir les Blancs, un jeudi soir, en musique, sous le ciel étoilé.
On aime cette cuisine simple, véritablement maison. Les vins défilent, bulle blanc, rosé rouge, orange dans un arc en ciel de couleurs. DES VINS qui inspirent une visite du chai high-tech, œuvre de l’architecte Florence Clausel-Borel et de la menteuse en scène lumière Sara Castagné (Concepto). Outil de travail qui illustre une quête toujours renouvelée d’efficacité, d’élégance et de précision. Tout a été pensé vertueusement, l’éclairage qui respecte les activités des acteurs du chai mais aussi la vie de la faune et de la flore environnantes.
Matériaux nobles, cuves en intox et trios d’amphores, pierre brute mise à nu qui procurent calme et sobriété au lieu. Un escalier de fer s’enroule pour conduire à l’étage, au laboratoire ainsi qu’au Wine bar et à ’une terrasse en pleine nature.
LE DOMAINE – Il y a le ciel, le sud, la vigne, une véritable maison du sud, de pierre, & un trio complémentaire, un trio de choc,
un propriétaire enthousiaste, Emmanuel Clausel de Coussergues, une winemaker Karen Turner qui donne le ton des vins et des suggestions de plats qui sublimeront ces vins et un chef, Pierre Toureilles, qui fut nomade avant de poser tablier et casseroles au domaine où il est libre de jouer avec les saveurs, de piquer le cuisine d’ici de quelques touches d’ailleurs…
La propriété est appelée à devenir l’adresse, l’adresse incontournable pour celles et ceux en quête de gastronomie, culture, œnologie dans un cadre élégant. L’adresse au coeur des vignobles, chic et dépaysante où découvrir un hôtel 5*, un spa, une galerie d’art, une boutique, un restaurant gastronomique, un bistrot et une terrasse (déjà ouverte). Une d-adrresse au charme intimiste à partager confidentiellement pour qu’elle garde cette atmosphère feutrée.
Le domaine existe depuis toujours, ou presque, depuis le XVII; il n’était que de simples bâtisses de pierre qui abritaient une bergerie et une magnanerie. Il est connu sous le nom de Chateau de Chambon avant d’être vendu et acheté en 1924 par famille Gaffinel qui lui donne le nom de Château de Valcyre. Commence la vie de château, la vie de domaine viticole, des vignes sont plantées et les premiers vins sont mis en bouteille au Domaine. En 1995, le Château de Valcyre vit les aléas et soucis des héritages et se voit morcelé. Le domaine est racheté, revendu, racheté en 2021 par la famille Clausel qui réunit les terres partagées et entreprend un travail colossal qui donnet à ces terres leur identité et leur renommée. Emmanuel Clausel de Coussergues a quitté le monde de la promotion immobilière – il était à la tête d’Urbat – pour se consacrer à ce vaste projet oenotouristique et lui donner une nouvelle identité en accord total avec la nouvelle histoire de vie qu’il écrit. Il s’ancre totalement, s’accroche totalement à la terre, ne ménageant ni son temps, ni sa peine… avec enthousiasme.
Emmanuel Clausel rachète 17 hectares de terres mitoyennes et ainsi le domaine s’étend sur 120 hectares de vignes et garrigues. Emmanuel Clausel rebaptise le domaine sous le nom de Domaine Uma. Il fait appel pour la production des vins à Karen Turner, vinificatrice australienne qui a décroché de nombreux jeux prix et trophées dont celui de meilleure oenologue du monde. Tous deux se sont répartis les tâches. Il développe le domaine et elle supervise les plantations, elle plante en toute liberté de nouveaux cépages qui vont donner leur spécificité, leur complexité aromatique aux vins, un style nouveau défini d’élégance et l’émotion, elle développe les blancs. 2023, nouveau chai conçu par l’équipe emmenée par Florence Clausel-Borel, architecte et Sara Castagné, éclairagiste – scénographe première pierre du réveil du Domaine Uma. Ouverture de « la Terrasse du Pic » espace de dégustation bistronomique du Domaine.
2024, centième anniversaire des premières vignes … et mise en scène des Rencontres Gastronomiques.
UN DOMAINE & DES VINS – le nouveau propriétaire Emmanuel Clausel a implanté et complanté 18 cépages rouges et blancs sont sur la propriété. 2023 – Avec émotion et satisfaction le propriétaire et sa Winemaker vivent la mise en bouteille des premiers vins étiquetés Domaine Uma et proposés à la vente.
Treize cuvées réparties en quatre gammes : gastronomique, bistronomique, bistro et découverte. Ces treize cuvées sont complétées d’un spiritueux : origin, un gin aux accents de poivres et d’agrumes et d’une huile d’olives.
Pas moins de treize cuvées de haut vol et de bistronomie, ainsi qu’un gin aux notes de poivres et d’agrumes. Le domaine produit aussi une huile d’olive locale. Riche de cet environnement unique, la famille Clausel entend créer des liens entre le vin et la gastronomie.
L ACTUALITE DU DOMAINE
Pour de grandes tablées le chef va proposer des côtes de bœuf, des viandes au brasero, pour des soirées comme en argentine, à la croisée de haciendas, des fermes s’étendant à l’infini dans l’aridité et l’immensité du paysage. N’oubliez pas de découvrir le Bar furieusement intimiste et le gin du domaine.
Si l’envie vous prend d’un brunch, adoptez celui du domaine, le dimanche. En famille, en tribu, avec enfants ou sans enfants, prenez le chemin d’UMA et brunchez à loisir, prolongez le moment avec parties de pétanque, promenades dans les vignes, dans le parc ou excursion dans les alentours.
Pour des échappées nocturnes, inscrivez-vous aux tables éphémères dans les vignes qui vont être installées à l’heure bleue, quand le ciel vire au bleu, à l’heure où le soleil s’échappe pour ailleurs.
LES RENCONTRES GASTRONOMIQUES qui tout au long du printemps et de l’été vont dérouler les « Diners Etoilés », 5 diners d’avril à août dans le chai et les vignes avec les chefs Eric Pras, chef ***de la Maison Lameloise, Clément Bouvier, chef* du restaurant Ursus – Arnaud Faye, chef** de la Chèvre d’Or à Eze-Village, qui vient d’être nommé chef exécutif du Bristol, succédant à Eric Frechon – Tom Meyer, chef* du restaurant Granite, MOF 2023, qui vient d’être nommé chef de… La Chèvre d’Or, Hugo Bourny, chef* du Lucas Carton.
D’abord il y a un lieu, une campagne, un mas et des cuisines qui reçoivent en résidence des chefs étoilés venus sous le mistral chantant, à l’ombre du pic Saint-Loup mettre en scène leurs cuisines. Des étoiles vont briller sous le ciel avec ces chefs étoilés et mof. Ils sont 5 à découvrir le cadre enchanteur et à faire découvrir leur univers gastronomique.
Dans le chai ou dans les vignes.
« Uma Street Food Festival », concert de cuisines et musiques du monde les 21,22, 23 juin, soirées festives « Autour des Blancs » du domaine, un jeudi sur deux, d’avril à septembre et à l’automne un festival de pâtisseries, « Le Goûter au Parc ». Plus de détails dans des articles à venir.
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Marie-Ange Chiari